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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La zone Gatumba approvisionnée en eau sale.

Depuis plus d’un mois, les habitants de la zone Gatumba puisent de l’eau de robinet mélangée à de la boue et de la paille. Ils s’inquiètent pour leur santé.

Les collines de la zone de Gatumba où coule de l’eau sale de robinet sont celles de Muyange 1 et 2, Kinyinya 1 et 2 et dans quelques ménages de la colline Mushasha 1 et 2.

Les habitants de la zone Gatumba indiquent que si rien n’est fait dans l’immédiat, ils vont attraper les maladies des mains sales suite à l’eau sale qu’ils puisent dans leurs robinets. « Au fait, nous puisons de l’eau contenant de la paille sous forme de feuilles de thé. Cette eau contient aussi de la boue. Si tu mets cette eau dans un bassin, on dirait que c’est de l’eau puisée dans des caniveaux », raconte un habitant.

Ces habitants demandent à la Regideso de leur fournir de l’eau potable car, selon eux, ils enregistrent une grande perte. « Nous lançons  un appel à la Regideso de faire quelque chose pour pouvoir nous donner de l’eau potable. Qu’elle vérifie ses machines qui approvisionnent la zone de Gatumba  s’ils sont en bon état. Nous dépensons inutilement de l’argent pour les factures de l’eau alors que l’on n’a pas de l’eau potable », se plaint- il.

A côté de cette eau sale, la colline de Gaharawe, elle, ne reçoit aucune goutte d’eau.

A ce propos, la rédaction a essayé de contacter Jean Albert MANIGOMBA, directeur général de la Regideso,  mais sans succès. Quant à Siméon BUTOYI, administrateur de la commune Mutimbuzi, son téléphone sonnait sans que personne ne décroche.

Jeunes et adulte mendiants toujours présents dans les rues malgré l’ultimatum de l’autorité de tutelle.

Les enfants de la rue et les adultes mendiants sont toujours remarqués au centre-ville de Bujumbura. Ceux qui se sont confiés à la Rpa disent qu'ils n'ont nulle part où aller. Depuis la sortie du communiqué pour leur demandant de quitté la rue, aucune mesure d'accompagnement pour le processus de leur retrait de la rue n'a été annoncée.

Ce mardi, c’est le dernier jour de l’ultimatum donné aux enfants de la rue et autres mendiants de quitter les rues. Mais, ils sont toujours  visibles dans différents coins de  la ville de  Bujumbura notamment   devant l’hôtel water front, ex Novotel, aux avenues de l’amitié et de la mission, devant la banque tanzanienne, CRDB , aux différents ronds-points au centre-ville de Bujumbura ainsi que dans les arrêts bus.  A tous ces endroits, les enfants de la rue ainsi que les adultes mendiants étaient toujours présents, comme l’a constaté la Rpa.

Certains d’ entre eux contactés  par la rédaction de la RPA ont indiqué qu’ils n’ont nulle part où aller. Ainsi,  disent –ils, ils préfèrent  attendre les centres qui  pourront les accueillir.

Dans un communiqué sorti le 11 juin, le secrétaire permanent au ministère de la solidarité a demandé à ces enfants et aux adultes mendiants de se confier aux centres pour le développement familial, CDFC. Selon ces mendiants adultes  et enfants de la rue,   les responsables de ces centres  ne les accueillent pas .Ils leur diraient  qu’ils n’ont pas de budget  pour les héberger et nourrir ces nécessiteux.

A côté de ceux de la mairie de Bujumbura, cette mesure concerne aussi ceux qui mendient dans les centres urbains  des provinces.

Jusqu’à maintenant, le gouvernement n’a pas encore annoncé comment va s’opérer le retrait de la rue de ces mendiants.   Dans une enquête menée dans 6 provinces par la commission nationale des droits de l’homme, plus ou moins 10 mille enfants de la rue et adultes mendiants ont été dénombrés.

Des poteaux électriques qui font peur à Mbogora.

Les poteaux électriques tombés inquiètent les habitants de la colline Mbogora en commune de Nyabihanga de la province Mwaro. Ces poteaux sont de nouveau tombés depuis un mois  alors qu’ils ont déjà causé un mort l’année dernière. Les habitants de Mbogora  demandent à la REGIDESO de relever ces poteaux  avant qu’il ne soit tard.

Ces poteaux tombés sont sur la colline Mbogora, zone de Muyange en commune Nyabihanga de la province Mwaro à peu près 700 mètres du centre de Mbogora. Selon les informations sur place, les habitants de cette localité craignent l’incident que peuvent causer ces poteaux. Ils donnent un exemple d’un cas  mortel de l’année dernière. « On a un problème de courant électrique à cause des poteaux qui tombent souvent. L’année dernière ces poteaux sont tombés. Il y avait des enfants qui jouaient tout près de ces poteaux qui étaient par terre et un enfant est mort électrocuté », rappelle un habitant.

Ces habitants de Mbogora indiquent qu’il y a d’autres poteaux qui sont tombés il y a un mois et disent que si rien n’est fait il peut y avoir un autre accident. « Ca fait déjà un mois que ces poteaux sont encore tombés.  Aucune réaction de la part de la REGIDESO. Nous supplions aux autorités administratives et à celles de la REGIDESO de résoudre ce problème avant qu’il ne soit tard parce que non seulement les enfants vont perdre leur vie mais également les adultes », insiste- t- il.

La REGIDESO Mwaro est dirigée à partir d’i Jenda, ce qui signifie que les bureaux de cette entreprise se situent à I Jenda. Par conséquent, les responsables de la REGIDESO habitent à i Jenda. Ces habitants s’inquiètent car, disent-ils, s’il arrive un problème, ils ne seront pas vite secourus.

La rédaction de la RPA a essayé de joindre, Dr. Ir Major Jean Albert MANIGOMBA, directeur de la REGIDESO, son téléphone sonnait sans que personne ne décroche.

Vols et maladies signalés au camp de réfugiés de Nduta suite à une ration insuffisante

Les vols et les maladies liées à la malnutrition sont les principaux problèmes qui menacent les réfugiés burundais du camp de Nduta en Tanzanie. Ces problèmes étant consécutifs à la  diminution de ration alimentaire de ces réfugiés.

Après la réduction de la ration alimentaire, les réfugiés burundais du camp de Nduta font savoir que des  vols se font remarquer de plus en plus dans le camp. Les toitures des maisons font partie des matériels les plus volés. Selon les réfugiés, tout cela montre les unes des conséquences de la diminution de leur ration. « Les conséquences sont multiples et se font déjà remarquées. Les vols sont devenus fréquents ici. Ils volent les bâches, les tôles des latrines et cela a entrainé la destruction de ces latrine. Maitenant,  nous n’avons plus les lieux d’aisance. Donc c’est un problème et tout cela résulte de la famine ».

En plus des maladies liées à la malnutrition qui dominent dans le camp, les parents font savoir que certains de leurs enfants ne se présentent plus à l’école à cause de la famine. « Nous sommes enfermés ici sans rien faire. La faim va nous tuer. Les maladies liées à la malnutrition sont très nombreuses ici. Les enfants ne vont plus à l’école. Comment peuvent- ils y aller sans avoir de quoi manger. Beaucoup n’exerce même plus car c’est interdit de sortir du camp. Nous demandons au HCR et aux autres organisations de nous venir en aide dans les meilleurs délais », se plaint un réfugié. 

Les informations en provenance du camp de Nduta font savoir que certains réfugiés ont déjà commencé à planifier de chercher un autre asile dans les pays voisins. Ils craignent que le HCR soit en train de chercher comment les faire rentrer au Burundi sans leur consentement.

La rédaction de la RPA n’a pas pu encore trouver les représentants des réfugiés ainsi que les responsables du camp pour s’exprimer à ce propos.

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