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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le déplacement entre les communes de Muyinga n’est pas aisé.

En province Muyinga, on signale  des difficultés de  mouvements entre différentes communes de ladite province.  Les véhicules  qui  déplacent le gens sont  insuffisants. Les habitants de  la province  demandent aux organes habilités de l’Etat de leur trouver des moyens de transport pour compléter  les initiatives des privés. 

Les voitures de type Probox assuraient d’habitude le transport des passagers à travers différentes communes de la province Muyinga ou pour aller dans une province voisine. Suite à la décision d’interdire le transport de plus de 4 passagers dans la voiture type Probox, certains propriétaires de voitures ont arrêté cette activité parce qu’ils ne gagnaient comme d’habitude. Notre source indique que c’est la population de ces communes qui paye les frais et manque des moyens de déplacement. « Les conséquences tombent sur la population  car personne ne peut plus arriver où il veut aller à temps.  Il n’y a que quelques véhicules en circulation et le nombre de  probox a diminué ».

Notre source ajoute qu’à défaut de voitures les habitants tentent de se déplacer à moto.  Mais, le  prix pour se déplacer à moto n’est pas abordable. « Comme solution, les passagers optent pour se déplacer à motos. Mais, le trajet qui d’habitude coûtait 500 francs burundais coûte actuellement 2000 francs burundais. Dans ce cas, vous acceptez de monter à deux sur une moto et de payer 1000 francs chacun. Sinon, un motard ne peut en aucun cas accepter de déplacer un seul passager à 1000 francs », précise notre source.

Les habitants de ces communes demandent au gouvernement de faire son mieux pour mettre à leur disposition les véhicules de transport en commun pouvant déplacer beaucoup de personnes

La croix rouge Burundi a volé au secours des victimes des inondations du Lac Tanganyika

La croix rouge Burundi a octroyé de nouvelles habitations à plus de deux cent familles victimes de la montée des eaux du lac Tanganyika. La province Rumonge a été la première à recevoir cette aide. En plus, les victimes de ces inondations vont bénéficier d’une aide financière qui va les aider dans leurs petits projets.

Certaines des familles victimes de la montée des eaux du lac Tanganyika en province Rumonge ont été assistées par la croix rouge notamment dans la construction de maisons. Ces habitants sont des communes  Muhuta et Nyanza lac où la croix rouge a construit soixante maisons, de la commune Bugarama où elle a construit quatre- vingt maisons et de la commune Rumonge où cent maisons ont été construites. Certaines familles viennent de passer deux jours dans ces maisons. La croix rouge Burundi compte construire 1000 maisons.  

Bien plus, les victimes vont  bénéficier différents effets et une assistance  financière. Selon la croix rouge, chaque ménage va bénéficier de 120 milles francs Burundais. Cette aide est destinée à plus de 5500 ménages victimes de la montée des eaux du lac Tanganyika. Il s’agit au total une enveloppe  de 6 78 millions et quarante mille francs burundais.        

Depuis le mois de Mars, la montée des eaux du lac Tanganyika a poussé plusieurs familles à abandonner leurs maisons, et quelques- unes ont même été obligées de demander de l’hébergement ailleurs. Les localités les plus touchées par cette catastrophe ont été les communes Muhuta, Bugarama et Rumonge de la province Rumonge et la commune de  Nyanza lac de la province Makamba. La province Bujumbura a été également touchée. 

La RN 3 sur le point d’être réhabilitée

La route nationale numéro 3 communément appelée Bujumbura- Rumonge  serait sur le point d’être réhabilitée. Les machines  et autres  engins à utiliser  sont déjà à l’endroit qui servira de  quartier général  de la coordination de travaux. Ce qui réjouit  les usagers de la route.

Le Lieu dénomme KWISHANGA en zone MINAGO de la commune RUMONGE a été choisi  comme  quartier général de coordination des travaux de réhabilitation  de la route nationale numéro  3 pour le tronçon  GITAZA –RUMONGE.

Les travaux proprement dits n’ont pas encore  démarré quoi que des mouvements des engins  et du personnel  du groupement SOGEA SATOM - GETRA  qui a gagné le marché  laissent croire au début imminent des travaux. « Les travaux n’ont pas encore démarré  mais les engins qui seront utilisés sont déjà sur place. C’est à MINAGO qu’ils sont parqués .Des panneaux des signalisations indiquant qu’il y a sorti des  camions lourds sont déjà  implantés. C’est qui nous fait passer que les travaux pourront incessamment démarrer

Certains usagers  de cette route espèrent  que le début des travaux  est pour très bientôt alors  que d’autres préfèrent attendre.

EL/Oui il y’a espoir que les travaux démarrent  bientôt les mouvements de camions et machines le prouve. Ils sont gares à KWISHANGA. Nous crayons qui apprêtent le matériel.

Ça fait longtemps depuis qu’ils nous trompent. Ils  ont promis la réhabilitation de  cette  route plusieurs fois mais ils ne joignent pas  la parole à l’acte. Nous préférons alors attendre le début effectif des travaux.

Le ministre de travaux public avait annoncé pour le début du mois d’aout les travaux de réhabilitation de cette route. Une annonce qui est venu après plusieurs autres  mais qui n’ont pas été respectées.

Les jeunes plaident pour avoir des crédits dans les banques sans hypothèques

Le manque d’emploi et de vision de développement dans l’avenir sont parmi les défis auxquels fait face la jeunesse burundaise.  A l’occasion de la journée mondiale de la jeunesse, les jeunes burundais demandent au gouvernement de s’impliquer davantage dans le domaine de la jeunesse et d’encourager les banques à octroyer des crédits aux jeunes sans toutefois exiger de garantie.

Les jeunes des différents coins du Burundi sont indignés par le fait que la journée qui leur a été dédiée est célébrée au moment où ils sont dans une situation de chômage et que les enfants de la rue deviennent de plus en plus nombreux. « Au Burundi,  la question de la jeunesse est extrêmement compliquée  car beaucoup de jeunes sont dans une situation de chômage.  Egalement, on enregistre un manque d’activités génératrices de revenus pour le développement de la jeunesse. C’est très dommage que la journée mondiale de la jeunesse arrive alors qu’on connaît un grand nombre d’enfants de la rue qui mendient encore », se lamente un jeune.

Les jeunes qui se sont confiés à notre rédaction  demandent au gouvernement de s’impliquer beaucoup plus dans le domaine de la jeunesse et d’encourager les banques à accorder des crédits aux jeunes sans hypothèque. « Nous demandons au gouvernement de s’impliquer davantage dans le domaine de la jeunesse et d’encourager les grands investisseurs à venir au Burundi pour la création d’emplois. Il faut également que le gouvernement incite les banques à accorder des crédits aux jeunes sans toutefois imposer de garanties », a insisté un représentant des jeunes.

Le chômage est plus élevé en milieu urbain qu’en milieu rural avec un taux au sens large de 14,7%. Par rapport à l’âge, le phénomène de chômage touche particulièrement les jeunes de 15 à 35 ans , c’est- à- dire 3,7% de la population burundaise.

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