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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

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Dans la commune Mukike de la province Bujumbura, la nuit dernière n’a pas été  facile pour les habitants du chef lieu de  la Commune à Kavovo. Des hommes armés non encore identifiés ont assassiné un commerçant répondant au nom de Muyuku Richard,  blessant son épouse et sa mère.

Des passages de groupes armés  sont signalés depuis un certain temps dans des localités de la province Rumonge, mais les autorités administratives et policières parlent des groupes de bandits.

Pontien BARUTWANAYO, ex-administrateur de la commune Isale de la Pronvince Bujumbura  a été tué ce samedi soir à  Rushubi chef-lieu de la commune. Il était en compagnie de 3 autres personnes dans un bar.

Un corps a été retrouvé ce matin dans la commune urbaine de Bwiza quartier Jabe dans un caniveau se trouvant à l’avenue de l’Imprimerie tout près des buraux de l’Assossiation ABUBEF JABE.

Selon des informations fournies par certains militaires Burundais basés en Somalie, le Caporal Chef Yves KARIKUMUTIMA, de matricule 68811,  a lancé ce mercredi deux grenades sur ses compagnons d’armes. Cela s’est passé dans une position de Maslha située à 14 km de la capitale Mogadiscio.

Ces 4 personnes tuées la nuit de mardi à mercredi seraient tous des jeunes du parti au pouvoir.  Ils ont été fusillés dans un bar dans la zone Musaga appartenant à un certain Abel natif de Gitega mais résident pour le moment dans cette zone du sud de la capitale. Selon les voisins de ces victimes, un groupe de personnes armées non encore identifiées est arrivé vers 22 heures dans le bar d’Abel qui serait affilié à la ligue des jeunes Imbonerakure du CNDD-FDD. Ces hommes armés ont tiré sur Abel avant d’en faire autant pour ses trois amis. Ces assassins sont par la suite repartis sans que la police et les forces de l’ordre qui sont dans les environs de la 2ème avenue de Musaga puissent intervenir.

Mais selon une autre source qui a requit l’anonymat, Abel aurait été tué par des gens qui ne le voyaient pas d’un bon œil.  Notre source précise qu’Abel aurait informé la police ce mardi dans la matinée où se trouvait une cache d’armes dans cette zone ; et ses assassins mécontents l’auraient tué pour avoir dévoilé cette cache. Ses amis auraient été victimes d’être en compagnie d’Abel au moment du meurtre, ajoute notre source sous l’anonymat.

Jusqu’à 10 heures de ce mercredi, ces 4 corps étaient encore sur le lieu du crime sous le regard curieux des passants.  Cette population de Musaga demande aux forces de l’ordre de faire de leur mieux pour les sécuriser ces jours-ci car il y a des caches d’armes qui sont découvertes dans cette zone sans que les propriétaires de ces armes soient identifiés.

L’insécurité perdure au Burundi depuis le début des manifestations contre le 3ème mandat du Président Nkurunziza, des manifestations qui ont fait une centaine de victimes principalement suite à la répression et plus de 150 000 réfugiés. Au début de ce mois d’août, c’est  l’ancien chef du Service National des Renseignements  le Lieutenant Général Adolphe Nshimirimana qui a été tué dans une attaque à la roquette et ce samedi l’ancien chef d’Etat major le colonel Jean Bikomagu a lui aussi été fusillé devant sa maison.

La population craint pour le futur à quelques jours de la prestation de serment du Président Pierre Nkurunziza  qui a choisi de briguer ce 3ème mandat malgré les contestations au niveau national et international.

L'ancien Chef d'État Major de l'armée le Colonel Jean Bikomagu a été assassiné ce samedi à son domicile sis à Kabondo aux alentours de midi. Le colonel à la retraite depuis plusieurs années rentrait chez lui après avoir participé à une messe.

Trois personnes ont été tuées dans la nuit de ce mercredi à jeudi. Un couple est décimé dans la commune Ntahangwa zone Kamenge alors qu'il revenait du bar Le manguier situé non loin du rond point de Kamenge. Le père de la famille s'appelait Egide Nduwayezu et était cadre à la REGIDESO. Sa femme Yvette Irakoze. Le mari était l’un des signataires de la correspondance des frondeurs du CNDD FDD adressée au Président Nkurunziza il y a quelques mois pour lui demander de ne pas se présenter à la présidentielle pour un 3ème mandat. Pour le moment, les auteurs de ce double assassinat ne sont pas connus.

L'autre personne tuée est Selemani Wilondja. Il a été tué dans une attaque à la grenade qui visait son véhicule, c’était ce mercredi soir sur la route Rumonge à côté de l'école Internationale et du Remhotel. Un homme qui était également à bord de ce véhicule a été blessé.

Cela est survenu au moment où des tirs et explosions de grenades se faisaient entendre principalement dans les quartiers contestataires. Ces informations sont confirmées par le porte-parole adjoint de la police Pierre Nkurikiye.

Pour la deuxième fois consécutive en moins de 48h, le quartier de JABE a été perquisitionné par la police lourdement armée ce mercredi. Personne n’a été autorisé à entrer ni  sortir de ce quartier. D’autres quartiers de la ville de Bujumbura ont été passés au peigne-fin sans oublier les communes de RANGO et MUHUTA de l’intérieur du Burundi.

Jabe encore une fois a été ceinturée par la police ce mercredi. Aucune issue pour entrer ou sortir du quartier que ce soit pour les résidents ou d’autres personnes venus d’ailleurs ; même les enfants n’étaient pas autorisés à se rendre à l’école. La police a passé à la fouille-perquisition des maisons de ce quartier. Les habitants de Jabe ne comprennent plus le but de cette opération en moins de 48h. Un commerçant détenant un petit kiosque dans ce quartier se lamente « depuis dimanche mon commerce va très mal. Je vendais dimanche quand les balles ont commencé à siffler. Certains de mes  clients sont partis en toute vitesse sans me payer. Lundi, toute la journée j’étais obligé de fermer à cause de la fouille-perquisition de la police » termine Gédéon. Plus loin, Mariam accompagnait ses fillettes à l’école HIMBAZA dite Kwa David. La police a ordonné à la mère de rentrer à la maison : «  Comment voulez-vous que nos enfants progressent alors qu’ils ne sont pas autorisés à aller en classe ? » s’interroge t-elle.

Bilan de cette fouille perquisition musclée

Dans le quartier JABE, « 6 personnes ont été arrêtées pour des raisons d’enquête. Une culotte militaire, une épée, une matraque, 5 litres de boissons prohibées déversés aussitôt par la police et 120 boules de chanvres saisies » dresse le porte-parole adjoint de la police en guise de bilan de deux jours d’opération. Selon Pierre Nkurikiye, « aussi longtemps que les balles continueront à se faire entendre dans ce quartier, nous ferons des fouilles perquisitions jusqu’à attraper ces criminels non encore identifiés ». Curieusement aucune arme n’a été saisie par la police. Dimanche dernier pendant plus de 3h, des coups de feu et explosions de grenades se faisaient entendre dans ce quartier.

A Cibitoke dans le quartier Mutakura « 4 personnes ont été arrêtées lors d’une fouille de la police. Sur la 4e avenue au N° 50, deux armes kalachnikov, 76 cartouches de kalachnikov, 420 cartouches de l’arme Mi-kalachnikov, 5 chargeurs garnis, des tenues militaires, 3 machettes, 1 grenade, des médicaments et de béquilles. Sur la 5è avenue au N° 32, une gourde militaire avec  549 balles et une arme kalachnikov ont été saisies par la police derrière une maison » affirme Pierre Nkurikiye, porte-parole adjoint de la police nationale.

Opération similaire à Gitega

Le chef du quartier RANGO dans la ville de Gitega précise qu’environ 300 policiers ont ceinturé le quartier depuis 3 heures du matin de ce mercredi. Ils ont commencé la fouille vers cinq heures du matin. Cette autorité à la base ajoute que rien n’a été trouvé comme arme, sauf 32 cartouches et une veste imperméable policière saisie au domicile d’une veuve du quartier. La veuve a été arrêtée par la police puis libérée vers midi de ce même mercredi. La veuve en question déclare qu’elle ne savait pas qu’il y avait des cartouches dans sa maison. Elle explique cependant que son mari, décédé en 2001, avait un fusil mais qu’il l’avait remis avant sa mort. Quant à l’imperméable, elle déclare qu’elle l’a acheté au marché de GITEGA et qu’elle la portait quand elle conduisait une moto d’une ONG qui l’avait embauchée. Cette femme explique qu’elle ne savait qu’il s’agissait d’un imperméable de police, de part sa couleur noire sans aucune inscription de police sur l’imperméable en question.

A Muhuta, une arme a été découverte par la police ce mardi, ajoute le porte-parole adjoint de la police.

Guerre des chiffres sur les personnes arrêtées et leur destination.

D’après le président de l’Association de lutte pour la défense des droits de l’homme Ligue ITEKA, 21 personnes ont été arrêtées dans le quartier JABE depuis lundi. Anschaire Nikoyagize accuse  la police d’amener ces personnes dans des endroits inconnus. Faux, rétorque le porte-parole adjoint de la police. Selon Pierre Nkurikiye, « les personnes arrêtées sont conduites dans les cachots de la police bien connus et la plupart des cas, ces personnes sont relâchées après interrogatoire ». Il ne nie cependant pas qu’il y a des personnes qui sont arrêtées par d’autres agents comme ceux du Service National des Renseignements et les forces de défense nationales. Il renvoie les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes d’aller demander la destination de ces individus aux porte-paroles de ces autres institutions.

 

Deux policiers blessés, 8 grenades ont explosé toute la nuit de ce dimanche et beaucoup de tirs ont été entendu dans les quartier de Jabe,  Cibitoke et Nyakabiga en mairie de Bujumbura. Ce lundi matin, la police a procédé à  fouille perquisition dans JABE.

 Déjà à 19h25 ce dimanche, des tirs de balles suivis des explosions de grenades retentissent. Durant presque 4 heures, ils perturbent la nuit des habitants de JABE. Simultanément Cibitoke et Nyakabiga réagissent de la même façon. JABE est quadrillée par la police et des messages  s’échangent sur les réseaux sociaux. La nuit a été longue pour ces personnes vivant dans ces quartiers à la pointe de la protestation contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.

Qui tirent sur qui ? « Difficile à répondre » dit un habitant de Jabe joint au téléphone,  la peur au ventre. Y a-t-il des dégâts matériels quand même ? « Une voiture a été brûlée sur l’avenue de l’Imprimerie » rétorque notre interlocuteur car il est impossible d’entrer  dans le quartier déjà sous surveillance policière ce lundi matin. Les effectifs de la  police sont nombreux sur toutes les rues et avenues  de Jabe. Une fouille perquisition est enclenchée par les éléments de la police très furieux. Personne n’entre ni ne sort de JABE. La police interdit tout curieux d’approcher son cordon. Les seuls moyens d’avoir des informations sont les contacts personnels et les réseaux sociaux.

Deux policiers blessés suivis de nombreuses arrestations

Joint au téléphone, le porte parole de la police nationale dresse un bilan de  2 policiers blessés par grenades. Selon Pierre Nkurikiye,  au total 8 grenades ont explosé dans toute la mairie de Bujumbura dont 4 dans le quartier Jabe, 3 dans la zone Cibitoke sur le tronçon partageant Kamenge et Cibitoke. La dernière grenade explosera dans Nyakabiga. Pierre Nkurikiye, affirme que ces grenades ont été lancées par des criminels non encore identifiés qu’il met sur le dos des participants dans les récentes manifestations. A propos de la voiture brûlée, donnée comme celle de Service National de  renseignements, le porte parole de la police dément cette information et dit qu’il s’agit d’une voiture SPACIO appartenant à un certain Joachim Ryakarika.

Des arrestations ont été opérées par la police. Les sources sur place parlent des personnes embarquées manu militari à bord des véhicules vers une destination inconnue. Des parents étaient forts inquiets du départ de leurs enfants. Ils pleuraient parce qu’ils craignaient leurs exécutions.

Toujours à Jabe, la nuit de ce vendredi à samedi, des tirs à balles réelles et explosions de grenades ont  causé de dégâts matériels dans Jabe et un véhicule qui serait de la Présidence de la République a été brûlé sur l’avenue de la Jeunesse non loin de la Paroisse catholique  Saint Sauveur de Nyakabiga.

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