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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

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L'actuelle situation d’insécurité au Burundi pousse les trafiquants d'enfants à profiter du chaos pour se livrer au trafic d'enfants. L'association SOJPAE lance un appel aux parents d'être vigilants pour s'opposer à cette pratique honteuse. Les organisations de la société civile burundaise et les agences onusiennes suivent de très près ce trafic, quand les pouvoirs publics sont distraits par l'état de crise au Burundi.

La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples a adopté ce lundi une résolution sur le Burundi. C’était au cours de la 57ème Session ordinaire tenue à Banjul en Gambie où les experts en droits de l’homme ont conclu sur « l’urgence d’effectuer une mission d’établissement des faits au Burundi ». Elle se dit entre autre « préoccupée par la situation des droits de l’homme, la perte de vies et l’aggravation de la situation humanitaire causant le déplacement discontinu de personnes et un flux considérable de réfugiés vers les pays voisins ».

« Un manque de professionnalisme de la police, un discours alarmant du Président de la République, et comme conséquence des meurtres qui s’augmentent au jour le jour à Bujumbura », fait remarquer Human Rights Watch dans sa déclaration de ce 10 Novembre. Les forces de sécurité burundaises sont pointées du doigt par le directeur de la division Afrique à HRW dans de nombreuses violations des droits humains, des violations imputées par contre à des « criminels » et des « terroristes » selon la terminologie des autorités burundaises ; et du coup, ces crimes passent sous silence fait remarquer Human Rights Watch.

L’Office du Haut-Commissariat des Droits de l’homme au Burundi a remis du matériel au réseau national des observateurs des droits de l'homme de la région centre Est-ce lundi à Gitega. Le matériel reçu par les Membres du Réseau National des Droits de l'Homme région centre Est   était constitué des ordinateurs portables et de leurs accessoires, dont des modems.

La police a ce mercredi concrétisé sa décision d'isolement des 28 présumés putschistes détenus dans la  prison centrale de GITEGA. Pas de résistance de la population comme ça a été le cas ce mardi et ce lundi.

Dans sa résolution en 20 points datée du 29 Septembre 2015, le conseil des droits de l’homme, dans un langage diplomatique, dresse un tableau sombre des droits de l’homme au Burundi et invite toutes les parties prenantes à recourir au dialogue pour l’apaisement des tensions au Burundi.

Le climat était à nouveau tendu dans la prison centrale de GITEGA ce mardi matin. A l'origine, tout comme ce lundi, plusieurs policiers prêts a pénétrer dans cette enceinte pour passer à l'isolement des 28 présumés putschistes.

La police a de nouveau échoué à isoler les vingt-huit présumés putschistes détenus dans la prison centrale de GITEGA ce lundi. Les prisonniers ont résisté à cette décision en lançant des pierres et morceaux de bois aux policiers et en poussant beaucoup de cris.

Depuis le déploiement des unités de la police du GMIR à Makamba, des cas de viol se sont multipliés. Des sources concordantes à Makamba indexent des personnes portant des tenues policières.

Approché par la rédaction de la RPA, une des victimes, âgée de 15 ans, accepte de raconter son calvaire : « un policier m’a arrêté près de chez moi sous prétexte : la carte d’identité ou d’étudiant. Je lui ai expliqué que je ne l’avais pas sur moi, qu’il me laisse entrer dans la maison pour la prendre. Mais il a refusé et m’a intimé l’ordre de le suivre. »

Le policier l’a conduit dans les marais. Inquiétée, la victime de demander si c’était le nouveau chemin qui mène au poste de police, elle qui croyait que c’était leur destination. C’est là que le malheur lui est tombé dessus, se rappelle la source de la RPA.

« Tentant de crier au secours, il a couvert ma bouche par sa main, pour que ma voix ne sorte pas. »

J’ai décidé de porter plainte, poursuit la victime. « Je l’ai fait pour que les responsables soient punis, et ainsi aider à protéger mes concitoyennes de ce crime. »

Depuis l’arrivée du Groupement Mobile d’Intervention Rapide (GMIR), la population de la commune Kibago de la Province Makamba vit un règne de la terreur. Une population qui se dit battue et spoliée de son argent avec la complicité de l’administration locale. Un harcèlement qui viserait spécialement la composante tutsie de la commune et certains membres de l’opposition.

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