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Nième appel des États-Unis au dialogue interburundais, un dialogue qui cadre avec les accords d'Arusha
Selon le département américain, les accords d'Arusha signés il y a quinze ans avaient permis d'obtenir un gouvernement qui représente et sert tous les burundais.
Le Gouvernement tente de stopper le CNARED à tout prix
Difficile pour les membres de la plateforme opposée au troisième mandat de Pierre Nkurunziza CNARED de se déplacer à l’étranger. Après l’ancien porte-parole du parti CNDD-FDD et l’ancien Président de l’Assemblée Nationale Jean Minani, c’était au tour ce week-end de l’ancien Chef d’Etat Sylvestre Ntibantunganya d’être bloqué sur ordre du pouvoir de Bujumbura.
Répression dans les quartiers contestataires : les mêmes causes risquent de produire les mêmes effets.
Dans une analyse parue récemment, International Crisis Group (ICG) parlait du Burundi comme une bombe géopolitique qui risquait d’avoir des conséquences négatives sur la stabilité sous-régionale. Déjà, sans atteindre l’ampleur de l’exode des refugiés irakiens, syriens et afghans obligés de traverser les déserts et la mer à leur risque et péril, les exilés Burundais commencent à submerger l’Afrique de l’Est : deux cent mille au Rwanda et cinquante mille en Tanzanie. Du point de vue statistique, cette présence pèse sur l’économie et les eco-systèmes des pays d’accueil, même si l’hospitalité leur reste accordée. Pour cause, ces pays d’accueil suivent de près la situation du Burundi de même que la communauté internationale qui avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur le risque d’explosion du Burundi.
Une employée Burundaise de l’Union Africaine abuse des logos de l’Organisation à l’insu de sa hiérarchie
La Chef de Cabinet du Représentant Spécial de l’Union Africaine en Somalie a écrit au Président de la République Pierre Nkurunziza pour le féliciter suite à sa prestation de serment. Mais il semble que Mme Epiphanie Kabushemeye-Ntamwana ait abusé des insignes officielles de l’Union Africaine sans autorisation.
« L’Accord d’Arusha sont violés au plus haut sommet de l’Etat. Et tant que cela arrangera le parti ou les hommes au pouvoir, cela risque d’entraîner une violation systématique de la loi et son institutionnalisation ».
La crise au Burundi: un risque régional, selon le Directeur Afrique Centrale de l’ICG.
Le Burundi est passé d’une crise électorale à une pré-guérilla depuis les présidentielles, exprime Thierry Vircoulon, directeur Afrique Centrale de l’ICG. Pour cet analyste de l’organisation internationale de prévention et de résolution des conflits, Pierre NKURUNZIZA n’a pas seulement violé la Constitution, il s’est également assuré de l’absence du pluralisme pendant le processus électoral.
Le parti UPRONA aile Charles Nditije ne reconnait pas le nouveau Gouvernement de Pierre Nkurunziza qui a prêté serment ce mardi. Pour Tatien Sibomana, port- parole de ce parti, les institutions issues des élections de juin 2015 sont inconstitutionnelles et illégales. Mais le parti au pouvoir et ses membres jubilent après leur forcing.
Kirundo : Un ancien député du CNDD-FDD aujourd'hui leader du MSD dans la région centre emprisonné depuis 5 jours
Cette personnalité arrêtée répond au nom de Vincent Gahungu. Il a été arrêté dimanche aux environs de la frontière burundo-rwandaise précisément en commune Busoni quand il essayait de fuir. Tombé d'abord dans les mains des jeunes Imbonerakure du parti au pouvoir, il a été remis à la police puis au Procureur de Kirundo.
« Serment anticipé, Serment sans légitimité populaire »
Les organisations de la société civile burundaise réunies au sein de la campagne « HALTE AU TROISIEME MANDAT » s’inscrivent en faux et rejettent catégoriquement le troisième serment du président Pierre NKURUNZIZA, serment taxé d’illégitimité populaire.
26 Août 2015, journée hautement symbolique.
La date du 26 Août 2015 au Burundi est considérée officiellement comme la fin du deuxième mandat de Nkurunziza. De ce fait, l’opposition et la société civile avancent l’argument de sa présence illégale au pouvoir et de sa légitimité pour le contester.
Déjà, les chancelleries occidentales ont pris note de l’importance de cette date. La Belgique dans un communiqué, conseille à ses ressortissants d’observer la plus grande vigilance et de restreindre les déplacements dans la capitale et l’intérieur du pays. D’autres sources parlent de l’exil de nombreux Burundais inquiets d’incidents qui peuvent survenir à l’annonce de cette date. Une radio locale à Kigali parle d’au moins une centaine de personnes qui traversent la frontière par jour depuis l’investiture de Pierre Nkurunziza.
Pour rappel, le Conseil National pour le Respect des Accords d’Arusha et le Rétablissement d’un Etat de Droit (CNARED) avait sommé Nkurunziza de remettre le pouvoir avant cette date, sinon il porterait la responsabilité de tous les maux capables de s’abattre sur le pays.