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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

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Alors que l’Accord d’Arusha a été vidé de sa substance par ce que l’opposition qualifie putsch constitutionnel de Pierre Nkurunziza, des manœuvres visant l’épuration ethnique au sein des forces de la défense nationale sont en cours : tueries, arrestations, tortures et enlèvements sont le lot quotidien des militaires issus de des ex-Forces Armées Burundaises (FAB).

Les Etats-Unis d’Amérique prônent le dialogue entre les différents acteurs de la crise burundaise dans les meilleurs délais. Selon le représentant spécial de Barack Obama dans la région des grands lacs, Thomas Periello, ce dialogue inclusif doit reprendre le plus vite possible et Pierre Nkurunziza doit y jouer un rôle important pour éviter que la situation ne dégénère.

Les rescapés et ceux qui ont perdu les leurs n'ont pas rendu hommages aux victimes de la crise Ntega-Marangara comme à l'accoutumée le 15 août. Toutes ces personnes avaient l'habitude de se rassembler pour se remémorer de se qui s'est passé dans cette tragique crise qui a débuté avec le 15 août 1988.

Une scène inhabituelle a été observée à Kamenge à  la gare du nord le matin de ce Dimanche 9/8. Après une marche manifestation des jeunes Imbonerakure et certains habitants des quartiers de la capitale comme kinama et kamenge vers le lieu ou le général Adolphe Nshimirimana a été tué, un silence absolu et un calme inquiétant ont été observés.

Depuis 2005 dès l’accession du CNDD-FDD à la tête du pouvoir, le nom du Général Adolphe NSHIMIRIMANA a toujours été cité comme l’éminence grise  à la base de tous les actes d’envergure, qu’il s’agisse de la formation des gouvernements successifs ou de l’organisation des crimes d’Etat.

Au fur et à mesure de la progression répressive du régime, Adolphe NSHIMIRIMANA a toujours été pointé du doigt comme instigateurs des crimes de sang, assassinats ciblés et d’autres financiers ou mafieux.

Petit a petit, le pouvoir d’Adolphe NSHIMIRIMANA s’est  étendu par la terreur et a imposé la philosophie de l’allégeance au CNDD-FDD par la peur. Toutefois son côté populiste était applaudi par une foule de quémandeurs. Ce 2 Aout  aux alentours de  huit heures du matin, la nouvelle de son assassinat est tombée ; qu’il venait d’être abattu par un cammando non encore identifié. A partir de cet instant, pour les observateurs de la galaxie CNDD-FDD, le pouvoir venait d’être atteint en plein cœur.

D’après des informations proches des cadres du CNDD-FDD, cette disparition du  Général Adolphe NSHIMIRIMANA risque de précipiter l’effondrement du pouvoir NKURUNZIZA. Les mêmes informations notent que cet assassinat crée une peur panique au sein du régime.

La mort d’Adolphe NSHIMIRIMANA annonce le début de l’effondrement du système CNDD-FDD dont il était la pierre angulaire.

De ce fait, militaires et policiers du CNDD-FDD ont déjà manifesté leur désapprobation de certaines décisions du pouvoir allant dans le sens de venger la mort d’Adolphe NSHIMIRIMANA.

Nous assistons là à l’affrontement de deux camps. L’un penche pour une répression sélective qui ciblerait certaines grandes figures politiques ou militaires taxées d’anti troisième mandat ; l’autre pense que cette stratégie de l’effet boomerang du retour du balancier de la violence contre son propre camp a attiré les foudres qui se sont abattues sur le Général Adolphe NSHIMIRIMANA. A cet effet, le deuxième courant prône une démarche pacifique de négociation avec l’opposition en vue de restaurer un climat de concorde dans le pays.

Sans trop nous étendre sur ce sujet, la même source observe ce comportement de colombe au sein des corps de défense et de sécurité.

                La date et le lieu de l’enterrement du Général Adolphe NSHIMIRIMANA  toujours bloqués par cette forte décision.

La même source parle d’une discorde au sein des dinosaures du CNDD-FDD qui ne sont pas encore parvenus à s’étendre sur le lieu et la date des funérailles du Général Adolphe NSHIMIRIMANA.

Certains souhaitent qu’il soit enterré au mausolée des martyrs de la Démocratie appelé communément « kwa NDADAYE », d’autres suggèrent qu’il soit inhumé dans la permanence du CNDD-FDD pour avoir symbolisé sa puissance, enfin les derniers proposent la domiciliation de son dernier repos a la place de l’Indépendance.

Bref tous ces courants sont divisés et sont hantés par l’appréhension de leur proche avenir, de celui de leur propre famille politique et surtout de leur propre sécurité physique. Toujours est-il qu’en dépit de toutes ces divergences, des gens continuent d’être assassines impunément à Bujumbura après la mort du Général Adolphe NSHIMIRIMANA.

A côté de l’attentat qui a failli couter la vie au célèbre défenseur des droits humains Pierre Claver MBONIMPA, une dizaine d’autres personnes ont été tuées  à Buterre, Kabezi, Kanyosha et Cibitoke. Visiblement des mobiles politiques se cachent derrière ces crimes.

Léonie Ndikumagenge, représentante du collectifs des associations et Ongs féminines du Burundi (CAFOB) et  Késie Bagumako de l’association des femmes rapatriées du Burundi (AFRA) en province de Rumonge indiquent que deux hommes ont été élus administrateurs  des communes de Bugarama et Buyengero en contradiction avec les prévisions de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

A contrario des propos du Président de la République qui faisait l’éloge d’un ancien maquisard devenu chef d’Etat-major de la rébellion du CNDD-FDD, Adolphe Nshimirimana apparait plutôt comme un sanguinaire connu pour avoir trempé dans de nombreuses exécutions extra-judiciaires. C’était à l’époque où il dirigeait le Service National des Renseignements jusqu’à Novembre 2014.

Le pouvoir se félicite de l’entrée d’Agathon RWASA avec un costume taillé sur pièces pour lui. Même si le président de l’Assemblée Nationale, Pascal NYABENDA dit que les divergences avec l’ancien chef rebelle vont trouver un terrain d’entente, le destin funeste de son nouvel allié est scellé à jamais.

C’est après l’adoption du Règlement d’ordre intérieur de l’Assemblée Nationales que les députés sont passés à l’élection de leur nouveau bureau. Au Palais des Congrès de Kigobe, 112 députés étaient présents. Le jeu semble joué d’avance et c’est sans surprise que les candidatures aux postes à pourvoir sont uniques.

Cette chasse a débuté avec la fin des manifestations contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Actuellement, ces militants se disent inquiets des arrestations jugées injustes. Ils sont accusés de collaborer avec les mouvements insurrectionnels. La police avance des raisons d’enquêtes.

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