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Les travaux de l’Assemblée nationale bloqués
Le projet de loi portant révision du code forestier n’a pas été analysé ce jeudi matin comme prévu à l’Assemblée nationale. Le quorum n’a pas été atteint. Cela devient répétitif. Le président de l’Assemblée nationale évoque des documents pour se faire élire que certains députés recherchent, raison selon lui, des absences répétitives de certains députés à l’hémicycle. Seuls 51 députés étaient présents à l’hémicycle de Kigobe. Dans la salle, Pie Ntavyohanyuma, président de l’Assemblée nationale, demande d’attendre les autres députés pour atteindre le quorum exigé par la loi mais ces derniers ne viendront jamais. Vous saurez que le mandat des députés expire avec ce mois d’avril.
La coalition « des indépendants de l’espoir » soutient tous ceux qui voudraient barrer la route au troisième mandat du président Nkurunziza. C’est du moins le contenu d’un communiqué de presse de cette coalition. Les indépendants de l’espoir disent qu’ils vont se joindre aux autres dans les manifestations contre le troisième mandat, annonce Tatien Sibomana, porte-parole de cette coalition. Dans ce communiqué, ces indépendants demandent aux forces de l’ordre de sécuriser les manifestants..
Entretemps, la police a fouillé ce mercredi matin l’hôtel Top Hill du docteur Jean Minani, président du parti FRODEBU Nyakuri. Cette action est lié à l’appel à manifestation par le docteur Jean Minani avec d’autres leaders politiques contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Selon le docteur Jean Minani, cette démarche de la police est peine perdue.
Le président de la Cour Constitutionnelle se garde de tout commentaire à propos des informations faisant
Le parti CNDD-FDD aurait prévu de faire une manifestation ce samedi dans la capitale Bujumbura. Selon des informations en possession de la RPA, la
Condamnation des propos du porte-parole du parti CNDD-FDD
Les propos du porte-parole du parti CNDD-FDD à l’endroit des Bagumyabanga anti troisième mandat de Nkurunziza visent à les provoquer et à les intimider. Selon Gertrude Kazoviyo, analyste des discours, cela démontre le regret de Gélase Ndabirabe de ne pas pouvoir éliminer physiquement les frondeurs. Aussi, il est évident qu’un lien peut être fait entre ce discours incendiaire et la distribution d’armes aux jeunes du parti au pouvoir signalée ici et là dans le pays, ajoute Gertrude Kazoviyo.
Pour François Bizimana, politicien et ancien député de l’EALA, la justice burundaise devrait se saisir et prendre des mesures contre le sénateur et porte-parole du CNDD-FDD, Gélase Ndabirabe. Pour lui, ce serait conforme aux ordres donnés par le président de la République. Qui aime bien châtie bien, rappelle l’ancien député. François Bizimana appelle aussi la justice internationale à se saisir du cas.
De son côté, l’Association Chrétienne pour l’Abolition de la Torture et de la peine de mort se dit scandalisée par les propos tenus par le sénateur Daniel Gélase Ndabirabe, porte-parole du CNDD-FDD. Pour Armel Niyongere, président de l’ACAT-Burundi, le sénateur Daniel Gélase Ndabirabe doit demander pardon aux Burundais et à la Communauté internationale car ces propos ne sont pas dignes d’un élu du peuple.
Les positions se durcissent au sein du parti CNDD-FDD
Les militants du parti CNDD-FDD qui ont dernièrement réclamé la tenue d’un congrès pour élire leur candidat aux prochaines présidentielles n’en ont pas les prérogatives car ayant été exclus de ce parti. Réaction du porte-parole du parti CNDD-FDD. Gélase Ndabirabe annonce également que Jérémie Ngendakumana, ancien président du CNDD-FDD qui a qualifié d’illégale l’exclusion de ces Bagumyabanga s’est lui aussi écarté de l’idéologie de leur parti. Lui aussi devra attendre le sort qui lui est réservé, a indiqué Gélase Ndabirabe, nouveau porte-parole du parti CNDD-FDD.
La Commission Electorale CENI n’a pas encore enregistré de dépôts de candidatures des communales à une journée de la date limite. C’est ce qu’annonce le porte-parole de la CENI, Prosper Ntahorwamiye qui déclare que le principal blocage est la réticence de certains administrateurs communaux à donner des attestations de résidence. La CENI n’exclut pas un prolongement des délais s’il s’avère nécessaire. La CENI précise que ce délai limite de dépôts des candidatures pour ce mercredi est aussi valable pour la nouvelle province de Rumonge car les délimitations de ses communes n’ont pas changé. Aussi, la CENII annonce que les listes des électeurs inscrits lors du réenrôlement provisoire sont affichées depuis ce mardi et que 3 jours de recours sont prévus.
A Gitega, aucun dossier des candidats conseillers communaux et députés n’était déposé à la CEPI jusqu’à 11h de ce mardi. Les représentants des partis politiques, les indépendants et les coalitions des partis politiques demandent à la CENI de prolonger d’au moins 2 semaines le délai de dépôt des dossiers.
Dans la province Kayanza, les dossiers des candidats aux élections des conseils communaux arrivent à la Commission Electorale Provinciale Indépendante de manière irrégulière. Les politiciens disent que les pièces administratives nécessaires coutent chères au moment où elles devraient être distribuées gratuitement comme l’a proposé le président de la CEPI.
Même situation dans la province Bujumbura-mairie, aucun dossier de candidats aux élections communales n’a été jusqu’ici déposé au bureau de la CEPI. C’est le constat fait par la RPA ce mardi matin. Cette situation est ainsi alors que la date limite de dépôt des candidatures pour les élections communales est fixée à ce mercredi 8 avril à 17h. Le constat est le même au niveau de la CEPI Bujumbura dit rural.
Purge aussi au sein des diplomates ?
Le représentant de l’Union Africaine au Burundi a été rappelé et n’est plus sur le sol burundais depuis ce vendredi. Selon Daniel Kabuto, porte-parole du ministère des Relations extérieures, l’ambassadeur Boubacar Diarra est rappelé pour s’être écarté des missions lui assignées.
D’autres informations font toutefois savoir que ce représentant de l’Union Africaine au Burundi et dans la région des grands lacs est victime de son opposition au troisième mandat de Nkurunziza, opposition qu’il aurait déjà exprimé clairement.
Le Burundi commémore 21 ans après l’assassinat du président Cyprien Ntaryamira. Une messe en sa mémoire, un dépôt de gerbe de fleurs et son discours a été auditionné sur sa tombe où étaient présents le chef de l’Etat burundais et d’autres hautes autorités du pays et diplomates accrédités à Bujumbura. Dans son bref règne, le président Cyprien Ntaryamira trouvait plus que nécessaire de rétablir la discipline dans tous les secteurs du pays au moment où le Burundi plongeait dans une guerre civile après l’assassinat du président Melchior Ndadaye.
Homme de conviction fidèle en amitié et grand travailleur pour ceux qui l’ont connu, Cyprien Ntaryamira est né en commune Mubimbi de la province Bujumbura. Tout petit, il fait l'école primaire à Rushubi jusqu'en 1968, et puis le secondaire au collège du Saint-Esprit de Bujumbura. En 1972, il se réfugie au Rwanda où il continue l'école secondaire de 1973 à 1976, à Kigali. C'est en 1982 qu'il obtient son diplôme d'ingénieur agronome à l'université nationale du Rwanda, à Butare. C'est en mars 1983 qu'il rentre dans son pays natal, le Burundi, pour travailler au ministère de l'Agriculture. En 1985, il est emprisonné pour des motifs politiques, sous le régime de Jean Baptiste Bagaza. En août 1986, à Gitega, il devient un des membres fondateurs du parti Front pour la démocratie du Burundi (FRODEBU), avec Melchior Ndadaye. Il devient membre du bureau politique. Lors des premières élections démocratiques du pays, en 1993, son parti gagne les élections en battant l'Union pour le progrès national (UPRONA), avec un pourcentage de 64 contre 32 de l'UPRONA. Cyprien Ntaryamira est alors nommé ministre de l'Agriculture dans le gouvernement de Sylvie, sous la présidence de Melchior Ndadaye. Devenu président du Burundi, après l'assassinat de Melchior Ndadaye, Cyprien Ntaryamira a péri dans l'événement initial du génocide, l’attentat contre l’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana. Cyprien Ntaryamira a laissé une veuve et 3 filles.
Délai trop court pour se procurer son dossier de candidature
Les partis réunis au sein du Rassemblement Nationale pour le Changement « RANAC » demande à la CENI de prolonger au moins d’une semaine la période du dépôt des dossiers des candidatures communales et aux législatives. Tassien Sibomana qui est l’un des porte-paroles du RANAC, dit qu’il n’est pas facile d’accéder aux documents suite à l’indisponibilité de certains administrateurs qui doivent apposer leurs signatures, sans oublier l’extrait du casier judiciaire qui est livré seulement à Bujumbura. Le RANAC dit que les candidats aux législatives devront avoir un diplôme universitaire. La période de dépôt des dossiers comme l’a prévu la CENI c’est jusqu’au 8 avril pour les communales, jusqu’au 13 avril pour les législatives.