Partant d’abord des dispositions générales, la 1ère nuance réside sur l’ordre des élections.
En 2015, on a commencé par les élections des députés et des conseillers communaux qui ont eu lieu le même jour.
Les élections présidentielles en ont suivi.
Puis en 3ème lieu ont eu lieu les élections des sénateurs, pour terminer en 4ème position avec les élections des membres des conseillers des collines et des quartiers.
Par contre, l’ordre établi pour 2020 est le suivant : On commence avec les élections présidentielles et les élections des députés et des conseillers communaux qui auront lieu toutes le même jour. S’en suivra en 2ème lieu les élections des sénateurs pour terminer en 3ème position avec les élections des membres des conseils de collines et de quartiers.
Ainsi donc, au chapitre 4 consacré à la campagne électorale, en son article 29, le code électoral promulgué le 3 Juin 2014 stipulait que seuls les candidats des partis régulièrement constitués et les candidats indépendants inscrits sont autorisés à organiser des réunions électorales.
Mais, le code électoral promulgué le 20 Mai 2019 y ajoute les coalitions des partis politiques régulièrement constitués.
Au chapitre 2 qui parle des conditions d’éligibilités et des causes d’inéligibilités et d’incompatibilité, dans son article 94, pour être candidat aux fonctions de président de la république le point b et c du code électorale de 2015,
indique respectivement qu’il faut être de nationalité burundaise de naissance,
puis être âgé de 35 ans révolu au moment de l’élection. Quant au nouveau code pour 2020, l’on précise qu’il faut jouir uniquement de la nationalité burundaise d’origine, et être âgé de 40ans révolu au moment de l’élection.
S’agissant de dispositions particulières aux élections présidentielles, au moment où l’article 89 du code électoral de 2014 véhiculait un mandat présidentiel de cinq ans, renouvelable une seule fois, celui de 2020 autorise plutôt un mandat de sept ans renouvelables.
Mais cette fois-ci, sans toutefois en préciser le nombre de fois. Quant à la caution exigée et déposée par le candidat sur le compte du trésor public, elle est passée de 15 millions de francs burundais en 2015, à 30 millions de francs burundais en 2020.