Ces réfugiés Congolais du camp de Musasa indiquent que la ration de 7 kilogrammes de haricot et de farine par famille ne peuvent pas couvrir tout un mois. Ils font également savoir que même les médicaments manquent cruellement dans ce camp, à tel point que lorsqu’une personne souffre de la malaria, on lui donne du paracétamol seulement.
Tous ces problèmes ont été évoqués lors de la visite du patron du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés, HCR en sigle. Ces réfugiés Congolais ont aussi parlé de la lenteur pour leur réinstallation vu que sur 8.000 réfugiés de ce camp, 20 familles seulement ont été transférées dans d’autres pays depuis 2007.
Réagissant aux préoccupations de ces réfugiés, Filippo Grandi le numéro un du HCR a promis de tout faire pour que ces derniers soient autonomes, notamment en leur apprenant des métiers. Concernant le transfert dans les pays comme le Canada ou les Etats-Unis d'Amérique, Filippo Grandi leur demande de prendre leur mal en patience et d’attendre la fin des conflits pour retourner chez eux en République Démocratique du Congo.
Le patron du HCR n’a pas manqué de remercier le Burundi pour son hospitalité, et ce malgré le peu de moyen qu’il a à sa disposition. Pour rappel, lors de cette visite, le patron du HCR était accompagné par leurs partenaires techniques et financiers.