Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Plus d’un million de burundais frappés par la famine

juin 19, 2018
Rate this item
(0 votes)

Environ 15% de la population burundaise aurait été en besoin d’assistance alimentaire pour la période d’Avril à Mai. L’alerte est de l’OCHA dans un rapport rendu public au cours de ce mois de juin. Parmi les causes de cette insécurité alimentaire, l’OCHA relève plusieurs facteurs entre autres la dépréciation de la monnaie locale.

Selon le rapport de l’OCHA, les projections du Cadre Intégré de Classification de la Sécurité Alimentaire (IPC), révèlent que les burundais qui sont en insécurité alimentaire s’élèvent à environ 1.67 millions. Ils étaient en phase 3, une phase considérée comme phase de crise, et sont en besoin d’assistance humanitaire pour la période d’Avril à Mai 2018. Et cela, même en période de récolte et post récolte.

 

Selon ce rapport de l’OCHA, la commune de Kinyinya en province Ruyigi est la seule partie du pays qui est reconnue comme étant en crise alimentaire. Le rapport précise que cette commune a été particulièrement frappée par le déficit hydrique, l’attaque des chenilles légionnaires sur le maïs, les vents violents et la grêle. Ce rapport inventorie d’autres facteurs tels que la peste des petits ruminants, localisée dans les provinces de Karusi, Kirundo, Gitega, Muramvya et Mwaro. Les opportunités économiques limitées ainsi que la dépréciation de la monnaie locale réduisant les échanges commerciaux exacerbent davantage le niveau de vulnérabilité des ménages.

 

Par ailleurs, le rapport de l’IPC relève aussi des problématiques structurelles telles que le faible accès à la terre en raison de la forte densité de la population, la perte de fertilité des sols, les faibles rendements ainsi que la faible qualité de la production et de la consommation alimentaire.

 

OCHA déplore le fait que le manque de financement du Plan de Réponse Humanitaire pour le Burundi reste un obstacle majeur à la mise en œuvre des activités. Ainsi, il encourage vivement les bailleurs de fonds à enregistrer leurs contributions auprès de FTS, la branche de l’OCHA chargée de collecter les aides humanitaires.

Leave a comment

Make sure you enter all the required information, indicated by an asterisk (*). HTML code is not allowed.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 310 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech