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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les habitants de Gatumba craignent pour leur santé après plus de deux mois sans eau potable

juillet 26, 2018
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Le manque de l’eau potable est devenu un casse-tête en zone Gatumba, commune Mutimbuzi de la province Bujumbura. Passés plus de deux mois sans eau potable, les habitants de cette localité se rabattent sur les eaux de rivières. Inquiète pour leur santé, cette population craint d’attraper des maladies des mains et demandent l’aide des ONG’s.

Cette pénurie d’eau a commencé à se manifester depuis le mois de Mai. La population de la zone Gatumba dit avoir opté à utiliser l’eau des rivières et ruisseaux, que ce soit pour la cuisson ou pour s’abreuver. Les plus nantis, eux, achètent l’eau potable par bidon dans les communes et zones avoisinantes, et ce à des prix exorbitants, comme le révèle l’un d’entre eux. « On a commencé à manquer l’eau de robinet depuis le mois de Mai. Les gens commencent à boire et utiliser l’eau des puits ou l’eau du lac Tanganyika. Mais pour ceux qui ont des moyens, ils vont l’acheter à Rukaramu, à Kajaga, à Ngagara ou à Kinama. Un seul bidon de 20 litres s’achète à 2.000 franc burundais. »

 

Les habitants de la zone Gatumba disent avoir soumis cette question aux autorités administratives, ce qui fut peine perdue vu que le problème n’a jamais été résolu. « Le chef de zone Gatumba a dernièrement convoqué une réunion. Et, au cours des échanges, les chefs collinaires ont soulevé cette problématique d’eau potable, mais la question est restée sans réponse. »

 

Ces habitants font appel aux ONG’s œuvrant dans cette localité pour qu’elles les assistent en eau potable afin d’éviter des maladies des mains sales. « A ces ONG’s partenaire du Burundi, nous les implorons pour qu’elles nous viennent en aide et nous apporte de l’eau potable. Sinon, la population de la zone Gatumba risque d’être décimée par le choléra, la dysenterie ou encore d’autres maladies dues au manque d’hygiène. » Se désespère une de nos sources sur place.

 

Contacté à propos, Hussein NTAHETWA, chef de zone Gatumba, au lieu d’être préoccupé par le sort de ses administrés, s’en est pris à eux pour en avoir parlé aux médias.                             

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