police qui l’a passé au tabac, le blessant grièvement au visage. La population en colère à Kamenge ainsi que l’administrateur communal demandent des sanctions sévères à l’endroit des policiers qui se méconduisent de cette façon.
Après formation d’un attroupement, les habitants du quartier Teza se sont opposés contre les policiers qui partaient avec un commissaire qui a sérieusement battu un citoyen qui se trouvait au snack bar Iwabo w’Abasigaye de l’administrateur général du Service national des renseignements, Lieutenant général Adolphe Nshimirimana. Comme nous l’avions constaté, cet homme saigné au niveau de la bouche et des oreilles, agonisant et allongé par terre. Cet habitant de la commune Kamenge a assisté impuissant à la torture infligé à cet homme témoigne : « Les échauffourées ont commencé au snack bar du « général » vers 5h du matin. Celui qui était torturé était au comptoir avec son ami. Il a dit à son ami qu’il est ivre. Le commissaire était à côté et a cru que c’est lui qu’on parlait. Il est venu et il a giflé cet habitant et il est tombé par terre. Puis les amis du commissaire l’ont sérieusement roué de coup jusqu’à perdre connaissance. »
Selon les habitants de la commune Kamenge, cet officier de la PNB s’appellerait commissaire Bosco, il était encore en tenue policière visiblement ivre. Il a été embarqué par des policiers de la protection civile de même pour la victime de cette torture qui a été conduit à l’hôpital. Les habitants de Kamenge demandent que ce commissaire soit puni : « Que les policiers soient formés. Je ne peux pas comprendre comment un commissaire de police peut torturer une personne jusqu’à la laisser à moitié morte. Dans un Etat de droit, aucun policier ne peut entrer dans un bar en tenue policière, armée et avec un livre de loi et une radio talkie walkie. Que ce commissaire soit punie et d’autres formés. »
Damien Baseka, l’administrateur communal de Kamenge lui aussi condamne certains policiers qui se méconduisent tout en sachant la loi.