explications de la police et du Service national des renseignements, SNR, sur cette affaire font penser à une affaire entourée de plusieurs non-dits, du moins à en croire les explications des experts sur des questions de sécurité.
Après l’interdiction d’une fouille perquisition ce mardi d’une maison se trouvant dans le secteur Bumwe de la commune Buterere, des contradictions s’observent dans les explications fournies par la police et le SNR sur cette opération. Des experts en matière de sécurité font remarquer qu’un flou plane derrière cette opération. Certains disent que les corps de sécurité c'est-à-dire la police, l’armée et le Service national des renseignements devraient collaborer selon toujours ces experts en matière de sécurité. Il est incompréhensible que la police puisse organiser une fouille-perquisition à une maison appartenant au SNR. Les mêmes sources s’étonnent des explications fournies par l’ex-patron des SNR et ceux du chargé de la documentation intérieur. Au moment où le Lieutenant général Adolphe Nshimirimana affirme que selon les informations à sa disposition il n’y a pas d’armes dans cette maison, Sylvestre Ndayizeye, sans toutefois donner des précisions, devant les militants des droits de l’homme et les journalistes a précisé que la maison et tout ce qui s’y trouve appartient bel et bien au SNR. Ces experts disent qu’ils seraient étonnés si cette maison serait un magasin d’armement car, selon toujours eux, les armes ou tout autre matériel de l’armée ou de la police utilisée par le SNR devrait plutôt être conservé à l’Etat-major. Se basant sur toutes ces inquiétudes, ces experts en matière de sécurité disent qu’il y a un non-dit derrière cette opération.