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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Deux membres des services de sécurité interpellés le weekend dernier

janvier 24, 2017 3021
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Trois personnes ont été arrêtées par la police à Bujumbura le weekend dernier. Deux parmi elles sont des agents des corps de défense et de sécurité. Pour le moment, elles sont détenues dans différents cachots.
 
La première personne arrêtée par la police ce samedi 21 janvier est une femme policière du nom de Ntakarutimana. Elle a été arrêtée avec son mari au sud de la ville. Selon des sources sur place, la police a effectué une fouille perquisition au domicile de cette famille située sur la 2ème avenue de la Zone Musaga.
 
Les mêmes sources ajoutent que Ntakarutimana et son époux habitaient pour le moment dans la Zone Kanyosha, plus au sud de la ville. Deux tenues policières usagées auraient été trouvées dans la maison, ce qui a poussé les policiers à se rendre à Kanyosha pour appréhender le couple, l’accusant de collaborer avec des groupes rebelles.
 
Les mêmes informations indiquent que cette policière du nom de Ntakarutimana est détenue dans les cachots du commissariat municipal tandis que son mari a été emmené au cachot de la Zone Musaga.
 
L'autre arrestation opérée ce weekend est celle d’un sous-officier de l’armée. L’Adjudant-major Elysée Nduwumukama, issu des anciennes Forces armées burundaises, a été appréhendé par des agents du Service national des Renseignements à l'aéroport international de Bujumbura, au moment où il venait d’atterrir  en provenance de Centrafrique où il participait à la mission de maintien de la paix de la MINUSCA. 
 
Selon des sources militaires, l'Adjudant-major Nduwumukama avait déjà séjourné dans les cachots du contingent burundais en Centrafrique sur ordre de son supérieur, le Capitaine Ndayisaba, lui aussi issu des anciennes Forces armées burundaises. 
Le domicile du même sous-officier a été fouillé il y a quelques jours au quartier Shatanya de la ville de Gitega. Sa femme a été arrêtée, emprisonnée et libérée par après. Le lieu de détention du sous-officier Nduwumukama n’a pas été rendu public. 
 

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