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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le rapatriement volontaire ne serait qu’un attrape-nigauds, un rapatrié volontaire malmené par les Imbonerakure s’en retourne en Tanzanie

septembre 22, 2017 3578
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Les burundais récemment rapatriés de la Tanzanie disent avoir été persécutés par des jeunes du parti au pouvoir "Imbonerakure", une fois au pays. Actuellement, certains ont déjà repris le chemin d'exil vers leurs anciens pays d'accueil.

 

 ‘’Je suis l’un des réfugiés récemment rapatriés. J’étais au camp de Nduta. J’ai passé quatre jours seulement au Burundi’’, explique un burundais qui a repris le chemin d’exil. 

 

 Originaire de la zone Kamenge en Mairie de Bujumbura, il a été rapatrié volontairement après une année et huit mois dans le camp de Nduta en Tanzanie. Il est rentré dans le premier tour des burundais rapatriés. Mais une fois au Burundi, les choses n’ont pas été faciles.

 

 ‘’Les Imbonerakure sont venus m’arrêter. Ils m’ont amené à un endroit dit de redressement. Une chambre qui contient beaucoup d’eau. Ils m’ont déshabillé, m’y ont trempé et m’ont battu. J’y suis passé toute la nuit. Ils m’ont libéré le matin. Mais après avoir été relâché, Ces lmbonerakure sont revenus vers midi et m’ont dit que si je n’accepte pas que j’ai fui les manifestations dans la capitale de Bujumbura, nous allons te tuer ou te mettre sous les clous pour te redresser encore une fois si tu n’as pas été satisfait’’, témoigne notre source

 

Selon toujours notre source, dans cette chambre baptisée ‘de correction’, il y avait deux autres jeunes hommes.

 

"J’y ai rencontré deux jeunes qui étaient aussi arrêtés. Je n’ai pas été au courant de leur affaire, mais ils étaient sérieusement tabassés, leurs visages méconnaissables. Le lendemain, je n’ai pas connu leur destination, ni leur sort. S’ils ont été relâchés ou exécutés, je n’en sais rien." ajoute notre source

 

Conscient du lourd danger qui pesait sur lui, il a décidé de fuir vers la province de Gitega chez les membres de sa famille, mais ces derniers ont eu peur de le garder, craignant pour leur sécurité.

 

 ‘’J’ai quitté ma maison pour reprendre le chemin de l’exil. Je suis passé par Bujumbura rural, puis je suis monté à Gitega chez mes parentés, mais ils n’ont pas pu m’aider. Alors, j’ai trouvé que le mieux serait de retourner en Tanzanie,’’conclut notre source.

 

Lui avec d’autres burundais demandeurs d’asile au camp de transit de Bukiriro en Tanzanie, ont été dispersés par la police tanzanienne ce mercredi 20 Septembre 2017. Il n’a plus les traces de son épouse et reste avec son enfant de trois ans.

 

Actuellement, il n’a plus de trace de son épouse. Il est avec son enfant de trois ans

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