L’usage des sachets est rentré dans le quotidien des burundais. Au marché, devant les boulangeries, dans les rues et surtout dans les dépotoirs et des rigoles, les sachets y sont légion, et des bouteilles en plastique aussi.
Les emballages usagers sont jetés aussi tout près des marchés sur les montagnes d’immondices et dans des endroits découverts non clôturés.
Les sachets au stade de commercialisation et d’utilisation se trouvent dans tous les points de vente, aux marchés et dans les engins de transport et en grande quantité dans les foyers.
A ce propos justement, cette maman avoue que dans leur famille, trois à quatre sachets y rentrent sous forme d’emballage de marchandises chaque jour.
« Le sachet est devenu notre ami si je peux le dire ainsi : ils emballent nos effets de toilettes (savons, Omo, papiers hygiénique; ..), de table(le sel, le pain), et des habits et autres effets personnels. Dès le matin, notre famille fait entrer au moins trois sachets par jour : le matin quand le domestique fait ses achats au marché, au retour du service, le pain et les fruits sont aussi emballés dans cette matière dit-on nocive à notre santé ; de même que tout achat éventuel à la boutique. Pour nous en débarrasser, nous les jetons pêle-mêle dans une poubelle avec tous les autres déchets ménagers. »
Quant à la question de savoir si la population connaît les méfaits du sachet, les habitants de Bujumbura rencontrés, répondent par l’affirmative. Ils craignent néanmoins que les emballages qui vont remplacer les sachets soient moins durables et plus coûteux. Et de demander au gouvernement burundais d’appliquer rigoureusement la loi afin de préserver l’environnement.