Dans une correspondance du 10 Juillet 2018 que l'administrateur directeur-général de la SOBUGEA a adressé à l'inspecteur général du travail et de la sécurité sociale, il lui a demandé d'organiser des séances de réconciliation entre le personnel de la SOBUGEA et leur employeur suite aux conflits socioprofessionnels que connait l'entreprise depuis un certain temps.
Le général de brigade Télesphore IRAMBONA, numéro 1 de la SOBUGEA, fait savoir que cette décision a été prise pour honorer les engagements faits par les deux parties lors d’une réunion en assemblée générale tenue le Vendredi 06 Juillet 2018.
Télesphore IRAMBONA supplie l'inspecteur général du travail d'organiser ce dialogue dans les meilleurs délais afin de les aider à assainir le climat dans leur milieu professionnel. Une mesure qui a poussé le syndicat du personnel à sursoir momentanément à la grève qui devrait commencer ce 11 Juillet. « Le mouvement de grève qui avait été prévu par le personnel de la SOBUGEA a été différé provisoirement parce que le directeur accepte de négocier avec les représentants des travailleurs. Cette interruption n’est pas définitive puisque nous ne savons pas l'issue des négociations. »
Selon le personnel de la société burundaise de gestion des entrepôts et d'assistance des avions en escale, la priorité est d'abord d'annuler les sanctions prises à l'endroit de deux leaders de leur syndicat. « Nous espérons une issue favorable et le résultat vous sera communiqué. Nous pensons que les sanctions prises à l'égard de nos représentants syndicaux seront levées. Si ça ne se fait pas ainsi, nous saurons l'attitude à prendre car cela est une priorité. »
Les membres du syndicat sanctionnés sont Amissi HAKIZIMANA premier secrétaire du syndicat et Mireille HARERIMANA qui ont respectivement écopé d’une mise à pied de 15 et 10 jours.