Dans la correspondance du 14 Septembre cette année, le ministère de la sécurité publique et de la Gestion des catastrophes s’est adressé à tous les organes de la police pour signifier que la dépouille mortelle du défunt OPC1 Pascal BANDABA doit être rapatriée pour être enterrée au Burundi mais que cette opération demande beaucoup de moyens.
A cet effet donc, ce ministère demande à tout un chacun de poser un geste de solidarité.
La mort de Pascal BANDABA soulève toujours des inquiétudes. Selon notre source, les enquêtes n’ont pas encore abouties. En outre, des policiers s’interrogent sur cette requête du ministère de tutelle de collecter des contributions dites volontaires, mais qui sont règlementées par une liste des contribuables. Ces policiers avancent que feu Pascal BANDABA n’est pas le premier à trépasser au sein de cette institution publique, mais que de telle contributions n’avaient jamais été soulevées.
« Les cérémonies d’enterrement ont été toujours organisées par les amis et proches du défunt, mais en aucun cas la police, en tant qu’organe de l’Etat, n’avait commandité des contributions pour la famille qui a perdu le sien. » Renchérissent les mêmes policiers. Autre argument avancé par ces policiers, c’est que s’il ne s’agit pas du favoritisme, le ministère de la sécurité publique cacherait quelque chose sur le mobile de l’assassinat de l’OPC1 Pascal BANDABA.