Une épidémie de choléra sème la désolation dans la commune de Rugombo de la province de Cibitoke. En quelques jours, plus de 32 personnes ont été infectées. La population de Cibitoke met cette épidémie sur le compte du manque d’eau potable.
Depuis vendredi 30 décembre 2016 jusqu’à ce mardi 3 janvier2017, le centre de santé Rugombo de la province Cibitoke avait déjà accueilli 32 malades atteints de choléra. Douze d’entre eux ont déjà guéris et il reste une vingtaine de malades hospitalisés.
Cette épidémie de choléra fait ravage dans les secteurs de Mparambo, Munyika, Gabiro et Ruvyagira. Selon les habitants de cette localité, la carence d’eau potable est la principale cause de cette épidémie.
« La majorité de ces personnes proviennent précisément de Mparambo I, Munyika I et II, Gabiro et Vyagira. Cette épidémie de choléra est due au manque d’eau potable qui a duré deux semaines dans la commune Rugombo », explique un habitant.
Par manque d’eau potable, cette population utilise à défaut les eaux de la rivière Nyakagunda et des caniveaux qui irriguent les champs.
« Ils utilisaient les eaux des caniveaux et de Nyakagunda. Les infirmiers sont en train de voir comment apporter les médicaments de Mabayi pour soigner les personnes infectées », poursuit notre source.
La Regideso, compagnie de distribution d’eau et d’électricité au Burundi, explique que le manque d’eau est dû au soleil accablant qui a causé l’assèchement des cours d’eau.
La croix rouge du Burundi est intervenue pour pulvériser afin de désinfecter les ménages des personnes déjà infectées par le choléra.