La grippe aviaire signalée en Ouganda, le Burundi se prépare à prendre des mesures préventives
janvier 20, 2017
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La grippe aviaire s'invite en Afrique de l'Est. Une personne serait déjà morte à cause de cette maladie. Dans les pays frontaliers de l'Ouganda comme le Rwanda, des mesures de prévention ont déjà été prises.
Les premiers signes de la grippe aviaire se sont manifestés en Ouganda au début de cette année, après la découverte de la carcasse d'un oiseau porteur de ce virus.
Le 15 janvier, le ministre ougandais de l'agriculture et de l'élevage a déclaré publiquement la présence de la grippe aviaire surtout dans les localités de Masaka et Entebbe sur les rives du lac Victoria, des propos qu'ont confirmé les riverains de ce lac qui précisent avoir découvert plusieurs oiseaux morts victimes de ce virus. Pour protéger cette population la plus exposée, le Gouvernement ougandais y a dépêché une équipe d'experts chargé de débarrasser le lac des restes des volailles.
Au Rwanda, un pays limitrophes de l'Ouganda, le Gouvernement à travers son ministre de l'agriculture et de l'élevage, a aussitôt pris la mesure de suspendre tout échange avec l'Ouganda de volailles ; que ce soient les poules, sa viande ou les volailles.
« Chaque mois, 150.000 poules et au moins 1.200.000 œufs entrent au Rwanda à partir de l'Ouganda », précise les services rwandais. La même mesure a été prise par les pays européens où la grippe aviaire a été déclarée. Selon les autorités ougandaises, le virus de la grippe aviaire a été propagé par les oiseaux migrateurs qui se sont réfugiés sur le lac Victoria pendant l'hiver.
Ce phénomène d'oiseaux migrateurs s'observe aussi au Burundi surtout dans la Province de Kirundo au nord. Malgré cette alerte générale dans la sous-région, au Burundi rien ne semble bouger. Aucune mesure de prévention n'a encore été prise pour faire face à cette épidémie.
Coté ministère de l'agriculture et de l’élevage, ils affirment être à la phase de la collecte des données de l'état de propagation dans les pays limitrophes, du moins selon les arguments du Ministre de tutelle, Déogide Ruruma.
« Je pense qu'avant de prendre des mesures, il faut d'abord faire un état des lieux des villes où cette maladie a été déjà signalée. Avoir des preuves matérielles et scientifiques pour évaluer quels genres de mesures on devra prendre. On doit aussi se préparer matériellement et financièrement. Nous avons au ministère un service chargé de ce genre de question notamment la direction chargée de la santé animale qui est déjà au courant. Les moyens sont en rapport avec le type de maladie et le type de propagation », explique le ministre burundais de l’élevage.
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