Cette maladie qui inquiète les réfugiés burundais du camp de Nakivale en Ouganda se manifeste dans le camp depuis deux semaines. « Nous les réfugiés du camp de Nakivale, nous sommes inquiétés par une nouvelle maladie non encore identifiée. C’est au moment où une personne est morte il y a une semaine. On dit qu’elle aurait succombé à l’EBOLA car la victime avait une perte importante de sang à travers tous les orifices. » Raconte notre source
Même si cette maladie présente des signes d’EBOLA, les médecins eux se sont lancés dans la campagne de tranquilliser la population en indiquant qu’ils sont en train d’étudier ce cas. Les réfugiés disent cependant que si rien n’est fait dans les meilleurs délais, de nombreuses pertes de vies humaines seront enregistrées. « A l’hôpital on dit qu’il n’y a pas encore de signes réels d’EBOLA. Mais nous pensons que c’est une stratégie adoptée pour nous calmer afin de ne pas annoncer officiellement qu’il s’agit d’EBOLA. Ce qui nous a le plus alarmé, c’est que pour enterrer les victimes, on les emballe dans des sachets hermétiquement fermés. Ça fait tellement peur. S’ils ne prennent pas de nouvelles mesures, la situation risque de s’aggraver. » S’inquiète un des réfugiés burundais de ce camp.
Dans une période de deux semaines, cette maladie a déjà fait 5 victimes.
Ce mercredi lors de la distribution des vivres, certains membres de l’association ‘’TUTAPONA’’ passaient dans les rangs pour sensibiliser les gens à ne pas se serrer la main pour éviter toute contamination.
Pour rappel, au mois de Mai 2018, le gouvernement ougandais avait démenti la présence d’EBOLA sur son territoire. Toutefois, la Ministre de la santé a dernièrement indiqué qu’il y avait eu un cas d’une personne souffrant d’une maladie appelée ‘’ hémorragie Crimée-Congo.’’