Ces médiateurs de santé en matière de suivi des personnes vivant avec le VIH-SIDA indiquent qu’après presque deux ans sans bénéficier de soins, Ils avaient espéré que la réunion organisée par la Croix-Rouge Burundi en date du 10 janvier 2019 allait trouver solution à ce problème lié à leur prise en charge médicale.
Au cours de cette réunion où étaient conviées presque toutes les associations qui œuvrent dans le domaine de lutte contre le sida, souligne notre source, on avait évoqué plusieurs problèmes auxquels font face ces médiateurs de santé dont celui de leur prise en charge médicale. Ces médiateurs font savoir que les enveloppes de soumission devraient être ouvertes à la mi-janvier mais que jusqu’à présent ils ne savent pas où en est le dossier. Les mêmes médiateurs de santé ajoutent que la situation se présente ainsi au moment où ils restent menacés par diverses maladies. Pire encore, soulignent-ils, c’est le non-remboursement d’un montant de 75.000 francs burundais qui était destiné à la régularisation des factures payées à 100%. Le coordinateur de la Croix-Rouge Burundi aurait révélé lors de cette réunion que ce budget a été supprimé par le Fonds mondial comme d’autres postes dans ce domaine. Une explication qui ne tient pas, selon ces médiateurs de santé. Suite à toutes ces difficultés, certains médiateurs préfèrent abandonner leur emploi, ce qui handicape le suivi régulier des personnes vivant avec le VIH-SIDA.
De son côté, le coordinateur de la Croix-Rouge Burundi tranquillise ces médiateurs de santé en leur signifiant que cette prise en charge va reprendre avec le mois de mars. Anselme Katiyunguruza précise que le processus est au stade de signature de contrat avec la Sonavie, une des maisons d’assurance médicale œuvrant au Burundi.