Ces réfugiés burundais du camp de Nakivale en Ouganda indiquent que cette maladie commence par une petite plaie qui s’agrandit peu à peu.
« La maladie est la première menace qu’on a ici. Les plaies sont causées par le soleil et la vie précaire qu’on mène ici à Nakivale. Ça commence par des petites plaies à la tête et après c’est sur tout le corps. Comme on n’a pas de moyens pour aller se faire soigner, la plaie devient grande et peut se transformer en cancer. » Raconte un des réfugiés qui craint d’attraper le cancer
Pour le moment, les plus vulnérables sont des enfants. Ils sont au nombre de 34 sur un effectif de 44 albinos qui vivent dans ce camp. Lorsqu’ils vont se faire soigner, ils ne bénéficient que des premiers soins uniquement. « Les enfants souffrent beaucoup. Lorsqu’on va à l’hôpital on ne nous donne que du paracétamol alors que le paracétamol ne peut pas guérir les plaies. Ces enfants peuvent mourir d’un moment à l’autre car ils souffrent beaucoup. »
Ces albinos indiquent qu’ils ont besoin de chapeaux, de crèmes pour la peau, de parapluies et de lunettes. La dernière assistance dont ils ont bénéficié date de juillet 2018 et elle leur avait été octroyé par Pierre-Claver Mbonimpa, président de l’Aprodh. Ils demandent aujourd’hui à toute âme charitable de leur venir en aide.