Les réfugiés burundais du camp de Lusenda en RDC déplorent l’état des lieux dans le secteur de la santé. Selon notre source dans ce camp, ces réfugiés indiquent qu’ils ont besoin d’une médecine un peu avancée par rapport à celle qu’ils bénéficient et surtout compte tenu de leur situation. Ils regrettent ainsi qu’il y a un enfant du village 6 qui vient de passer 5 mois sans bénéficier d’aucun soin alors qu’i souffre d’un problème de gonflement de la tête.
Selon toujours notre source, l’ONG Ades normalement en charge de la santé dans ce camp ne s’acquitte plus de ses engagements comme il se devait, raison pour laquelle certains réfugiés se lancent dans la vente de médicaments, alors qu’ils ne sont pas bien outillés. Actuellement, après avoir été consulté par le personnel soignant de l’Ades, le malade se charge de se chercher des médicaments. Ce qui leur est difficile, voire impossible faute de moyens.
Autre problématique soulevée par notre source, les réfugiés burundais du camp de Lusenda viennent de passer 2 ans sans enregistrer aucune séance de distribution de moustiquaires. Une situation qui a favorisé la multiplication de cas de paludisme dans le camp. D’où les réfugiés burundais du camp de Lusenda lancent un appel au HCR pour qu’il s’implique davantage dans la promotion du secteur de la santé dans leur camp.