En se basant sur les statistiques actuelles, un parmi les infirmiers de la Clinique Abaryango du camp de Nakivale affirme que le taux de séroprévalence de la malaria a baissé ces derniers jours. « Nous avons débuté cette année avec un taux de 90% des patients dépistés souffrant de la malaria. Avec la moitié du mois de février, les taux ont baissé et varient entre 60 et 70% des personnes dépistées qui sont atteintes de cette maladie. Les chiffrent baissent progressivement ».
Les responsables de la santé dans ce camp affirment qu’ils sont parvenus à réduire la propagation de cette maladie grâce aux efforts fournis par le HCR dans la sensibilisation des réfugiés. « La situation est ainsi parce que les animateurs communautaires s’efforcent à sensibiliser les réfugiés sur les meilleures méthodes de lutte contre le paludisme. Il y a aussi le HCR et les ONG qui s’occupent de la santé et qui ont multiplié la distribution des moustiquaires. Les personnes prioritaires sont les femmes enceintes », précise un infirmier.
L’épidémie du paludisme a commencé à se manifester au début de cette année au camp de Nakivale qui compte actuellement plus de 30.000 réfugiés burundais.