Dans une déclaration sortie ce mardi par le ministère des Affaires étrangères, la France souhaite que les mesures d’humanité tant nationales qu’internationales soient accordées à Mbonimpa. Selon ce communiqué, la France défend la liberté d’expression partout dans le monde et rappelle son attachement au respect des droits de la défense, au droit à un procès équitable ainsi qu’au principe de proportionnalité des charges pénales.
Le président de l’Association pour la Promotion des Droits Humains et des Personnes « APRODH », Pierre Claver Mbonimpa a été arrêté le 16 mai avec comme accusations : atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, faux et usage de faux. Il demandait pourtant des enquêtes fiables sur les allégations faisant état des jeunes burundais qui suivraient des entrainements paramilitaires sur le sol congolais. L’arrestation et la détention de ce fervent défenseur des droits humains sont décriées par différentes organisations tant nationales qu’internationales actives dans la promotion et la lutte pour les droits de l’homme. Le Tribunal de grande instance de Bujumbura ainsi que la Cour d’appel de Bujumbura ont rejeté la demande de mise en liberté provisoire de la défense de Mbonimpa.