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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le service des renseignements burundais indexé dans plusieurs exactions selon un rapport de l'APRODH

août 30, 2016 0 2597
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Le Service national des Renseignements est au sommet des assassinats et autres abus et exactions commis à l'endroit de la population burundaise. Ceci ressort d'un rapport de l'APRODH, association qui milite pour les droits de l’homme et des prisonniers. Ce rapport parle de la structuration de ce corps et les crimes qu'il commet depuis la contestation du 3ème mandat du Président Nkurunziza et précise que ces forfaits sont commis depuis 2006, lorsque ce corps passe de la documentation au Service national des Renseignements. 
 
Les assassinats, surtout des membres des partis politiques de l'opposition, les tortures et autres traitements inhumains sont les crimes commis à grande échelle par le Service National des Renseignements depuis sa création en 2006, d’après le dernier rapport de l’APRODH.
 
Selon ce rapport publié le 25 août 2016, les violations commises par le SNR ont atteint le paroxysme durant cette crise liée au 3ème mandat du Président Nkurunziza. « Des crimes et violations visiblement préparées à l'avance », note l’APRODH.
 
Dès sa nomination à la tête du Service national des Renseignements début de 2015, le Général Étienne Ntakarutimana dit ‘Steeve’ a commencé par changer les têtes des différents responsables du SNR dans tout le pays ; plaçant les hommes « qui lui sont favorables pour accomplir la mission lui assignée », continue le même rapport.
 
Le Service national des Renseignements s'est alors activé dans l'assassinat des jeunes majoritairement tutsis des quartiers qui ont le plus manifesté contre le 3ème mandat du Président Nkurunziza, révèle l’APRODH.
 
D'après toujours le rapport de l'organisation pilotée par Pierre Claver Mbonimpa, après leurs arrestations, ces jeunes étaient détenus séparément dans les cachots du SNR. « Certains étaient enregistrés comme prisonniers, d'autres ne figuraient nulle part. Toutefois les deux groupes étaient torturés. Du groupe non-enregistré, on sélectionnait les candidats à la mort, le reste devait les aider dans différents montages », poursuit le document.
 
Même si le degré de criminalité du SNR burundais a sensiblement augmenté depuis avril 2015, les enquêtes de l'APRODH démontrent que « le service des renseignements a toujours planifié, commandité, exécuté des crimes et autres violations ».
 
A sa création en 2006, sous la direction de feu Lieutenant-Général Adolphe Nshimirimana, les démobilisés ont été recrutés officieusement pour commettre des crimes pour le compte de cet organe. Par après, ils ont bénéficié des formations paramilitaires sur le sol congolais.
 
Depuis ce temps jusqu'aujourd'hui, aucune poursuite judiciaire contre les auteurs des crimes n’a été engagée. Certains sont juste mutés pour aller exercer ailleurs, d'autres remerciés et promus. « La troisième catégorie est celle des agents à leurs tour assassinés, après échec de leurs missions », précise le rapport de l'APRODH.

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