Les travaux de construction des maisons en dur sont presque au ralenti, si pas arrêtés, au camp des réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie. Une situation qui vient ajouter le drame au drame surtout en cette période des pluies.

 

Au camp de Nduta en Tanzanie une centaine de maisons ont été détruites faute de toitures. Les briques fabriquées par les réfugiés ont été sérieusement endommagés.

 

Les zones les plus touchées sont les Zones 2, 5 et 6. L'ONG Danish Refugee Council, une organisation chargée de la construction des maisons en dur dans ledit camp, a donné l'ordre d'arrêter la fabrication d'autres briques. Ce qui inquiète fort les familles qui n'avaient pas encore atteint  le nombre de briques nécessaire pour construire leurs maisons.

 

Les tentes dans lesquelles les réfugiés dormaient sont aujourd'hui en lambeaux.

 

Quand il pleut, ils ne peuvent pas dormir car l'intérieur des tentes se remplit d'eau. « Même ceux qui dorment dans les maisons en dur se réveillent à chaque fois qu'il pleut car la plupart de ces maisons en dur fuient énormément », confient des réfugiés de Nduta.

 

Pour le moment, les maisons couvertes de tôles sont celles des Zones 6 et 8  et sont au nombre de 928, tandis que celles en attente de toiture sont au nombre de 1276.

 

Le camp de Nduta a rouvert ses portes à d'autres arrivants et comporte jusqu'aujourd'hui près de 70 mille réfugiés burundais. Parmi eux, 7.845 sont nouveaux et ont pu bénéficier d'une tente par famille.

 

Au total, plus de 1.570 tentes ont été distribuées à l'endroit de ces nouveaux réfugiés tandis que d'autres sont logés dans des tentes communes. Pour le moment, plus de 110 maisons ont été détruites, dont 70 par le Danish Refugee Council qui avait constaté les dégâts causés par les fortes pluies.