La poursuite de la campagne initiée par les organisations des professionnels des médias et de la société civile réclamerait la libération définitive du directeur de la RPA et du président de l’APRODH ainsi que la libération de Christian Butoyi et la justice pour les 3 sœurs assassinées à Kamenge, via le mardi vert, n’est pas fondée. C’est la déclaration de la porte-parole du parquet général de la République, Agnès Bangiricenge. Pour le parquet général, la poursuite de cette campagne a pour but de perturber l’ordre public.
Et concernant les mutations des magistrats, le porte-parole du ministère de la Justice, Déo Ruberintwari, fait savoir que ces dernières sont liées aux besoins des juges dans différents coins du pays. Mais du côté du syndicat SYMABU, ces explications du ministère de la Justice ne sont pas convaincantes, fait savoir Jean Pierre Munyembari, président du syndicat SYMABU. Le SYMABU fait savoir qu’il va bientôt sortir un communiqué pour toutes ces questions.