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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

« Le Burundi ressemble à une vaste prison à ciel ouvert », lancent des députés européens

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Des députés du parlement européen ont signé un document sur le Burundi qu'ils ont appelé "carte blanche". Comme il apparait dans un article paru dans le journal Libre Afrique du 2 juin 2017, ces députés de l'UE alertent la communauté internationale et tous les pays démocratiques de la « catastrophe imminente » qui pourrait arriver au Burundi si rien n'est fait dans l'immédiat.

 

Comme il apparait dans le journal Libre Afrique, l'entête de l'article de ce document est « l'inexorable descente aux enfers ». Treize députés de l'UE démontrent  les maux et exactions qu'a connu le Burundi depuis le 25 avril 2015, jour où Pierre Nkurunziza a décidé de s'octroyer un « mandat illégitime et illégal » en violation des  prescrits des accords d'Arusha et de la Constitution du Burundi, comme le cite cet article de Libre Afrique. 

 

Les députés évoquent notamment la répression qui s'est abattue sur les opposants du mandat anticonstitutionnel de Pierre Nkurunziza qui a pris des formes sordides et variées. Les députés de l'UE déplorent le fait que « toute cette entreprise funeste de démolition du pays se déroule à huit clos », le Gouvernement ayant pris soin de « détruire » tous les medias privés et exiler les journalistes afin de rendre inaudibles les voix des opposants ; et au moment où toutes les grandes figures de la société civile Burundaise, toujours prête à secourir les victimes de cette dictature, ont été les cibles premières de Pierre Nkurunziza. 

 

« Le Burundi ressemble à une vaste prison à ciel ouvert » où tous les espaces de répression démocratique  sont verrouillés et le régime exerce de la violence sans retenu comme mode de gouvernance, poursuivent les eurodéputés. Ces mêmes députés de l’'UE lancent un appel angoissé à toute la communauté internationales de dissuader Pierre Nkurunziza à ne pas franchir la ligne rouge en amendant la Constitution actuelle en vue de « supprimer toutes les références à des mandats présidentiels » fixes afin de s'octroyer des mandats supplémentaires.  

 

Ils demandent aussi à l'EAC d'exiger de Nkurunziza l'acceptation des négociations inclusives  sans condition et en cas de refus, cette organisation de décréter  un « embargo économique et sur les armes contre le Burundi ». 

 

Les mêmes députés estiment qu’il faut mettre en application la décision de la commission paix et sécurité de l'Union Africaine de dépêcher une force de 5.000 hommes au Burundi ; ainsi que l’envoi « sans délais » des observateurs des Nations Unies prévus. Les treize députés de l’UE signataires de la carte blanche concluent en demandant aux pays démocratiques de « renforcer toutes les sanctions » contre le Burundi et celle déjà prises à l'encontre de certaines figures identifiées auteurs des crimes relevant du droit international. 

 

Le CNARED et la société civile sont satisfaits de l’initiative des députés européens

 

Le message du parlement européen reprend intégralement toutes les préoccupations qu'ont toujours exprimées le peuple burundais et le CNARED, explique le vice-président de la plateforme de l’opposition. 

 

« C'est un message fort qui interpelle la communauté internationale, les Nations Unies, l'EAC, l'UA de redoubler de vigilance et surtout d'envisager des mesures pour le faire réagir. Le comportement qu'il [Nkurunziza] manifeste aujourd'hui est un comportement de violence à grande échelle », déclare Chauvineau Mugwengezo qui soutient l’initiative de ces députés européens.

 

Les organisations de la société civile saluent et encourage également la détermination des députés de l’Union Européenne de « contraindre » Pierre Nkurunziza et son Gouvernement à respecter scrupuleusement les droits humains. 

 

« L'UE garde un œil vigilant sur la situation qui prévaut au Burundi. Malgré les efforts du CNDD-FDD de convaincre le monde que la situation s'est normalisée, tout le monde est persuadé que c'est plutôt le contraire ; en témoignent les vidéos récentes qui ont circulé sur les réseaux sociaux qui montrent des jeunes suivant des enseignements militaires, des incitations au viol à la haine ethnique, au massacre et aux crimes massifs. Donc l'UE est en droit de demander à la communauté internationale de continuer les sanctions pour que la crise au Burundi soit résolue », réagi Vital Nshimirimana, Délégué général du FORSC.

 

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