Nyarugusu : manque de bancs et d’uniformes perturbe la rentrée scolaire des réfugiés

La rentrée scolaire 2025-2026 au camp de réfugiés de Nyarugusu, en Tanzanie, a débuté le 9 septembre dans des conditions difficiles. Le manque de bancs et pupitres dans les écoles primaires et secondaires inquiète fortement les parents des élèves, dont des Burundais.

Selon notre source sur place, certains parents sont désormais contraints d’acheter eux-mêmes des bancs, une tâche jugée très difficile compte tenu de leurs moyens limités. À défaut, les élèves s’assoient directement par terre. Dans plusieurs classes, les quelques bancs restants sont endommagés ou insuffisants. Au secondaire, certains élèves sont obligés de rester debout ou de s’appuyer aux fenêtres, tandis que les enseignants exigent que les élèves apportent leurs propres chaises.

Outre ce problème, l’accès aux uniformes scolaires constitue également un défi majeur. Les élèves du secondaire doivent porter uniformes à partir de la neuvième année jusqu’aux finalistes, mais beaucoup de familles n’ont pas les moyens financiers de les acheter. Les réfugiés ne sont pas autorisés à quitter le camp pour exercer des activités génératrices de revenus, et il leur est impossible de commercer à l’intérieur du camp pour se procurer les fournitures nécessaires. Les élèves sans uniformes risquent d’être exclus de l’école, souligne notre source.

Les parents demandent aux organisations non gouvernementales et aux partenaires humanitaires d’intervenir rapidement, notamment pour fournir des bancs et pupitres, afin que les élèves puissent suivre leurs cours dans de meilleures conditions.