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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Burundi : la ligue Iteka appelle les partenaires internationaux à contribuer pour la tenue d’élections libres et transparentes

Burundi : la ligue Iteka appelle les partenaires internationaux à contribuer pour la tenue d’élections libres et transparentes

La ligue Iteka demande aux partenaires du Burundi de s'impliquer pour la tenue d'élections crédibles dans le pays. Dans son récent rapport, cette ligue burundaise des droits de l'homme exhorte aussi la CENI à résister aux pressions politiques.

Résister aux pressions politiques pour maintenir l'indépendance et l'impartialité, c'est ce que demande la ligue des droits de l’homme Iteka à la Commission Electorale Nationale Indépendante après avoir exhorté le gouvernement à créer un cadre juridique favorable aux élections et à assurer la sécurité et la liberté d'expression des partis et des candidats.

Dans son rapport de décembre 2024, la ligue Iteka demande aussi aux partenaires régionaux et internationaux d’user de leur influence auprès des autorités burundaises pour promouvoir un processus électoral qui garantit la transparence et l’équité, susceptible d’être soutenu techniquement et financièrement. À ces partenaires du Burundi, la ligue Iteka leur demande aussi de s’impliquer pour restaurer un climat politique apaisé et de développer des stratégies afin d’observer et évaluer les prochaines élections.

Dans son rapport, la ligue Iteka s’adresse aussi aux partis politiques et à la population. Elle demande aux politiciens de promouvoir surtout le dialogue et d’éviter les discours et les pratiques de division. Pour clôturer son rapport, la ligue Iteka demande à la population de rester solidaire et de ne pas céder aux sollicitations et enseignements divisionnistes qui peuvent entraîner des violences.

 Burundi-Rwanda : Un an de  fermeture de frontières, le prix humain et économique d'un conflit politique

Burundi-Rwanda : Un an de fermeture de frontières, le prix humain et économique d'un conflit politique

Le 11 janvier 2025 marque le triste anniversaire de la fermeture des frontières terrestres entre le Burundi et le Rwanda. Un an après cette décision unilatérale du gouvernement burundais, le Forum pour le Renforcement de la Société Civile (FORSC) dresse un bilan alarmant des conséquences de cette mesure.

La fermeture des frontières a provoqué une interruption brutale du commerce transfrontalier, entraînant une chute des revenus pour les commerçants et les producteurs locaux. Les recettes douanières du Burundi ont également diminué, fragilisant davantage les finances de l'État. Les populations frontalières, qui dépendaient largement de ces échanges, sont particulièrement touchées par une aggravation de la pauvreté.

Au-delà de l'aspect économique, cette mesure a eu des répercussions profondes sur le tissu social, révèle le FORSC. Les familles se trouvent séparées. Le flux touristique a considérablement baissé, privant le pays d'une source importante de devises. Les inégalités sociales se sont renforcées, car les personnes moins aisées ne peuvent plus se rendre au Rwanda pour des soins médicaux ou poursuivre leurs études.

Sur le plan politique, la fermeture des frontières n'a fait qu'exacerber les tensions entre les deux pays. Le Burundi s'est davantage isolé sur la scène internationale, ce qui pourrait décourager les investissements étrangers.

Face à ce constat accablant, le FORSC appelle le gouvernement burundais à reconsidérer sa position et à rouvrir les frontières terrestres avec le Rwanda. Cette mesure est jugée essentielle pour l'intérêt des Burundais et la stabilité de la région tout entière.

Burundi : La ligue Iteka appelle à la restauration d’un climat favorable aux élections crédibles

Burundi : La ligue Iteka appelle à la restauration d’un climat favorable aux élections crédibles

La ligue Iteka demande au gouvernement burundais de restaurer un climat politique apaisé pour la tenue d'élections libres et transparentes. Dans son rapport sur la préparation des élections de 2025, la ligue Iteka estime que le processus est émaillé de plusieurs lacunes.

Le rapport de la ligue Iteka évoque les différentes lacunes qui ont caractérisé la préparation en cours des élections de 2025. C'est notamment la fixation des cautions élevées pour les candidats ainsi que les conditions difficiles pour les candidats indépendants dans le but d’écarter Agathon Rwasa selon la ligue Iteka.

Certains membres du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, persécutent les opposants au régime. La ligue Iteka cite les administratifs, les agents du service national de renseignement, les policiers et les imbonerakure qui sont, selon elle, responsables des actes de torture, d'intimidations, d'arrestations arbitraires, voire des disparitions.

Ainsi cette ligue burundaise des droits de l’homme recommande au gouvernement du Burundi de créer un cadre juridique favorable aux élections pour garantir leur transparence et leur équité, d'assurer la sécurité et la liberté d’expression des partis et des candidats, de prévenir les fraudes et les irrégularités et de restaurer un climat politique apaisé.

La ligue Iteka fait également des recommandations à l’endroit de la Commission Electorale Nationale Indépendante, des partis politiques, de la population en général et de la communauté internationale.

Busiga : Le CNDD-FDD impose son règne par l'intimidation et l'extorsion

Busiga : Le CNDD-FDD impose son règne par l'intimidation et l'extorsion

Dans la commune de Busiga, de la province Ngozi dans l’ancienne délimitation (nouvelle province de Butanyerera), le parti au pouvoir CNDD-FDD sème la peur et impose des contributions forcées à la population. Sous couvert d'une visite officielle, les dirigeants locaux du parti orchestrent une campagne de harcèlement et d'extorsion, ciblant particulièrement les non-membres.

Le 6 janvier 2025, la visite du secrétaire provincial du CNDD-FDD  (nouvelle province de Butanyerera) a tourné au cauchemar pour les habitants de la zone Rukeco. Une somme exorbitante de 10 millions de francs burundais a été exigée de la population pour "accueillir" le dignitaire. Les commerçants ont été particulièrement visés, avec des contributions allant jusqu'à un million de francs pour certains.

Au lieu d'adresser les préoccupations locales, le responsable provincial du CNDD-FDD a proféré des menaces directes envers les non-membres du parti. « Qu'il pleuve ou qu'il neige, le Parti CNDD-FDD va gagner les élections. Au cas contraire, les opposants le paieront très cher », a-t-il déclaré, instaurant un climat de terreur, déplorent nos sources locales.

La population locale est restée dans une grande peur. Face à ces allégations graves, le gouverneur de la province Ngozi a refusé de donner son commentaire.

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