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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un des partis de l’opposition  demande le changement du gouvernement

Un des partis de l’opposition demande le changement du gouvernement

 Le parti Sahwanya Frodebu a, ce dimanche, émis des propositions qui, estime-t-il, pourraient aider au président Evariste Ndayishimiye d’unifier le pays. Entre autres propositions, le limogeage des membres du gouvernement actuel et l’instauration des conditions permettant le retour de tous les Burundais se trouvant en exil depuis 2015.

Ce 28 juillet, le parti Sahwanya Frodebu a célébré le 32ᵉ anniversaire de son agrément. Lors des festivités tenues en maire de Bujumbura, le parti du héros de la démocratie, Feu président Melchior Ndadaye, n’a pas manqué de s’exprimer sur la situation qui prévaut au pays et de proposer des voies de solutions.

« En premier lieu, que le président de la République ou son gouvernement fasse tout son possible pour que tous les réfugiés burundais vivant en exil rejoignent le pays », a déclaré le président du parti de l’opposition Sahwanya Frodebu.

Patrick Nkurunziza a aussi mentionné les réfugiés accusés du coup d’Etat de 2015. Le sahwanya Frodebu plaide pour l’allégement de leur peine afin de leur permettre de rentrer au pays natal.

La question de l’emprisonnement des membres de certains partis politiques a été également évoquée. « Ils doivent être libérés sans conditions. Il y en a même un prisonnier politique décédé en prison à Gitega. Pour nous donc, ces prisonniers doivent être libérés. »

Le président du parti de Feu Melchior Ndadaye a aussi, dans son discours, réclamé le respect des droits de l’homme en général. « Qu’aucune personne ne soit plus contrainte de s’exiler, qu’il n'y ait plus d’arrestations arbitraires ni d’assassinats. »

Le parti Sahwanya Frodebu de proposer aussi au président de la République de changer son gouvernement.

« Il a lui-même déclaré que son équipe gouvernementale se démarque par l’incompétence. Il faisait allusion au programme dénommé PTBA 2024-2025, tous les ministres avaient présenté des projets qui vont leur permettre d’encaisser seulement de l’argent », a précisé Patrick Nkurunziza, qui considère ainsi que « le président de la République doit les limoger tous et nommer de ministres compétents. »

 

 

Burundi: Une indépendance loin d’être vécue

Burundi: Une indépendance loin d’être vécue

La coalition des forces de l'opposition burundaise pour le rétablissement de l'Accord d'Arusha trouve que l’indépendance acquise par le Burundi, il y a 62 ans, a connu un grand recul compte tenu de différents défis qui s’observent actuellement au pays. Dans une déclaration sortie à l’occasion de la célébration du 62ᵉ anniversaire de l’indépendance par la CFOR-Arusha indique aussi que les problèmes auquel fait face le Burundi actuellement présage un avenir incertain.

« Cette période nous a permis de mettre en place la démocratie, d’avoir de hautes institutions du pays dirigées par des citoyens burundais. Actuellement, on est capable de mettre en place des lois qui nous protègent, des institutions de défense et de sécurité sont composés par des Burundais », explique Frédéric Bamvuginyumvura, ancien vice-président de la République, président de la CFOR-Arusha, en faisant allusion aux acquis que le Burundi a obtenu grâce à l’indépendance célébrée pour la 62ᵉ fois, le 1ᵉʳ juillet courant.  

La coalition des forces de l'opposition burundaise pour le rétablissement de l'Accord d'Arusha, CFOR-Arusha en sigle, fait aussi part de son constat actuel : « Pour nous, le chemin est encore long pour dire que nous sommes devenus indépendants. »

L’ancien vice-président de la République d’illustrer leur constat en premier lieu, par la situation politique du moment : « Sur le plan politique, on trouve que même si la période électorale approche, le Burundi ne s’est pas encore doté d’un code électoral dont tous les partis politiques reconnaissent. Mais cela n’a pas empêché que le président de la République de mettre en place la CENI alors qu’il n’y a pas encore de code électoral. » Ce contexte fait déduire la CFOR-Arusha que le régime en place n’a d’autres visées que : « de frauder les élections, ce qui sous-entend la confiscation de l’avenir des Burundais. »

CFOR-Arusha revient aussi sur les accords d’Arusha non respectés qui, selon la coalition politique,  « préconisait la procédure par laquelle les Burundais pouvaient retrouver la démocratie tant désirée, mais que le régime CNDD-FDD a enterré. »   « Ces accords d’Arusha nous liaient aux propos du prince Louis Rwagasore qui disait que le moment est opportun pour analyser et résoudre les problèmes qui hantent le Burundi », affirme Frédéric Bamvuginyumvira.

Quant à ces problèmes, la déclaration de la CFOR-Arusha  mentionne « des pénuries du carburant, de l’eau, de l’électricité, du sucre, des médicaments, des engrais chimiques, de l’interdiction des taxis-vélo alors que le pays fait face à une situation chaotique de manque de carburant, le charbon qui ne peut plus atteindre la Maire de Bujumbura, la détention des devises transformé en un crime, etc. »

Ainsi, comparativement aux discours des dirigeants qui promettent un meilleur lendemain grâce à la vision 2040-2060 qui permettra d’atteindre le développement, la coalition des politiques de l’opposition la trouve utopique, pour elle : « L’avenir est incertain, c’est plutôt le passé qui était meilleur. »

 

Burundi-Indépendance : Faute d’autorité forte, le Burundi ne vit pas de véritable indépendance

Burundi-Indépendance : Faute d’autorité forte, le Burundi ne vit pas de véritable indépendance

Le jour de la fête de l’indépendance est une bonne occasion pour analyser où en est le Burundi en ce qui est de la bonne gouvernance. Pour le Mouvement d’Actions Patriotiques, MAP-Burundi Buhire, le pouvoir du parti CNDD-FDD qui dure déjà 19 ans n’a fait que régresser très sensiblement l’économie du pays, la gouvernance ainsi que la justice.

 A l’occasion de la commémoration du 62ᵉ anniversaire de l’indépendance nationale, le Mouvement d’Actions Patriotiques, MAP-Burundi Buhire salue encore une fois la bravoure et le leadership du prince Louis Rwagasore, premier ministre du royaume du Burundi, de ses fidèles compagnons et l’unité du peuple burundais dans la lutte pour l’indépendance nationale.

Le mouvement politique évalue le régime en place se basant sur la célèbre phrase prononcée par le héros de l’indépendance, le prince Louis Rwagasore qui a dit : « Sans autorité forte, aucun pays ne connaît l’ordre, la paix, la tranquillité. Sans autorité forte, point de progrès. »

Nous célébrons ce 62ᵉ anniversaire de l’indépendance nationale au moment où le parti CNDD-FDD est au pouvoir depuis 19 ans et le président Evariste Ndayishimiye gouverne le Burundi depuis quatre ans.

Est-ce que le Burundi a aujourd’hui une autorité forte ? Est-ce que le Burundi a connu des progrès au cours des 19 dernières années ?  Les Burundais ont-ils la paix et la tranquillité ? S’interroge le mouvement MAP Burundi Buhire.

La réponse à toutes ces questions est non, pour le mouvement politique.  Pour ce mouvement qui prône la refondation de l’Etat burundais, il n’y a pas d’autorité forte, comme souhaité par le prince Rwagasore, quand le chef de l’Etat ne cesse de pleurnicher qu’il est mal entouré et qu’il n’a pas de l’aide, quand le mensonge, la corruption, l’injustice ont été instaurés comme mode de gouvernement et quand le droit à la vie n’est plus respecté.

Il ne peut pas y avoir d’autorité forte aussi dans un pays où les trois pouvoirs et les responsables sont insensibles aux pleurs de la population qui souffre de la faim, la maladie et le manque de tous les produits essentiels comme le carburant, les médicaments, l’eau, l’électricité et où le chômage des jeunes et les prix ne cessent d’augmenter, explique le Mouvement d’Actions Patriotiques.

Dans le cadre de la célébration du 62ᵉ anniversaire de l’indépendance du Burundi, MAP-Burundi Buhire lance un appel solennel à tous les Burundais pour que cet anniversaire soit une occasion de réflexion profonde sur l’avenir du Burundi, « comment recouvrer véritablement l’indépendance nationale que le CNDD-FDD nous a arrachée depuis bientôt 20 ans ?» Conclut le mouvement politique.

 

Burundi-Indépendance : 62 ans après, les Burundais sont-ils vraiment indépendants ?

Burundi-Indépendance : 62 ans après, les Burundais sont-ils vraiment indépendants ?

La coalition des politiques de l’opposition, CNARED-Giriteka, appelle le gouvernement CNDD-FDD à se ressaisir et observer l’idéologie du Prince Louis Rwagasore au lieu d’accuser gratuitement l’occident d’être responsable de la misère du peuple burundais pour l’avoir colonisé. A l’occasion du 62ᵉ anniversaire de l’indépendance du Burundi, le Conseil National pour le Respect de l’Accord d’Arusha déplore les abus et exactions dont certaines institutions de l’État infligent aux citoyens qu’elles étaient censées protéger et défendre.

« La victoire que nous célébrons aujourd’hui, nous la devons au Prince Louis Rwagasore qui a donné sa vie pour que tous les Burundais puissent vivre en paix et en toute liberté. Son héritage devrait nous servir de guide et de boussole. Malheureusement, ceux qui l’ont succédé ont foulé aux pieds tout ce pourquoi il a lutté pour. » Tels sont entre autres les propos du CNARED à l’occasion de la célébration du 62ᵉ anniversaire de l’Indépendance du Burundi, le Burundi qui aujourd’hui, dans les faits, n’a rien d’un pays indépendant, selon toujours le CNARED. « L’indépendance d’un pays n’a pas pour seule signification être gouverné par ses compatriotes. C’est plus profond que ça. C’est la liberté de tout Burundais et toute personne vivant sur le sol burundais, avoir sa place dans le concert des nations, l’égalité de tout citoyen sans distinction aucune, une bonne gouvernance sans corruption ni clientélisme. »

Le CNARED, dans sa déclaration sortie ce 1ᵉʳ juillet, rappelle que l’indépendance signifie le fait de ne pas être l’esclave de quelqu’un mais aussi être gouverné par des dirigeants dignes de ce nom, et ce, via des élections libres et indépendantes. « Après avoir remporté haut la main les élections, le héros burundais et vaillant Rwagasore Louis a ordonné à ses militants et membres du parti UPRONA qu’il dirigeait de rester humbles, car leur victoire était celle de tous les Burundais. Il n’a pas dit que ses rivaux étaient des marginaux, des déviants ou des chiens errants ou encore moins des fauteurs de troubles ou des ennemis comme le font les membres du CNDD-FDD et leurs dirigeants. »

La coalition politique souligne que le prince Louis Rwagasore avait en horreur les dirigeants qui oppriment leurs adversaires juste pour leurs convictions politiques. « Ce que prônait Rwagasore est diamétralement opposé aux agissements du pouvoir CNDD-FDD et de sa milice imbonerakure. Les autorités burundaises se cachent derrière les colons pour justifier leurs médiocrités. Ce n’est pas normal que, plus de 60 ans après, le président et son gouvernement ne font que verser des larmes de crocodiles au lieu de redresser le pays qui est au bord du gouffre, préférant accuser le colon d’être responsable des maux que connait le pays aujourd’hui. »

 Pour le Prince Louis Rwagasore, «  les Burundais, avec l’indépendance retrouvée, pouvaient enfin pousser un ouf de soulagement et dire à Dieu à l’exil et à toute sorte d’oppression », mais aujourd’hui, regrettent ces opposants du régime CNDD-FDD, de nombreux Burundais croupissent injustement en prison tandis que d’autres ont été contraints à l’exil, et tout ça à cause de leurs convictions politiques. Et le CNARED de conclure sa déclaration en affirmant que, même si le Burundi a pu hisser son drapeau, les Burundais ne sont pas indépendants pour autant puisqu’ ils continuent de subir le joug, mais cette fois-ci de la part de leurs frères.

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