Le CNDD-FDD obtient la totalité des 100 sièges électifs lors des législatives du 5 juin 2025. Tandis que 11 députés sont cooptés pour des raisons ethniques et constitutionnelles, l’opposition rejette les résultats, évoquant fraudes, intimidations et manipulations électorales.
En 2009, le code électoral burundais a été modifié pour introduire la perte automatique du siège parlementaire en cas de changement ou de rupture d’appartenance politique. Cette réforme, selon l’analyse du Professeur Denis Banshimiyubusa, politologue à l’Université du Burundi, vise à renforcer le contrôle sur les élus. Mais elle soulève une interrogation majeure sur la nature même du mandat parlementaire.
Des réfugiés burundais dénoncent une « mascarade électorale » après le double scrutin du 5 juin 2025
Des Burundais vivant en exil dans différents camps de réfugiés de la région dénoncent le double scrutin du 5 juin, qu'ils qualifient de truqué et de simple mascarade électorale orchestrée par le parti au pouvoir, le CNDD-FDD. Ils estiment que ces élections ne leur offrent aucun espoir de retour au pays.
Une fraude électorale organisée a été planifiée par les dirigeants du parti au pouvoir CNDD-FDD en collaboration avec des responsables de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans plusieurs localités du pays, notamment en commune Ntahangwa. C’est ce que révèlent des sources internes au CNDD-FDD, qui affirment avoir suivi les préparatifs de cette manœuvre frauduleuse.
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