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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le Frodebu rejoint le régime CNDD-FDD dans sa démarche de qualifier de génocide les événements sanglant de 1972.

Dans sa conférence de presse, le président de ce parti, Pierre Claver Nahimana, a émis le souhait selon lequel l'année prochaine le gouvernement devrait avoir déjà passé à l'étape de qualification de ces événements de 1972. Ça sera lors  de la commémoration  de 50 ans après ces massacres. Les propos du président de ce parti avaient été récemment tenus par le président du sénat.

Dans cette conférence de presse, le président du parti Sahwanya frodebu a demandé à la commission vérité et réconciliation d’accélérer ses enquêtes sur les évènements de 1972 pour qu’ils soient qualifiés de génocide commis contre les Hutu. Les propos de Pierre Claver Nahimana ressemblent étrangement à ceux récemment tenus par le président du Senat dans des conférences qu’il a organisé a l’intention des organisations proches du pouvoir du Cndd- Fdd. « La position du parti Sahwanya Frodebu sur les événements de 1972  demeurent inchangé depuis 1992. Il s’agit d’un génocide  des bahutu du Burundi commis par le pouvoir politico-militaire dirigé par le colonel Michel Micombero à l’époque des faits. Ce pouvoir est également responsable d’autres crimes contre l’humanité des batutsi et d’autres Barundi par confusion ou étiquetées monarchistes qui ont été victimes au cours de la tragédie nationale de 1972 », a déclaré Pierre Claver Nahimana.

A la question de savoir pourquoi le Frodebu  a soulevé cette question aujourd’hui alors qu’il a même été à la tête du pays, Pierre Claver Nahimana s’explique en disant qu’ils se sont précipités à accomplir d’autres tâches vu qu’il s’agissait d’une période de transition. « Le parti Frodebu, effectivement à l’époque, dans le cadre de la mise en application des dispositions de l’Accord d’Arusha a pu diriger le pays pendant deux ans. En tant que gouvernement de transition, il lui était très  impossible de mettre en place toute les dispositions qui étaient dans l’Accord d’Arusha », a tenté une explication Pierre Claver Nahimana.

Les mêmes propos ont également été tenus par le président de la commission vérité et réconciliation. Des sources disent même que cette commission travaille d’arrache-pied pour en arriver très prochainement à qualifier de génocide ces massacres de 1972.

L’intolérance politique reste de mise en zone Buhayira de la commune Murwi.

Les militants du parti CNL en commune Murwi de la province Cibitoke dénoncent l’intolérance politique de plus en plus affichée. Depuis le début de cette année, 4 drapeaux de ce parti ont été volés sur différentes collines de cette commune Murwi.  Le dernier a été volé la semaine dernière en pleine journée  par des imbonerakure en compagnie du chef de colline Rugano de la zone Buhayira. Les membres de ce parti d’Agathon Rwasa regrettent  l’inaction de l’administration.

Les membres de parti CNL  de la colline Rugano en zone   Buhayira indiquent que leur drapeau a été volé par  un imboneakure du nom de Georges Ndayisenga et le chef collinaire.   Ce jour-là, ils ont essayé  de les attraper  mais en vain. Notre source à Buhayira fait savoir qu’  ils  ont par après porté  plainte auprès du responsable de la police et le chef de zone.  Mais jusqu’ à présent, le drapeau volé  n’a pas encore été remis alors que ceux qui l’ont volé sont connus. « Ils sont accusés  par  ceux qui les ont vus : le chef collinaire et les imbonerakure. Le chef de zone et le responsable de la police se sont rendus sur le lieu. Le chef de zone a convoqué ce chef collinaire et ces imbonarakure    qui ont volé ce drapeau. Mais,  personne n’est  venu. Nous estimons que c’est une façon de nous montrer  qu’ils essaient de les  poursuivre.  Mais apparemment, il n’y a pas de volonté  de les exiger à remettre ce drapeau »

Les membres du parti CNL en zone  Buhayira indiquent que depuis le début de cette année trois autres  drapeaux de   leurs parti ont été déjà volés par des imbonerakure sur les collines Remera, Rugazi et Buhayira.

Les responsables du parti Cndd- Fdd persécutent les membres du parti CNL à Muhuta.

Chasse à l’homme contre les membres du parti CNL dans la commune Muhuta de la province Bujumbura. Une opération pilotée par les responsables du parti CNDD-FDD dans cette commune. Ces derniers jurent chaque fois  de persécuter et pourchasser tout opposant au régime en place.

Le premier pointé du doigt à inciter les Imbonerakure de persécuter et chasser les membres du parti CNL est le nommé Diomѐde NDIMURUGOHE,  responsable du parti CNDD-FDD en commune Muhuta. 

Nos sources indiquent que cette autorité en complicité avec ces collaborateurs au sein du parti CNDD-FDD invitent les jeunes du parti de l’aigle à se mobiliser et travailler assidument surtout la nuit  pour intimider et persécuter tous les opposants du pouvoir en place principalement les partisans du parti CNL comme le témoigne ce citoyen.  « Le responsable du parti CNDD-FDD en compagnie du chef des Imbonerakure, Pascal BARANZIRA,  et la présidente des femmes de ce parti, Jeannette NDAYISHIMIYE,  ont ordonné aux imbonerakure  à être vigilants et serrr les ceintures car c’est le moment de décrocher un poste au sein du gouvernement comme celui d’un député ou encore d’un sénateur.               Donc, les imbonerakure doivent se munir de machettes, de petites houes usées et de gourdins afin de patrouiller efficacement la nuit  puisque l’ennemi  est toujours  là et qu’il faut qu’en 2025 tous  les membres du parti CNL aient été adhérés au  parti CNDD FDD ».      

 Les listes de ceux qui doivent être arrêtés parmi les membres influents de l’opposition ont été déjà élaborées, soulignent nos sources.  A part que certains ont été déjà arrêtés, les mêmes sources révèlent que les éléments ciblés vont être soit tués soit porté-disparus.  « Ceux qui ont arrêté Pascal BARANYIKWA sont toujours  à la recherche de quatre  autres personnes. Parmi elles, celle qui ne fouira pas  devra mourir. Le nommé HAZAYANDI,  le chef de colline Buringa et le chef de zone Melchiade ainsi que celui de la zone Muhuta ont tous  dit que toutes ces personnes qui les empêcheraient  de gagner doivent être arrêtées ou encore  tuées pour qu’il y’ait la paix et la sécurité dans la zone Muhuta », ajoute notre source.    

Actuellement, les informations en provenance de la commune Muhuta indiquent que certains habitants de ladite commune ne passent plus la nuit dans leurs ménages par crainte de ces imbonerakure.

Dix militants du parti CNL emprisonnés à Karuzi depuis samedi dernier.

Emprisonnement depuis samedi dernier  au cachot de la commune Shombo province Karuzi  de 10  militants  du parti CNL. C’est après  des échauffourées  entre des membres du parti CNL et des imbonerakure. Visés par une traque généralisée,  certains  militants du CNL  en commune Shombo  ont commencé à fuir.

Tout a commencé la nuit de vendredi dernier lorsqu’un groupe des imbonerakure a attaqué le domicile d’un membre du parti CNL de la colline Gaharo,  commune Shombo de la province Karuzi. Ces imbonerakure ont versé par terre la bière locale qu’il avait préparée pour la fête. « La nuit de vendredi dernier, un groupe des imbonerakure a attaqué le ménage d’un membre du parti CNL. Ils ont foncé la porte puis sont entrés dans sa maison. Ces imbonerakure ont versé par terre de la bière locale. Ces imbonerakure sont Elie NIBIGIRA, directeur de l’ECOFO Gaharo, Gédéon NDUWIMANA, un certain Révocat et Aaron.  Tous sont des imbonerakure de cette colline », indique notre source. 

Samedi dernier, lorsque les membres du parti CNL ont demandé pourquoi ces imbonerakure ont versé par terre la bière locale des bagarres ont éclatées entre eux et les imbonerakure. Puis,  10 membres du parti CNL ont été arrêtés et incarcérés. « Ces bagarres opposaient  les membres du parti CNL aux imbonerakure accompagné par un chef de sous colline. Mais dans les deux camps,  il n’y a pas eu de blessés », poursuit notre source.

Pour le moment, certains membres du parti CNL commencent à fuir les persécutions des imbonekure. «  La nuit dernier, certains membres du parti CNL ont fui leurs maisons. Ils ont dormi dans les forêts pour ne pas être tués par ces imbonerakure. Ces imbonerakure disent qu’ils doivent arrêter tous les membres du parti CNL y compris  les femmes et les enfants. Même ceux qui ont fui seront recherchés  pour être arrêter », a révélé notre source.

La rédaction a essayer de joindre par téléphone Pierre NIZIGIYIMANA, administrateur de la commune Shombo, mais sans succès.

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