Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Gitega: Le retard de paiement de l’ANAGESSA  inquiète les agriculteurs de Rwisabi

Gitega: Le retard de paiement de l’ANAGESSA inquiète les agriculteurs de Rwisabi

Les agriculteurs de la zone Rwisabi, de la commune Mutaho en province Gitega, qui ont vendu leurs récoltes de maïs à l’ANAGESSA, réclament toujours leur paiement. Ces agriculteurs déplorent que la rentrée scolaire arrive alors qu’ils n’ont pas encore été payés.

Les agriculteurs de la zone Rwisabi qui réclament l’argent de leurs récoltes vendues à l’ANAGESSA sont de deux catégories. La première catégorie est celle des agriculteurs qui ont vendu une quantité de moins de cent kilogrammes de maïs. Ces derniers n’ont encore perçu même un franc. La deuxième catégorie comprend les agriculteurs qui ont vendu à l’ANAGESSA une quantité de maïs supérieure à cent kilogrammes. Ceux-là ont déjà été payés la moitié de l’argent que leur devait l’ANAGESSA.

Ces deux catégories d’agriculteurs ont attendu le paiement de l’Agence Nationale de Gestion du Stock de Sécurité Alimentaire, mais en vain, déplore une source locale. Pour le moment, ils insistent pour que l’ANAGESSA leur donne leur argent surtout que la rentrée scolaire est dans une semaine.

« C’est la période d’achat du matériel scolaire, mais nous ne savons pas quoi faire pour trouver de l’argent nécessaire à cause de ce retard de l’ANAGESSA », regrette notre source.

Ce cas des agriculteurs de Rwisabi n’est pas isolé, même dans différentes localités, certains agriculteurs réclament toujours leur argent. Ces agriculteurs demandent à l'ANAGESSA de briser le silence et de leur communiquer la date de paiement.

Joseph Nduwimana, Directeur Général de l’ANAGESSA n’a pas encore réagi.

 

Les agents recenseurs de différentes provinces réclament  leurs rémunérations

Les agents recenseurs de différentes provinces réclament leurs rémunérations

Les activités du recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage, risquent de ne pas se dérouler convenablement. Pour cause, dans pas mal de provinces, les agents recenseurs n’ont pas encore eu leurs soldes, ce qui leur cause des difficultés pour le déplacement et pour se payer la ration.

Les candidats retenus ont d’abord bénéficié d’une formation de 21 jours. Selon nos sources, agents recenseurs, chacun devrait avoir 18 mille par jour, donc un total de 378 000 francs burundais chacun. De l’argent qu’ils devraient utiliser pour payer le déplacement, le logement et la ration durant la période de leur travail de recensement.

Au 7ᵉ  jour de prestation, nos sources prestant en province Kirundo (nord du pays), se lamentent que jusque-là, ils n’ont jamais eu même une pièce. Dans l’entretemps, les activités de ce dénombrement principal risquent de ne pas se dérouler convenablement. Le non versement de leurs soldes plonge ces agents recenseurs dans des difficultés.

« Certains ont été affectés dans des communes lointaines, sur une distance de 100 ou 150 km, sans leur donner aucun franc. Si nous essayons d’analyser la situation, il n’y aura pas de bons résultats, car, ils font semblant de travailler. Vous savez qu’un ventre affamé n’a point d’oreille, comment voulez-vous que l’on produise de bons rendements alors qu’on se déplace à pied ? Pendant la formation, on nous prenait en charge pour la ration de midi, mais, en ce qui concerne le logement et la ration du soir, chacun se débrouillait. La situation est la même aujourd’hui au cours du recensement », témoigne un des agents recenseurs.

La situation est la même pour les agents recenseurs des provinces Ngozi et Kayanza. Ceux qui se sont confiés à notre rédaction font savoir que jusqu’à présent, ils n’ont pas encore perçu leur argent.

Au sud du pays, précisément en province Makamba, le retard de paiement des agents recenseurs poussent certains d’entre eux à aller solliciter de la nourriture au sein de la population locale.

« Ici à Makamba, lorsque les agents recenseurs passent dans un ménage, ils demandent s’il y aurait au moins une banane grillée pour la leur offrir, car, ils ont tellement faim. C’est vraiment dommage », regrette un des habitants de la province.

Toutefois, certaines de nos sources, agents recenseurs, ont déjà perçu une partie de leur solde. En province Bubanza (nord-ouest du pays), les agents recenseurs révèlent que sur un contrat de 44 jours signé le 1ᵉʳ août  2024  pour 1.980.000 francs burundais, ils ont déjà obtenu une somme de 500 mille francs seulement.

Débuté le 28 août dernier, le recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage édition 2024  durera 21 jours.

Détournement d’argent dans le district sanitaire de Makamba : les agents alertent

Détournement d’argent dans le district sanitaire de Makamba : les agents alertent

Certains agents de santé prestant en province Makamba dénoncent une malversation de fonds de fonctionnement alloués aux ambulances. C’est après avoir constaté que des sommes importantes sont régulièrement sorties des caisses alors que les ambulances sont clouées au sol faute de carburant.

Les agents de santé en province Makamba disent être indignés par le comportement de leurs responsables. En effet, ces agents font savoir que ces derniers négligent exprès la maintenance et l’entretien des ambulances alors qu’ils savent très bien le rôle primordial qu’elles jouent. Un fait qui frustre ces agents, surtout que tous les secteurs sont mis à contribution, y compris la population.

« Ils n’ont que faire de l’entretien des ambulances, même si elles sont en panne. Ce qui nous chagrine plus, c’est que les contributions y relatives ne cessent d’être collectées. Les hôpitaux cotisent 800 mille francs chaque mois. Les ménages donnent 2 000 francs chacun par an. Les centres de santé, elles, donnent mensuellement 5 % de leurs chiffres d'affaires. Quant aux communes, elles contribuent à hauteur de 500 mille francs burundais par mois. » Témoigne notre source qui regrette que tout ce montant soit par après détourné par ceux-là mêmes qui devraient en faire bon usage pour le bien de la population. « Cela fait quatre mois que les ambulances sont clouées au sol faute de carburant. Pourtant, l’argent continu d’être décaissé comme à l’accoutumée. Même en cas de disponibilité du carburant, ils ne songent même pas à constituer un stock vu que l’argent a déjà servi pour d’autres fins. C’est un vol éhonté. » Se révolte cette autre source qui s’est confiée à la RPA.

Indignés, certains agents de santé demandent au ministère de la santé de suivre de près ce secteur, et s’il le faut, de mettre en place une commission de suivi qui serait chargée de veiller au bon fonctionnement de ces ambulances.

 

Nyakabiga: Des administratifs  persécutent  les notables collinaires

Nyakabiga: Des administratifs persécutent les notables collinaires

Les notables collinaires de la zone Nyakabiga, commune Mukaza de la Mairie de Bujumbura sont menacés par des administratifs de cette zone. Comme le soulèvent ces notables et l’affirment les habitants de la zone, ces derniers s’immiscent dans leurs attributions et s’opposent à des décisions prises pour trancher les litiges. 

Les informations qui émanent de la zone Nyakabiga font état de menaces qui pèsent sur les notables collinaires de ladite zone. Le chef de zone Gervais Ndihokubwayo en est le principal auteur. Le climat malsain s’est mis en exergue lorsque les notables collinaires du quartier Nyakabiga 3  avaient décidé de mettre à la porte un locataire qui n’était plus à mesure de payer le loyer. Au moment de la mise en exécution de la décision, comme le sujet en cause n’avait pas fait appel, le chef de zone s’est catégoriquement interposé après avoir déchiré les écrits du compte rendu des notables sur ce litige, nous a témoigné l’un des habitants de la localité.   « Les notables collinaires ont procédé à la mise en application de la décision et ont cadenassé la porte de la maison de ce locataire. Par après, le chef de zone s’est rendu sur le lieu et a brisé les cadenas. Les notables ont encore une fois remis sur la porte d’autres cadenas et le chef de zone les a brisés pour la seconde fois.  »

Le mercredi  28 août dernier, alors que les partisans du CNDD-FDD s’offraient un verre le soir à la 8ᵉ avenue du quartier Nyakabiga 3, le chef de zone Gervais Ndihokubwayo s’est mis à agresser l’adjoint du chef des notables collinaires en zone Nyakabiga prénommé Enock. Il l’a sérieusement battu pour, par la suite, le mettre sous les verrous.

« Le chef de zone Nyakabiga a sérieusement et méchamment battu l’adjoint du chef des notables de Nyakabiga jusqu’à lui ôter le T-shirt de NKURUNZIZA CUP en lui signifiant qu’il ne méritait pas de porter ce T-shirt. Le chef de zone a ordonné aux policiers chargés de sa sécurité d’emmener Enock au cachot. Ce dernier y a passé la nuit de mercredi et ne l’a libéré que dans la matinée de vendredi. » Témoigne un habitant de Nyakabiga.

Le secrétaire de l’institution des notables collinaires de Nyakabiga également persécuté

Le secrétaire de l’institution des notables collinaires dans cette zone Nyakabiga est prénommé Ferdinand. Il a été à maintes reprises intimidé par les administratifs de cette zone, victime de dresser des rapports et compte rendus qui entrent en contradiction avec leurs volontés et aspirations. Selon des habitants de la zone, cette persécution à éclater au grand jour avec l’affaire d’une maison de Nyakabiga 2 vendue illégalement. Les notables de Nyakabiga se sont prononcés sur l'affaire et Ferdinand qui, en tant que secrétaire de l’institution, a dressé le rapport sur les décisions prises par ces notables et en est victime, déplorent les habitants de cette zone de la commune Mukaza.

Selon toujours nos sources, le secrétaire des notables en zone Nyakabiga est intimidé par la cheffe du quartier Nyakabiga 2, Sharia Shadia en complicité avec un sénateur nommé Déo Nyagasani. « Ces deux personnalités menacent Ferdinand de le chasser de cette institution de notables pour ne pas accomplir leur volonté.  Il est en effet traumatisé puisqu’il est sans cesse convoqué dans des réunions avec des mises en garde quotidiennes. »

Les habitants de la zone Nyakabiga interpellent les autorités hiérarchiques pour ramener à l’ordre ces administratifs qui semblent ignorer leur mission.

La rédaction de la RPA a contacté les deux administratifs cités par la population de Nyakabiga. Le chef de la zone Nyakabiga, Gervais Ndihokubwayo, n’a pas voulu répondre à nos questions tandis que la cheffe du quartier Nyakabiga 2, Sharia Shadia, elle, nous a dit que nous nous sommes trompés, qu’elle ne sait rien à propos dudit Ferdinand.

 

 

 

 

 

 

 

 

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 351 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech