Les plaintes se multiplient dans différentes provinces du pays en raison de l’absence persistante des administratifs à la base. Les citoyens, confrontés à l’impossibilité d’obtenir certains documents essentiels, exhortent le gouvernement à garantir un minimum de service, soulignant que cette carence freine sérieusement leurs activités.
Les habitants de la capitale politique du Burundi, Gitega, expriment leur mécontentement devant les perturbations observées dans la délivrance des documents administratifs. Alors que l’État procède à une réorganisation des structures provinciales, les citoyens se retrouvent confrontés à une impasse administrative. Même les démarches les plus basiques, comme l’obtention d’une carte d’identité, sont bloquées en raison de l’absence de signatures autorisées au sein des communes.
Des journalistes burundais font part de leur inquiétude concernant le retard dans la délivrance de leurs cartes de presse, pourtant payées.
Les habitants de la zone Rubirizi, commune Mutimbuzi en province de Bujumbura, dénoncent le comportement du chef de poste de police local, Dieudonné Nduwimana, qu’ils accusent de favoriser la corruption au détriment de la population. Ils réclament son remplacement, estimant que ses priorités sont le pillage des citoyens.
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