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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Malgré l’intervention du ministre de l’intérieur, les droits des agents des sociétés privées de gardiennage restent toujours bafoués.

Malgré l’intervention du ministre de l’intérieur, les droits des agents des sociétés privées de gardiennage restent toujours bafoués.

Des lacunes sont signalées dans la mise en application des recommandations données par le
ministre de l’intérieur aux responsables des sociétés de gardiennage, lesquelles
recommandations les obligeaient à trouver solution aux différentes réclamations de leurs
employés, et ce endéans un mois, ce qui n’est toujours pas respecté.

‘’ Je vous donne trois mois pour trouver une solution aux irrégularités concernant les salaires.
Mais, je spécifie que pour ce qui est des contrats de travail, vous devriez tout avoir mis en ordre
dans un mois’’, recommandait le ministre de l’intérieur Martin Niteretse aux responsables et
représentants des sociétés de gardiennage. C’était en date du 4 avril de cette année.
Sans mâcher ses mots, le ministre Niteretse avait également mis en garde quiconque passera
outre ces injonctions : ‘’Prenez-le au sérieux, moi je ne blague pas!!! Les sociétés qui ne
respecteront pas ces recommandations, qu’elles ne se présentent même pas à notre prochaine
rencontre. Sachez qu’elles seront systématiquement suspendues.’’ Avait menacé le ministre
pour pousser ces sociétés à résoudre moult revendications de leurs employés.
Pourtant, le délai d’un mois qu’il a accordé est déjà écoulé. A un mois et plus de deux semaines
des déclarations du ministre Niteretse, des irrégularités en rapport avec les contrats du travail se
remarquent toujours dans certaines sociétés. ‘’Des contrats donnés ne respectent pas le code du
travail où les droits des employés’’, ont confié certains employés à la RPA.
Autre lacune soulevée par certains agents, ce sont les magouilles opérées par certains employeurs
qui diminuent les années de prestation des agents. ‘’Des agents sont obligés de signer des
contrats par force. Imaginez quelqu’un qui a démarré son travail en 2007 mais qui est obligé de
signer un contrat qui dit qu’il a commencé en 2020.’’ Se désole un des agents de gardiennage.

Espoir perdu ?

Actuellement, certains de ces agents ne cachent pas leur désespoir quant au respect des
recommandations du ministre de l’intérieur. ‘’Si le ministre vérifie l’application de ses
recommandations auprès de ces employeurs, ils vont lui montrer des contrats signés alors que
les agents affectés au terrain ne les ont jamais vus, mise à part le fait de les signer’’, Se plaint un
des agents.

Comme sollicitation, nos sources ne souhaitent que la descente sur terrain du ministre pour faire
la vérification auprès des agents. ‘’Nous demandons au ministre, comme il a pris en main cette
question, qu’il se rende dans ces sociétés et demandent les contrats signés, puis qu’il vérifie
auprès des agents sur terrain pour voir si ce sont réellement eux qui les ont signés.’’
Outre la réclamation liée aux contrats de travail, ces agents des sociétés de gardiennage avaient
également des revendications en rapport avec leurs salaires, les soins de santé, les congés et
avantages de service leur reconnus, l’affiliation et les cotisations à l’INSS, les matériels et
uniformes de travail sans oublier le respect du droit de revendication.
Nous avons tenté de joindre par téléphone le ministre de l’intérieur Martin Niteretse pour
recueillir sa réaction. Après avoir décroché, il nous a dit qu’il était occupé, car étant en réunion.
Vous saurez que ces sociétés privées de gardiennage qui prestent au Burundi sont au nombre de
38.

Kinyinya : le protégé du président Ndayishimiye accusé de détournement des biens communaux

Kinyinya : le protégé du président Ndayishimiye accusé de détournement des biens communaux

L’administrateur de Kinyinya est accusé de détourner les biens communaux.
Selon les habitants de cette commune de la province Ruyigi, cette autorité s’est
approprié le don de ciments accordé à la commune par le président de la
République ainsi que les frais d’acquisition des stands dans le nouveau marché.
Depuis qu’Evariste NDAYISHIMIYE a pris le pouvoir, l’administrateur de la
commune Kinyinya Fulgence KWIZERA est devenu intouchable dans toute la
province de Ruyigi. Selon nos sources, à cause de ses étroites relations avec le
numéro un burundais, Fulgence KWIZERA a commencé à intimider toute
personne qui osait critiquer son comportement et ses agissements afin de faire
taire quiconque aurait l’intention de mettre à nu ses magouilles. Chose qu’il a
très bien réussi à faire jusqu’à se croire tout permis. Cet habitant de Kinyinya
de s’être petit à petit emparé de certains biens communaux : « Au fait quand
on s’est réveillé, il avait déjà dilapidé les biens communaux. Ce qui a mis la puce
aux oreilles des habitants, ce sont les sacs de ciment octroyés à l’Ecole
Technique Secondaire de Karindo qu’il a subtilisés. Depuis, les travaux ont été
suspendus. Les gens n’osaient pas le dénoncer car ils avaient peur de lui à cause
de ses affinités avec le chef de l’Etat. Mais trop c’est trop. On a décidé de sortir
du silence et advienne que pourra. Ce n’est pas difficile à vérifier. Tout le monde
peut se rendre sur place et constater les faits. »
Ses magouilles et malversations ne se sont pas arrêtées là selon nos sources. En
effet, il a rusé pour extorquer de l’argent aux commerçants de Ruyigi qui ont
versé des sommes colossales sur son compte personnel croyant qu’ils allaient
avoir, dans les meilleurs délais, des stands dans le marché de la place selon cet
habitant de Kinyinya : « Ce qui a énervé les gens, c’est l’argent des
commerçants qui voulaient avoir des stands au marché de Kinyinya. Il leur a dit
de verser directement les montants exigés sur son propre compte au lieu de
celui de la commune. On a alors compris qu’il avait l’intention de détourner cet
argent. On a alors décidé de tout dévoiler. Que ce soit les sacs de ciments, que
ce soit cet argent des commerçants déposé sur son compte, tout est facilement
vérifiable, de même que toutes les autres magouilles à son compte durant ces
deux mandats. »

Les habitants de la commune Kinyinya demandent aux autorités habilités de
redresser cet administratif qui n’a fait que faire régresser son entité durant ses
deux mandats consécutifs. Ils rappellent qu’il ne leur est même plus possible de
s’approvisionner sur place en pommes de terre vu que les commerçants de
cette denrée ont tous déguerpi à cause d’incessants et conséquents pots de vin
leur exigés par cette autorité administrative. Ce qui fait que, pour avoir des
pommes de terre, les habitants de Kinyinya doivent se rendre en province
Gitega selon notre source.
A propos de ces lamentations, la rédaction de la RPA a contacté en vain
Fulgence KWIZERA accusé de détournements de fonds publics et privés. Nous
n’avons pas non plus pu joindre Emmerancienne TABU, gouverneur de la
province Ruyigi, de même que Martin NITERETSE, ministre de l’intérieur et de
la sécurité publique pour recueillir leurs réactions.

Les promesses en l’air du directeur général de la REGIDESO

Les promesses en l’air du directeur général de la REGIDESO

Les habitants des provinces Ngozi et Gitega ainsi que ceux de la ville de Bujumbura font face à la
pénurie du carburant depuis environ deux semaines. La petite quantité qui est parfois disponible
est raflée par les autorités locales.
Pourtant, la direction générale de la REGIDESO avait promis que la question du carburant allait
être résolue de façon durable.
En province Ngozi, ils viennent de passer deux semaines sans carburant de type essence. Ce samedi,
indiquent nos sources, une seule station-service a servi seulement les autorités. « Le carburant était
disponible ce samedi sur la station-service de Mivo. Seules  les autorités administratives de la
province ont été servies. D’autres individus ont dû passer par le commissaire provincial ou le
gouverneur pour  avoir l’essence. On nous a dit que le carburant était réservé aux dirigeants. »
Ceux qui ne sont pas servis sur les stations-services tentent de s’approvisionner au marché noir où un
litre d’essence est vendu à un prix compris entre  8 et 10 mille francs.
La situation est similaire en province Gitega. Notre source de la capitale politique fait savoir qu’ils ne
trouvent pas de carburant depuis déjà une semaine. Et sur le marché noir,  une bouteille d’un litre et
demi s’achète à un prix variant entre  12 et 15 mille francs.
Pourtant, le directeur général de la REGIDESO a récemment affirmé que le problème de manque de
carburant allait enfin être résolu. Albert Manigomba avait annoncé que des millions de litres de
carburant de type essence avaient été importés. « Dernièrement, nous avons eu un petit problème
qui ne provenait pas de la REGIDESO puisque nous avons le carburant en suffisance. Plus de 10
millions de litres, c’est vraiment beaucoup. Il y avait eu une mauvaise communication entre l’OBR
côté burundais et l’office chargé de collecte des recettes côté tanzanien. L’organe tanzanien ne
pouvait pas avoir la confirmation de ce que nous avons déclaré. A l’instant même où je parle, entre
Dar es-Salaam et Bujumbura il y a plus de 80 camions d’essence en direction de Bujumbura. A
Kobero, 21 camions viennent d’entrer et d’autres encore derrière. Je voudrais donc rassurer les
Burundais, que personne ne soit obligé d’aller faire la queue alors qu’il a une quantité d’essence
suffisante pour demain car, je suis sûr que dès demain, beaucoup de stations-services serviront
le carburant. »
Toutefois, jusqu’à présent, l’essence manque encore au pays. A Bujumbura, la capitale économique,
des files d’attente se remarquent  devant certaines stations-services.

 
Burundi : une partie du don de riz de la Chine détournée au profit de la Guinée Equatoriale

Burundi : une partie du don de riz de la Chine détournée au profit de la Guinée Equatoriale

Le mercredi, 29 mars 2023, la première dame du Burundi a livré 25 tonnes de riz à son
homologue de la Guinée Equatoriale. Angeline Ndayubaha a grignoté le don de riz qui
avait été octroyé par la Chine au gouvernement burundais une semaine auparavant. La
Guinée Equatoriale a confirmé la réception de ce riz.
Le gouvernement équato-guinéen a confirmé la réception de 25 tonnes de riz le 29 mars
dernier via son site web. «Une cargaison de vivres de 25 tonnes de riz est arrivée à Malabo
en provenance de Bujumbura, offerte par la première dame du Burundi, Angeline
Ndayubaha Ndayishimiye. » Le gouvernement de la Guinée Equatoriale explique que c’est un
don pour qui venait soutenir les activités socio-humanitaires de la fondation Constancia
Mangue Nsue Okomo de la première dame équato-guinéenne portant le même nom. Ce riz,
qui avait été transporté par un avion-cargo militaire de la Guinée Equatoriale, provenait des
stocks de 910 tonnes de riz récemment octroyé par le gouvernement chinois selon nos
sources. Sept tonnes de riz ont également été prélevés de cette aide chinoise auparavant
selon toujours nos sources. Elles rapportent que 5 tonnes ont été acheminées en République
Démocratique du Congo via la commune Buganda de la province Cibitoke pour ravitailler le
contingent burundais déployé au Nord-Kivu dans le cadre des forces de maintien de la paix
de la communauté est-africaine, les 2 tonnes de riz restantes ayant été distribuées à la
population. Même si les autorités équato-guinéennes affirment que les 25 tonnes de riz
constituent un don, certaines sources de la RPA indiquent qu’Angeline Ndayubaha
Ndayishimiye leur aurait vendu ce riz.

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