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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Karusi : L'économie locale à l'arrêt à cause de l'absence d'électricité

Karusi : L'économie locale à l'arrêt à cause de l'absence d'électricité

La province  Karusi fait face à une crise énergétique majeure qui affecte sévèrement l'activité économique locale. Les communes de Nyabikere et Mutumba sont particulièrement touchées, subissant une interruption totale de l'approvisionnement en électricité depuis deux mois.

Cette pénurie d'électricité a des répercussions désastreuses sur les activités génératrices de revenus dans la région : les salons de coiffure ont cessé leurs activités, les moulins à farine sont à l'arrêt, perturbant l'approvisionnement alimentaire, les vendeurs de lait ont dû abandonner leur commerce, les téléphones portables, essentiels pour la communication et les transactions, ne peuvent plus être rechargés régulièrement.

Un habitant de Mutumba témoigne : « Actuellement, toutes les activités quotidiennes sont presque paralysées à cause du manque du courant électrique. Nous ne savons même pas à quel saint nous vouer. »

La source d'électricité pour ces communes provient d'un barrage hydroélectrique situé à Nyabikere. Selon les informations recueillies, une pièce défectueuse serait à l'origine de la panne actuelle. Les résidents déplorent la fréquence de ces interruptions, qui surviennent environ tous les six mois, et la lenteur des réparations qui peuvent prendre plusieurs mois.

Les populations locales expriment leur mécontentement face à l'inaction apparente des responsables du service hydraulique. Malgré leurs demandes d'informations, ils ne reçoivent que des explications sommaires sur la nature de la panne, sans perspective claire de résolution.

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre les responsables du barrage de Nyabikere de même que les autorités locales pour recueillir leurs réactions.

 

Burundi : le pays où la population souffre le plus de la faim

Burundi : le pays où la population souffre le plus de la faim

Le Burundi fait partie des deux pays où la population souffre le plus de la faim dans le monde selon Global Hunger Index. Selon cet indice, la situation est alarmante dans le pays.

Ex aequo dans le classement de Global Hunger Index, le Burundi et le Sud-Soudan occupe la première place dans la liste des pays où la faim sévit le plus dans le monde.

Cet indice de la faim mis en place par les organisations Concern Worldwide et Welt Hunger Hilfe indique que 6% des enfants de moins de cinq ans souffrent d'émaciation et que 5% des enfants meurent avant leur cinquième anniversaire au Burundi. Selon Global Hunger Index, environ 60% des enfants de moins de cinq ans souffrent d'un retard de croissance dans le pays.

Cet outil de mesure de la faim dans le monde place le Burundi parmi les six pays dont les niveaux de faim sont considérés comme alarmants, indiquant une misère humaine généralisée. Ces autres quatre pays dont la population est affectée par un degré élevé de faim dans le monde sont la Somalie, le Yémen, le Tchad et le Madagascar.

Burundi: l'absence de toilettes publiques au centre-ville inquiète

Burundi: l'absence de toilettes publiques au centre-ville inquiète

Le centre-ville de Bujumbura, capitale économique du Burundi, est confronté à un problème de santé publique majeur : le manque criant de toilettes publiques. Cette situation préoccupante soulève des inquiétudes croissantes parmi les résidents et les travailleurs de la zone urbaine.

Les habitants qui fréquentent quotidiennement le centre-ville témoignent de conditions sanitaires déplorables. « Les rares toilettes existantes dans certaines galeries sont méconnues du grand public et réservées à une minorité », explique un résident sous couvert d'anonymat. Cette pénurie pousse de nombreuses personnes à se soulager dans des espaces publics inappropriés, notamment aux abords d'édifices emblématiques comme le Palais des Arts.

Le problème s'étend à d'autres secteurs fréquentés de la ville. Un habitué du quartier rapporte : « La situation est tout aussi préoccupante aux alentours du stade FFB. Malgré des travaux de réhabilitation en cours dans certaines parties, les conditions restent inchangées dans d'autres zones, notamment près des bâtiments de l'INSS et de l'Église des Témoins de Jéhovah. »

Cette situation alarmante expose la population à des risques sanitaires importants, notamment la propagation de maladies liées au manque d'hygiène. Les citadins expriment leur inquiétude face à ces conditions et appellent les autorités municipales à agir rapidement.

La  rédaction de la RPA a tenté d’obtenir une réaction de Jimmy Hatungimana, maire de Bujumbura, mais en vain.

 La RN3, un calvaire pour les usagers : Quand les nids-de-poule dictent leur loi

La RN3, un calvaire pour les usagers : Quand les nids-de-poule dictent leur loi

La Route Nationale 3 (RN3) reliant Bujumbura à Rumonge, artère vitale pour le transport de personnes et de marchandises, se trouve dans un état de délabrement alarmant. Le tronçon entre la zone Kinindo et le quartier Ruziba de Kanyosha est particulièrement touché, transformant chaque trajet en véritable parcours du combattant pour les usagers.

Les conducteurs dénoncent une situation devenue intenable, non seulement le temps de trajet entre le centre-ville et Ruziba s’est doublé, les véhicules sont endommagés par les multiples chocs, mais aussi les risques d'accidents se sont accrus.

« Ces nids-de-poule perturbent la circulation et abîment nos véhicules. Un trajet qui devrait prendre une heure nous en prend maintenant plus de deux », témoigne un chauffeur exaspéré.

La dégradation de la chaussée engendre des comportements à risque. Les usagers de la route parlent des manœuvres dangereuses pour éviter les trous, des collisions entre véhicules, motos et vélos et une augmentation des accidents.

Un usager alerte : « Un cycliste qui tente d'éviter un trou peut être percuté par une moto. De même, un véhicule zigzaguant risque la collision frontale. »

Face à la grogne montante, le ministère des Infrastructures, par la voix de sa porte-parole Jeanne Mukenguruka, a tenté d'apaiser les tensions lors de la conférence publique animée par les porte-paroles de différentes institutions du pays le 11 octobre 2024 : « Le projet de réparation des nids-de-poule n'est pas abandonné. Nous rassemblons actuellement le matériel nécessaire pour réhabiliter ces routes endommagées. » A-t-elle mentionné .

Cette réponse, bien que se voulant rassurante, laisse planer le doute sur un calendrier précis d'intervention, maintenant les usagers dans l'incertitude et l'inconfort quotidien.

 

 

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