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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Kirundo: Levée de la mesure interdisant la circulation des marchandises

Kirundo: Levée de la mesure interdisant la circulation des marchandises

Après 12 jours d’interdiction de vente des cultures non périssables en dehors de la province de Kirundo, le gouverneur a de nouveau accepté la libre circulation des marchandises.  Mais, l’obtention de son autorisation est toujours une condition sine qua non. 

 

Depuis ce mercredi, les récoltes peuvent être vendues par des commerçants en dehors de la province de Kirundo moyennant une autorisation du gouverneur. Dans un communiqué relatif à cette mesure, Albert Hatungimana, le gouverneur de Kirundo dit que cette autorisation doit être sollicitée par un commerçant, un jour avant son opération.  ‘’Cette autorisation va être utilisée une seule fois’’, selon les recommandations du gouverneur Hatungimana,  et ‘’doit clarifier également les quantités  à vendre.’’ 

Et pour les commerçants en provenance de la Mairie de Bujumbura venus pour s’approvisionner, Albert Hatungimana précise dans son communiqué qu’ ’’une autorisation signée par le Maire de la ville doit être présentée.’’ 

Selon ce communiqué toujours, le chargement des marchandises  n’est permis que dans un intervalle compris entre ‘’6h du matin et 18h’’ seulement. Il est également interdit de changer l’itinéraire signalé par le commerçant au moment de la demande d’une autorisation. En cas de panne du véhicule destiné à transporter les marchandises  ’’l’administration  provinciale  doit être avisée avant de changer de véhicule.’’ 

Concernant les grossistes qui approvisionnent des institutions regroupant plusieurs personnes comme les prisons ainsi que les camps policiers et militaires, le gouverneur Albert Hatungimana communique qu’‘’ils doivent exhiber des preuves qui détaillent l’obtention de ce marché’’. ‘’L’identité de celui qui fera le chargement de ces vivres doit aussi être signalé’’, renchérit le communiqué signé ce 21 juin.

Aux directeurs des écoles à régime d’internats qui veulent s’approvisionner, il leur est recommandé ’’de se munir d’une attestation de service délivrée par un DPE et une autorisation du gouverneur détaillant la quantité souhaitée.’’

 Même si la suspension de l’octroi de cette autorisation par le ministre de l’intérieur concernait certaines cultures non périssables, la nouvelle mesure du gouverneur de Kirundo parle également d’autres vivres qui nécessiteront désormais une autorisation.   L’on citera par exemple l’exportation des fruits dans les pays frontaliers qui, dès ce 21 juin 2023, va être conditionnée par l’obtention d’une autorisation du gouverneur.  

Autre nouvelle mesure, c’est le chargement des poissons pêchés dans le Lac Rweru qui ne se fera plus pendant les heures de la soirée. 

Ce communiqué du gouverneur de Kirundo vient après celui du ministère de l’intérieur sorti il y a une dizaine de jours. Ce ministère avait déclaré la suspension de l’octroi de l’autorisation de collecte et d’achat des vivres entre différentes provinces du pays durant une période de 12 jours à partir du 8 juin 2023. 

’Celui qui sera surpris en train de faire la collecte des vivres tels que le maïs, le sorgho, les arachides, le riz, le haricot et le petit pois sera sévèrement sanctionné’’, précisait le communiqué signé Martin Niteretse  le ministre de l’intérieur.

Rumonge : les menaces de spoliation des terres pèsent sur la population de la colline Mutambara

Rumonge : les menaces de spoliation des terres pèsent sur la population de la colline Mutambara

Les habitants de la colline Mutambara de la zone Gatete en commune et
province Rumonge craignent d’être dépouillés de leurs terres. Pour cause, le
gouverneur de cette province a lancé un recensement des terres domaniales
en y incluant des propriétés privées, anciens paysannats.
Ces propriétés de Mutambara, objet du recensement, sont occupées
légalement depuis longtemps par des familles selon les habitants de cette
colline. Ils expliquent qu’ils ont d’abord obtenu les terres à titre provisoire.
Cet habitant de Mutambara estime que le gouverneur Léonard Niyonsaba
est entrain de violer la loi. « Le gouverneur est en train de faire un
recensement des paysannats que nous occupons depuis des années. Des
propriétés que nous avons obtenues de l’Etat via l’office de l’huile de palme
(OHP) et le projet d’intensification agricole Rumonge-Burambi-Buyengero
(PIA-RUBUBU). Ce gouverneur viole donc la loi. »
Ces habitants de Mutambara affirment que ces propriétés leur reviennent
de plein droit et à titre définitif en s’appuyant sur l’article 455 du code
foncier du Burundi. « Le président Pierre Nkurunziza a promulgué une loi
qui stipule que toutes les personnes qui ont obtenu des paysannats
légalement et à titre provisoire, et qui ont des titres, acquièrent désormais
la pleine propriété de ces paysannats de façon définitive. »
L’Article 455 de la loi n°1/13 du 9 Août 2011 portant révision du code
foncier du Burundi dans son chapitre VIII concernant les dispositions
transitoires et finales stipule que « les détenteurs de parcelles constitutives
de paysannats dont leur occupation a été régulière et légale obtiennent la
pleine propriété. » Selon le même article, « les terres se situant dans les
périmètres dits hors-paysannats et constituant des réserves foncières de
l’Etat ne sont pas concernées par cette mesure ».

Les habitants de Nyabiraba inquiétés par la fétidité du marché de la place

Les habitants de Nyabiraba inquiétés par la fétidité du marché de la place

Les habitants qui fréquentent le marché de Nyabiraba situé en province Bujumbura alertent sur l'insalubrité qui s'y observe. Ces derniers craignent même d'attraper des maladies liées au manque d'hygiène,  surtout que ce marché est dépourvu de latrines

Depuis l’érection du marché de Nyabiraba, aucune latrine n’y a jamais été construite. Même les quelques lieux d’aisance improvisés par certains commerçants de la place n’aident en rien car mal aménagés et entretenus. Ce qui fait que les passants et les commerçants se soulagent le long des murs, d’où une odeur nauséabonde s’y dégage à longueur de journée faute de cabinets. ‘’Notre marché n’a jamais été doté de toilettes depuis sa construction. Certains commerçants de bières de sorgho ont essayé de se débrouiller en creusant des petites fausses servant de latrines, mais comme personne ne s’occupe de leur entretien, les gens préfèrent uriner ou faire leurs grands besoins tout près des maisons et les odeurs qui s’y dégagent attirent les mouches qui viennent souvent se déposer sur les viandes et les autres produits.’’ Témoigne cet habitant de la place.

Côté commerçants, ils ne décolèrent pas car ils ne comprennent pas où vont toutes les recettes des taxes régulièrement collectées par l’administration locale.

 ‘’On ne cesse de verser des taxes communales, mais malheureusement les autorités ne se soucient pas de l’hygiène de ce marché. Plus grave encore, même le nouveau marché en cours de finition n’a pas été doté de latrines. C’est vraiment très dommage. ’’S’est indigné un des commerçants qui s’est confié à la RPA.

Pour le moment, clients et commerçants, de même que les habitants des environs demandent avec insistance aux autorités habilités de se ressaisir et de veiller à la propreté et à l’hygiène de ce marché en construisant des latrines vu que c’est un endroit très fréquenté.  

Risque de maladies à la prison centrale de Mpimba suite à la coupure d’eau

Risque de maladies à la prison centrale de Mpimba suite à la coupure d’eau

Depuis 7 jours, chaque détenu de la prison centrale de Mpimba s’arrange pour trouver
l’eau à utiliser. La direction, elle, cherche l’eau nécessaire pour la cuisson du haricot. Les
détenus alertent et disent craindre d’attraper des maladies des mains sales.

Depuis le jeudi 18 Mai, aucune goutte d’eau ne coule des robinets de la prison centrale de
Mpimba. Chaque détenu se débrouille pour trouver l’eau à utiliser pour préparer sa patte à
manger, pour se laver, pour faire la lessive ou encore nettoyer la cellule. Nos sources dans
cette maison carcérale soulignent que la direction s’occupe de chercher uniquement l’eau
pour la cuisson du haricot qui est servi aux détenus. L’eau destinée à cette tâche est depuis
jeudi dernier apportée par un camion des sapeurs-pompiers. Néanmoins, ce mercredi 24 Mai,
cet approvisionnement n’a pas eu lieu. La direction, ajoutent nos sources, avait prévenu qu’il
n’y aurait pas de distribution du haricot faute d’eau pouvant être utilisée pour la cuisson. Une

annonce qui n’a pas plu aux détenus. Et pour calmer les grognes de ces derniers, la direction
a opté d’utiliser le véhicule qui déplace les détenus programmés dans les audiences. ‘’Jusqu’à
17h, nous n’avons pas encore eu notre ration de haricot’’, nous a précisé notre source
détenue à la prison centrale de Mpimba.
Pour avoir de l’eau, les prisonniers qui ont les moyens achètent un bidon de 20 litres à 3 000
francs burundais. Selon toujours nos sources, ceux qui le peuvent demandent aussi à leurs
proches de leur apporter l’eau à utiliser. Cette situation qui vient de durer déjà une semaine
n’est pas facile pour les prisonniers surtout que ce mercredi, le bidon de 20 litres a été revu à
la hausse, passant de 3 à 10 000 francs burundais. Les prisonniers se retrouvent donc dans un
environnement très sale. Que ce soit dans les cellules ou les toilettes. Conçu pour accueillir
800 détenus, ils dépassent actuellement 4000. Tout ce monde craint d’attraper des maladies
liées aux mains sales.
La prison centrale de Mpimba se trouve dans la zone urbaine de Musaga. Une zone, tout
comme quelques autres de la capitale Bujumbura, qui fait face ces derniers temps au
problème de manque d’eau potable.

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