Une pénurie d’eau potable touche plusieurs quartiers de la mairie de Bujumbura depuis deux jours, suscitant une vive inquiétude parmi les habitants. Selon des témoignages recueillis sur place, les robinets sont à sec, y compris dans les zones du centre-ville, et certaines familles sont contraintes de recourir à des sources d’eau non traitées.
Les cabaretiers du chef-lieu de la province de Ngozi dénoncent un traitement jugé injuste dans la distribution des produits de la BRARUDI. Ils accusent certains dépôts de privilégier les communes éloignées au détriment des établissements situés en ville.
Les travaux de réhabilitation du tronçon routier reliant les communes de Buyengero et Rumonge, suspendus depuis plus de deux semaines, suscitent une vive inquiétude parmi les habitants. Ces derniers dénoncent les pertes économiques croissantes causées par l’interruption de cet axe stratégique pour le commerce local.

Privée d’électricité depuis plus d’un an, la commune de Mishiha, province Cankuzo sombre dans la précarité. Activités économiques à l’arrêt, insécurité grandissante et hausse du coût de la vie : les habitants lancent un cri d’alarme à la Regideso pour une intervention urgente.
Depuis une année, la commune de Mishiha, en province Cankuzo, est plongée dans l’obscurité totale. Les habitants, désemparés, peinent à survivre alors que l’absence d’électricité paralyse toutes les activités nécessitant du courant. « Nous sommes dans la désolation totale », confie un résident, illustrant le quotidien difficile de milliers de familles.
La situation résulte de la chute successive des poteaux électriques alimentant Mishiha depuis la jonction avec la commune Gisagara. Les fils électriques, désormais à terre, suscitent la crainte de vols imminents, accentuant le sentiment d’abandon et d’insécurité.
Les conséquences économiques sont dramatiques : les soudeurs ont cessé toute activité, les propriétaires de moulins tentent, tant bien que mal, de fonctionner au carburant. Mais ce dernier, rare et coûteux, entraîne une flambée des prix, rendant la vie encore plus difficile pour les habitants. « La faim menace les familles, car sans électricité, il n’y a plus de travail », déplore un autre habitant. Coiffeurs, artisans, commerçants, tous voient leurs revenus s’effondrer, incapables de subvenir aux besoins de leurs proches.
Les habitants dénoncent l’état vétuste des infrastructures électriques, responsables de cette coupure prolongée. Ils interpellent la Regideso pour qu’elle procède sans délai au remplacement des poteaux et à la réhabilitation du réseau, condition indispensable à la reprise de la vie économique et sociale dans la commune.
Contacté pour réagir à cette situation, l’administrateur communal Frédéric Nzoyisaba n’a pas encore donné suite.