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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les sinistrés de Gatumba : Mauvaises conditions de vie, retour au bercail

Les sinistrés de Gatumba : Mauvaises conditions de vie, retour au bercail

Moins de deux semaines après leur délocalisation à Matyazo en commune Mubimbi de la province Bujumbura, les déplacés suite aux inondations de Gatumba commencent à regagner progressivement le lieu d’origine. Dans ce site de Matyazo, les familles sont séparées. Ces originaires de Gatumba n’apprécient pas non plus la nourriture leur donnée, une nourriture qu’ils n’avaient pas l’habitude de consommer.

Ce groupe de victimes des inondations de Gatumba a été délocalisé le 10 de ce mois de mai. Après les quelques jours passés dans ce site, ils dénoncent la précarité de la vie qu’ils mènent. Installés dans des abris temporaires, les familles sont séparées : les femmes et les enfants sont à part, les hommes et les jeunes garçons à part.

 « Des familles sont séparées. Les femmes et les enfants sont isolés et placés dans une tente à quatre familles. De l’autre côté, des hommes et de jeunes garçons provenant également de quatre familles. » Indique l’un de ses sinistrés.

Ces déplacés disent retourner à Gatumba malgré les inondations suite aussi à l’alimentation leur donnée, une alimentation non seulement insuffisante, mais aussi qui n’est pas de leur choix. Ils aspirent ainsi à se procurer le repas dont ils avaient l’habitude de consommer.

« En ce qui concerne l’alimentation, elle n’est pas consistante. Chaque famille reçoit 10 kilos de haricot et 10 kilos du riz pour toute une semaine. Raison pour laquelle d’ailleurs certains quittent ce lieu pour retourner chez eux à Gatumba. »

Nous n’avons pas pu recueillir la réaction du ministère en charge de la Solidarité Nationale à ce sujet.

 

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Photo : Délocalisation à Matyazo de certaines familles de Gatumba

Mwaro: Trois mois sans électricité en commune Gisozi

Mwaro: Trois mois sans électricité en commune Gisozi

La commune Gisozi de la province Mwaro est confrontée à un sérieux problème d'électricité qui a un impact considérable sur la vie quotidienne des habitants. Le transformateur qui servait la localité a été foudroyé il y a quelques mois. Les conséquences sont désastreuses pour ceux qui dépendaient de l'électricité pour leurs activités économiques.

 Depuis déjà trois mois, les cafétérias, les salons de coiffure et les secrétariats publics de la commune Gisozi ne fonctionnent plus. Même les activités au bureau communal de Gisozi sont paralysées. Cette situation a des conséquences dévastatrices sur leur vie quotidienne et accentue la pauvreté dans la région.

L'administrateur de la commune, Célestin Nshimirimana, confirme que presque toutes les activités sont paralysées suite à ce manque d'électricité. Le transformateur a été foudroyé et la commune n'est plus alimentée en électricité, ce qui   affecte les activités de la commune et celles des privés. La situation actuelle est alarmante et nécessite une intervention urgente, convergent les habitants et l’administration communale.

Durant toute cette période, la REGIDESO, Régie de Production et de Distribution d’Eau et d’Electricité au Burundi, n’est intervenue qu’une seule fois et là aussi pour faire le constat.

Nous n’avons pas pu recueillir les responsables de la REGIDESO, antenne qui sert cette commune Gisozi.

Mutimbuzi : Privée d’eau potable, la population de Tenga craint des maladies

Mutimbuzi : Privée d’eau potable, la population de Tenga craint des maladies

La colline Tenga zone Rubirizi en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura n’est pas alimentée en eau potable depuis des années.  Les habitants de cette colline craignent d’attraper des maladies des mains sales, un enfant ayant des symptômes du choléra est mort ces derniers jours.

 

Les habitants de la colline Tenga de la zone Rubirizi ont été avisés d’un projet d’adduction d’eau sur leur colline depuis trois ans. Les conduites d’eau ont été installées, mais ils n’ont toujours pas d’eau. Pour trouver de l’eau propre à boire, ces habitants disent aller la puiser à une distance estimée à plus d’un kilomètre.

« Moi, j'habite à Tenga depuis quatre ans, nous n’avons même pas un robinet. Nous puisons l’eau que nous utilisons dans les vallées. Pour avoir de l’eau à boire, nous payons les gens qui ont des vélos pour qu’ils aillent puiser dans les palmeraies appartenant à l’usine Savonor. » Explique un des habitants de la place.

Suite à ce manque d’eau potable, les habitants de la colline Tenga alertent qu’ils sont menacés par des maladies des mains sales.

Ce lundi 13 mai 2024, les autorités à la base ont organisé une réunion pour demander aux habitants de la localité de faire plus de vigilance suite à un cas récent de décès d’un enfant qui présentait les signes du choléra.

Nous n’avons pas pu joindre Siméon Butoyi, l’administrateur de la commune Mutimbuzi.

Mishiha : Les enfants  tirés des rues devenus un danger public à Munzenze

Mishiha : Les enfants tirés des rues devenus un danger public à Munzenze

Les enfants en situation de rue rassemblés au centre de formation des métiers de la commune Mishisha en province Cankuzo perturbent la sécurité des habitants des environs de ce centre. Ces enfants commettent différents forfaits dont des vols.

 Les villages de la zone Munzenze en commune Mishiha situés dans les parages du centre d’accueil des enfants de la rue venus de différentes provinces du pays, sont les plus menacés par les forfaits commis par ces enfants.

Selon ce témoignage d’un habitant de la localité, ces enfants volent tout ce qu’ils trouvent sur leur passage. « Ils rackettent les passants, volent dans les ménages et dans les champs. »

 La même source précise que les collines de Munzenze et Kirehe sont les plus fréquentées par ces enfants tirés des différentes rues du pays et hébergés en commune Mishiha.  «  Ils volent dans les localités avoisinantes, donc dans tous les ménages de la colline Munzenze qui est proche de leur centre d'accueil. Ils vont même jusqu'à Kirehe pour y commettre des forfaits. »

Les habitants des environs du centre d’accueil de ces enfants demandent que ce centre soit clôturé et que leurs mouvements soient strictement surveillés.

 

 

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Photo : Des enfants en situation de rue (Bujumbura Mairie)

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