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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Kirundo: Paralysie des activités à l’ECOFO Kavomo faute d’autorité dirigeante

Kirundo: Paralysie des activités à l’ECOFO Kavomo faute d’autorité dirigeante

Les activités de l’Ecole fondamentale (ECOFO) Kavomo située en commune et province Kirundo tournent au ralenti. En effet, après 3 mois passés sans directeur, cet établissement scolaire fonctionne au ralenti, surtout en ce qui est de la préparation des élèves qui devront passer le concours national de fin de cycle.

 L’ECOFO Kavomo n’a pas de directeur depuis le début du mois de janvier 2024. Ce dernier a été coffré pour avoir violenté un habitant de cette localité qu’il accusait de vol. Durant tous ces 3 mois, les activités de l’école sont presque toutes paralysées. « Les parents, tout comme le personnel dudit établissement, n’ont personne vers qui aller en cas de besoin. Et tout le monde se demande pourquoi ce directeur n’a pas encore été remplacé. » A indiqué un parent qui s’est confié à la RPA.

Pour le cas des activités suspendues, nous citerons entre autres, à titre illustratif, l’octroi des attestations de service  pour enseignants ainsi que d’autres activités aux arrêts faute de dirigeant. « Dernièrement, les autres établissements ont obtenus les fonds de roulement, mais chez nous, cet argent n’a pas été réceptionné parce que le directeur n’était pas là. Cela veut dire que presque toutes les activités sont suspendues. Même les tests d’entrainements des élèves de la 9ème année n’ont pas encore eu lieu faute de budget. »  A regretté un des enseignants dudit établissement.

A propos de ces grognes, la rédaction de la RPA a essayé de joindre Domitien Nshimirimana, Directeur Communal de l’Enseignement à Kirundo (nord du pays) pour recueillir sa version. Mais ce dernier, une fois qu’on a décliné notre identité et qu’on lui a expliqué l’objet de notre sollicitation, il nous a raccrochés au nez.

Bururi: Décrochages scolaires suite aux châtiments du directeur de  l’ECOFO Mutangaro

Bururi: Décrochages scolaires suite aux châtiments du directeur de l’ECOFO Mutangaro

Certains élèves de l’école fondamentale Mutangaro en commune Rutovu de la province Bururi ne vont plus à l’école depuis un certain temps, craignant  des coups de fouet de la part du directeur de cette école. Leurs parents ont refusé  de payer les frais alloués aux activités sportives et à l’achat des vitres cassées aussi longtemps qu’ils ne seront pas informés sur l'utilisation de l’argent obtenu de la vente des arbres appartenant à cette école.

Chaque année scolaire, chaque élève de l’Ecole Fondamentale (ECOFO) Mutangaro de la  commune Rutovu, de la 1ère classe à la 9ème classe,  doit donner 500 francs pour les activités sportives. En plus de cet argent, Rénovât Ndagijimana, le directeur de cet établissement scolaire a, au début de ce deuxième trimestre, exigé à chaque élève de payer 3000 francs pour l’achat des vitres cassées, a-t-il expliqué.

Mais certains  parents ont refusé de donner ces montants, et ce sont leurs enfants qui en payent le prix. Rénovât Ndagijimana en personne les tabasse et actuellement un grand nombre d’enfants ne vont plus à l’école pour échapper à ce châtiment, ce que dénoncent leurs parents : « Presque la moitié des élèves de la 2ème et de la 3ème année primaire restent à la maison. Ils ont peur d’être frappés et  abandonnent l’école. »

Les parents des élèves de l’ECOFO Mutangaro indiquent qu’ils ne payeront pas cet argent  aussi longtemps qu’ils ne seront pas informés en quoi l’argent obtenu de la vente du bois appartenant à cette école a été dépensé. « L’ECOFO Mutangaro  a certaines activités d’autofinancement. Elle a par exemple des plantations d’arbres. Le directeur à couper ces arbres et les a vendus mais personne ne sait  en quoi l’argent obtenu a été utilisé, même le comité des parents n’en sait rien. Il doit d’abord nous expliquer comment cet argent a été utilisé. » Explique un des parents des élèves de cette école fondamentale.

Ces parents   se sont adressés au Directeur de l’Enseignement  à Rutovu mais  ce dernier n’a rien fait. Ils demandent l’intervention du Directeur  de l’Enseignement en province Bururi  (sud du pays) afin que les droits de leurs enfants soient respectés et qu’ils reprennent les cours dans la tranquillité.  

D’après ces parents, Rénovât Ndagijimana est bien connu dans des actes de détournement des fonds. Il a été muté à  cette école fondamentale de Mutangaro, contesté au Lycée communal Mwarusi (de la commune Rutovu)  où il avait  été  aussi accusé de détournement de fonds.

Nous n’avons pas pu recueillir la réaction du directeur de l’école fondamentale de Mutangaro,  Rénovât Ndagijimana. Quant  au Directeur  de l’Enseignement  en commune Rutovu, il a dit qu’il n’était pas au courant de la situation.

 

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Photo : La source du Nil à Rutovu

Busiga: Participation forcée des enfants du primaire dans les activités du CNDD-FDD

Busiga: Participation forcée des enfants du primaire dans les activités du CNDD-FDD

Les enfants de l’école primaire en commune Busiga de la  province Ngozi apprennent sans distinction, l’hymne du parti CNDD-FDD. Des enseignements donnés par les  responsables de ce parti dans cette province du nord du pays. Les parents le dénoncent et  demandent que le parti au pouvoir cesse de désorienter leurs enfants.

Les responsables du parti au pouvoir ont informé à ces enfants de la commune Busiga qu'il y aura une compétition avec les autres provinces, pour voir ceux qui maitrisent l’hymne du parti de l’aigle. Les Samedis et les dimanches, ils les apprennent cette chanson. Selon les parents, ces enfants ne s’intéressent plus qu’à ça. « Ils sont en train d'intoxiquer nos enfants, au lieu de s'occuper de leurs études, ils ne font que penser à cette chanson du parti CNDD-FDD. Ce sont des enfants, ils ne participeront même pas aux élections. »

Révoltés, ces parents de la commune Busiga rappellent aux responsables du CNDD-FDD que le pays n’est plus dans une période du parti unique. « Les enfants, au lieu de réviser leurs matières, ils ne font que répéter cette chanson. Nous ne sommes plus dans une période du parti unique, si tous les partis rassemblaient les enfants pour leur apprendre leurs chansons, que se passerait-t-il ?»

Ces parents de la commune Busiga demandent que leurs enfants ne soient plus obligés à participer dans ces activités politiques.

Nous n’avons pas pu recueillir la réaction de l'administrateur de la commune Busiga, Joseph Nahimana.

 

 

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Photo : Bureau de la province Ngozi

Buraza: Politisation des milieux scolaires

Buraza: Politisation des milieux scolaires

Le  secrétaire permanant de l’administrateur de la commune Buraza, province Gitega et le  directeur communal de l’enseignement  sont dénoncés par certains parents d’élèves de cette commune. Ces autorités enseignent de la politique  aux élèves  en milieu scolaire.

L’exemple récent qui illustre cette politisation du milieu scolaire date du  samedi 24 février  au Lycée communal de Mahonda, en commune Buraza dans la capitale politique. Le secrétaire permanant de l’administrateur de la commune Buraza et  le directeur de l’éducation dans la même commune ont retenu les élèves de cet établissement qui s’apprêtaient à rentrer après les cours.

 « Les élèves ont été obligés de rester en classe après-midi.  Etienne Ndayitwayeko, secrétaire permanant de l’administrateur  a commencé à leur raconter des histoires des partis politiques, les crises de 1965, 72 et 93. Ensuite le directeur de l’enseignement en commune Buraza, Jean-Marie Ndayahoze est arrivé et ils ont d’ailleurs choisi  un comité d’élèves qui vont  faire la propagande du parti CNDD-FDD au sein de la population.» Témoigne une source qui était sur les lieux.

Le même scenario s’est déroulé le lendemain, dimanche 25 février  sur les  écoles fondamentales de Gisura et Ndava 1. Sur ces établissements, les enseignements portaient sur le vote du parti au pouvoir lors des prochaines élections.

Les parents demandent que le secrétaire permanant de l’administrateur et le directeur  de l’enseignement en commune  Buraza soient sanctionnés car déplorent ces parents, « au lieu de maximiser le temps pour l’enseignement, ils l’utilisent pour apprendre aux élèves que le CNDD-FDD est le seul parti  pour lequel il faut voter et qui  pourra  conduire le pays au changement. »

Nous n’avons pas pu recueillir les réactions de ces deux autorités citées, Etienne Ndayitwayeko et  Jean-Marie Ndayahoze, respectivement secrétaire permanant de l’administrateur et directeur  de l’enseignement en commune Buraza.

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