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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Manque de matériel didactique : un frein à la réussite scolaire en commune Rugombo

Manque de matériel didactique : un frein à la réussite scolaire en commune Rugombo

La commune de Rugombo, dans la province  Cibitoke, fait face à une grave pénurie de matériel didactique dans ses écoles primaires et secondaires. Cette situation a des conséquences alarmantes sur le niveau d'éducation des élèves.

Les enseignants constatent des difficultés croissantes en lecture et en écriture chez leurs élèves. Dans les écoles fondamentales, de nombreux enfants sont contraints de s'asseoir à même le sol dans des classes surpeuplées, comptant jusqu'à 150 élèves. Ces conditions rendent l'apprentissage extrêmement difficile.

Certains enseignants critiquent l'introduction précipitée du système fondamental, estimant qu'il a aggravé la situation. Un enseignant témoigne : « Le niveau de connaissance des élèves est très bas. Un lauréat n'est même pas capable de rédiger une lettre de demande d'emploi. »

Le problème s'étend aux écoles post-fondamentales, où le manque de manuels scolaires pour les élèves et les enseignants impacte négativement les performances scolaires. Un enseignant explique : « Dans une classe de 150 élèves, l'enseignant ne peut suivre que ceux de devant. Les autres rentrent sans rien apprendre. »

Les parents d'élèves de la commune de Rugombo s'inquiètent des perspectives d'avenir de leurs enfants, étant donné les conditions d'études actuelles.

La rédaction n'a pas réussi à obtenir de commentaires du directeur de l'éducation de la province Cibitoke sur cette situation préoccupante.

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Photo : Le chef-lieu de la province Cibitoke

Crise du matériel didactique : L'année scolaire en péril pour les élèves de 5e année fondamentale au Burundi

Crise du matériel didactique : L'année scolaire en péril pour les élèves de 5e année fondamentale au Burundi

L'année scolaire 2024-2025 au Burundi connaît un démarrage difficile pour les classes de 5e année fondamentale. Trois semaines après la rentrée officielle, de nombreuses écoles à travers le pays se trouvent dans l'impossibilité de commencer les cours, faute de matériel pédagogique adéquat.

Le problème majeur réside dans l'absence de manuels scolaires et de guides pédagogiques. Les enseignants se retrouvent démunis, sans outils pour dispenser leurs cours efficacement. « Nous n'avons ni guide de l'enseignant, ni manuel de l'élève, ni même le programme à suivre », témoigne un enseignant de la province de Ngozi.

Cette situation n'est pas isolée. Dans la province de Rutana, au sud du pays, le constat est similaire. Les rares guides du maître disponibles sont partagés entre plusieurs classes, obligeant les enseignants à les utiliser à tour de rôle.

Certains enseignants tentent de s'adapter en utilisant d'anciens manuels ou en improvisant des activités pour occuper les élèves. Cependant, ces solutions de fortune ne permettent pas de suivre le nouveau programme prévu pour cette année scolaire.

Un problème national

Cette crise du matériel didactique semble toucher l'ensemble du pays. Elle intervient dans le contexte d'une réforme de l'école fondamentale initiée il y a quatre ans par le gouvernement burundais. Cette année, la réforme atteint la 5e année, mais le matériel pédagogique n'a pas suivi.

Les enseignants expriment leur inquiétude quant à la possibilité de terminer le programme scolaire dans ces conditions. Le retard accumulé dès le début de l'année risque d'avoir des répercussions sur la qualité de l'enseignement et les résultats des élèves.

Le ministère de l'Éducation, contacté par les journalistes, n'a pas encore réagi à cette situation préoccupante.

 

Enseignants vacataires de Mutaho mécontents du non-paiement de leur salaire

Enseignants vacataires de Mutaho mécontents du non-paiement de leur salaire

Les enseignants vacataires des écoles de la commune de Mutaho, dans la province  Gitega, expriment leur frustration face au non-paiement de leur rémunération depuis deux ans. Ils réclament notamment le versement d'un mois de salaire retenu sans justification, alors que les fonds proviennent des contributions des parents d'élèves.

Chaque enseignant vacataire demande le remboursement de 50 000 francs burundais, correspondant au salaire impayé du mois de juin 2023. De plus, ils réclament 5 000 francs burundais retenus sur leur paie de mai 2023, sans explication.

Les parents d'élèves, qui versent 3 600 francs burundais par an et par enfant pour rémunérer les vacataires, s'interrogent sur l'utilisation de ces fonds. Ils demandent plus de transparence sur les montants collectés et leur gestion par la direction communale de l'enseignement.

Cette situation préoccupe à la fois les enseignants et les parents. Un parent témoigne : « Nous sommes surpris car nous cotisons toujours à temps pour les enseignants vacataires. »

Les directeurs d'écoles, chargés de déposer l'argent sur les comptes de la direction communale à la COOPEC de Mutaho, ignorent également les montants exacts et leur utilisation.

La rédaction n'a pas réussi à obtenir de commentaires d'Anatole Mbazumutima, directeur communal de l'enseignement de Mutaho, malgré ses tentatives.

 

Gitega : Des enseignants recrutés depuis 10 mois réclament leurs salaires

Gitega : Des enseignants recrutés depuis 10 mois réclament leurs salaires

Certains enseignants de la direction provinciale de l’éducation de Gitega engagés au cours de l’année scolaire écoulée 2023-2024, viennent de passer dix mois sans percevoir leurs salaires. Une situation qui, selon eux, les plonge dans de dures conditions de travail.

Cette catégorie d’enseignants prestant au sein de la direction de l’éducation de la province Gitega (capitale politique) qui réclament leurs salaires, ont été recrutés au cours de l’année scolaire 2023-2024  pour remplacer ceux partis à la retraite. Ils viennent de passer dix mois sans être payés alors que leurs dossiers ont été transférés au ministère de la fonction publique depuis un bon bout de temps, dénoncent-ils. « Nous avons été embauchés au mois de novembre l’année  2023. Nos dossiers sont passés par différentes étapes jusqu’au ministère de la fonction publique.  Les dossiers ne sont pas encore finalisés, ils nous ont dit que le type emploi a été mal noté. »

Ces enseignants ont déjà saisi la direction provinciale de l’éducation à Gitega ainsi que le ministère de la fonction publique, mais la situation reste bloquée. Dans l’entretemps, leurs conditions de vie deviennent de plus en plus dures, d’où ils demandent d’être régularisés. « Si nous demandons à la direction provinciale de l’éducation, ils nous répondent qu’ils ont fait ce qu’ils devaient faire et qu’ils ont envoyé les dossiers. Si nous nous adressons au ministère de la fonction publique, ils disent que ces salaires ont été retardés par la demande d’autorisation de remplacement qui n’est encore sortie. Ça fait dix mois que sommes dans cette situation. La vie devient chaque jour plus difficile, nous ne parvenons plus à subvenir à nos besoins et sommes très endettés. »

Godefride Hakizimana, directrice de l’éducation en province Gitega n’a voulu s’exprimer sur le dossier.

 

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