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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Ngozi : Le directeur de l’ECOFO Mivo 2 cité dans le détournement du matériel didactique

Ngozi : Le directeur de l’ECOFO Mivo 2 cité dans le détournement du matériel didactique

Les parents des élèves de l'école fondamentale Mivo 2, située dans la zone Mivo, commune et province Ngozi dénoncent le directeur de cet établissement.  Selon les parents, ce responsable vend certains matériels scolaires. Ils demandent  l'intervention du directeur communal de l'enseignement.

Onesphore Nitunga est le nom du directeur de cette école fondamentale Mivo 2. Les parents des élèves fréquentant cette école l’accusent de vendre des livres, surtout de la première à la quatrième année. Des livres qui, soulignent ces parents, disparaissent du jour au lendemain des stocks de l’école.

En plus de ces livres, le même directeur est accusé par les parents d’avoir déclassé certains bancs pupitres. Il « cherchait du bois pour construire des clapiers de l’école », déplorent ces parents.

Ces clapiers ont été construits pour mettre en application le projet d’élevage de lapins initié par le Président de la République. Dans le même cadre, Onesphore Nitunga a exigé les enseignants de son école à contribuer entre 5 000 et 7 000 mille francs burundais chacun sous menace  « d’être privé de tout document administratif », ajoutent nos sources de l’ECOFO Mivo 2. Pourtant, dans d'autres établissements, les directions ont pu financer cet élevage sans demander de contribution aux enseignants, en puisant dans les caisses d’école.

Les parents d’élèves  de l’école fondamentale Mivo 2  interpellent  la direction  de l'enseignement  en commune Ngozi.

Contacté par la RPA, le directeur Onesphore Nitunga n’a pas voulu nous répondre. Et au sein de la direction de l'enseignement de la commune Ngozi, ils ont affirmé  ne pas être au courant de cette situation et ont promis d'enquêter.

Makamba: Des retenues injustifiées sur les salaires des enseignants

Makamba: Des retenues injustifiées sur les salaires des enseignants

La plupart des enseignants de la province Makamba n’ont pas encore perçu leur salaire du mois de janvier. Et ceux qui l’ont eu révèlent  n’avoir pas eu la totalité. Une somme allant jusqu’à 100 mille a été retranchée sans aucune explication.

La somme  retranchée sur le salaire  du mois de janvier donné à certains  enseignants de la province Makamba varie entre cinq mille et cent mille francs burundais. Une retenue faite sans aucune explication, déplore cet enseignant de cette province du sud du pays. « L’octroi des salaires du mois de janvier a été caractérisé par beaucoup d’irrégularités et de magouilles. La plupart d’entre nous n’ont pas eu la totalité de notre salaire. Ils ont retranché  cinq mille,  dix mille, jusqu’à cent mille même pour certains. »

Les enseignants de  Makamba précisent que certains de leurs collègues  n’ont pas jusqu’à ce 07 février perçu leur salaire du mois de janvier.

Des  informations en provenance de ces  enseignants de la province Makamba  révèlent que, l’argent qui a été ajouté sur le salaire de certains enseignants proviendrait du salaire de leurs collègues.

Nous n’avons pas pu  les réactions du  directeur de l’enseignement  dans la province Makamba et du  ministre de la fonction publique.

Ruhororo: Problème de restauration des élèves de l’ECOFO Mukoni

Ruhororo: Problème de restauration des élèves de l’ECOFO Mukoni

Les foyers de la cuisine de l'école fondamentale de Mukoni, située dans la commune Ruhororo de la province Ngozi sont actuellement hors service. Ces foyers ont été installés dans le cadre du programme des cantines scolaires et les cuisiniers  de cette école affirment que ces installations n'ont jamais fonctionné correctement  suite à  leur construction défectueuse.

L'école fondamentale de Mukoni fait partie des bénéficiaires du programme des cantines scolaires ; actuellement elle est confrontée à des difficultés majeures. Les foyers construits dans le cadre de ce programme ne sont pas opérationnels depuis environ un an. Les informations recueillies sur cette école révèlent que c’est lié à  des défauts de conception. Les cuisiniers et les parents soulignent l'absence de cheminées pour évacuer la fumée ainsi que l'absence de trous d'aération pour permettre la circulation de l'oxygène.

Pour pallier cette situation, des foyers improvisés ont été installés à l'extérieur de la cuisine pour permettre la poursuite des activités de cuisson. Cependant, lorsqu'il pleut, ces activités sont perturbées, entraînant des retards dans la préparation des repas et, par conséquent, des heures de repas tardives pour les élèves.

Les parents d’élèves fréquentant cette école et les cuisiniers de l'école réclament l'intervention des responsables pour rectifier ces erreurs de construction. Ils exigent que les foyers soient reconstruits afin que la nourriture puisse être préparée à temps et ainsi éviter toutes les conséquences qui en découlent.

Nous n’avons pas pu avoir la réaction des responsables de l’école fondamentale de Mukoni.

Recensement politique des élèves de la commune Ntega

Recensement politique des élèves de la commune Ntega

Un recensement est en cours dans les  écoles fondamentales de la  direction  de l’enseignement de la commune Ntega, province Kirundo. Entre autres questions posées  aux élèves, leur appartenance  politique. Les parents sont inquiétés par  ce recensement aux fins inconnues.

Ce recensement concerne principalement les élèves de la 7ème année jusqu’en 9ème année. Il est en cours sur toutes les écoles de la commune Ntega (nord du pays). Les parents de ces élèves s’indignent : « Le recenseur entre en classe et demande aux élèves appartenant au parti au pouvoir de se faire inscrire et il les note dans son registre. Ils sont en train de créer un climat malsain entre  élèves. Est-ce que nos enfants sont allés à l’école pour faire la politique?»

Les listes de ce recensement sont effectuées sous la supervision du chef des imbonerakure en zone Murungurira. Il s’appelle  Jean-Claude surnommé GOMBA et est également enseignant vacataire en 9ème année à l’école communale Gitwenzi. « Les élèves ne sont pas tranquilles pensant à la suite de ce recensement. Tout le monde s’interroge sur le but de ce recensement.»

Nous n’avons pas pu avoir la réaction du  directeur de l’enseignement en commune Ntega Jean-Marie Musabanganji.

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