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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Education : A deux semaines de la rentrée scolaire, la note d’accès à l’enseignement post fondamental reste inconnue

Education : A deux semaines de la rentrée scolaire, la note d’accès à l’enseignement post fondamental reste inconnue

Les parents des  élèves qui ont passé le concours national édition 2022 -2023 se plaignent du retard enregistré dans la publication de la note exigée  pour passer à l’enseignement post fondamental. Comme conséquences, ils ont du mal à se préparer à la prochaine rentrée, surtout en ce qui est du matériel scolaire, et cela à quelques jours de la rentrée scolaire.

La rentrée  de l’année scolaire 2023-2024   est prévue le 11 du mois prochain de septembre  cette année 2023. A deux semaines de cette rentrée,  les sections d'orientation  des lauréats de l’école fondamentale ne sont pas encore publiées, ni la note minimale d'accès à l'enseignement post fondamental.

Les parents de ces lauréats regrettent que les sections d'orientation et cette note minimale d'orientation risquent d'être publiées à quelques jours de la rentrée, et ainsi disent-ils, ils auront de la peine à avoir  de l'argent pour acheter  les uniformes et cahiers en un seul coup  vu la situation de pauvreté que traverse la plupart des familles.

 ‘’Il faut  d'abord connaître la section et l’école d'orientation de l’enfant  pour ensuite connaître quelle uniforme et quel  matériel  scolaire  acheter. ‘’ Explique un  des parents.

Ces parents font savoir  que jusqu'à présent, aucun des  élèves qui ont fait le concours   national n'a encore acheté le matériel  scolaire.

Les parents et élèves demandent donc au ministère en charge de l'éducation  de tenir compte dans l'avenir des avantages  de rendre public le plus tôt possible  la note minimale de réussite au concours national et les sections d'orientation.

Le concours national  édition  2023  s’est déroulé les 30 mai et 1er juin  cette année 2023. Les candidats étaient à plus de 7500 élèves dans tout le pays.

Kirundo: Les enseignants bénévoles déçus  par le  recrutement des enseignants

Kirundo: Les enseignants bénévoles déçus par le recrutement des enseignants

Les  enseignants bénévoles de la  province Kirundo (nord du pays)  dénoncent  le déroulement du recrutement  de nouveaux enseignants. Pour ces enseignants bénévoles, les directeurs communaux de l’enseignement  ne tiennent pas compte des besoins des écoles en enseignants selon les qualifications mais plutôt  privilégient  leurs relations  peu  importe  leurs qualifications. 

Les enseignants bénévoles  de la province Kirundo se sentent exploités. Selon nos sources parmi ces bénévoles, les directeurs communaux de l’enseignement (DCE) les cherchent uniquement pour le bénévolat  mais en cas de recrutement, ils ne les considèrent pas même pour passer le test.  Selon ces enseignants,  certains cours manquent de titulaires qualifiés alors qu’ils  existent parmi les  bénévoles.

’Imaginez toute une direction communale de l’enseignement avec la section SSH, Sciences Sociales  et Humaines qui manque par exemple un enseignant de géographie, un des cours à test. Et depuis la mise en place de cette section,  ils n’ont jamais embauché un seul enseignant qualifié  en géographie. Mais quand ils parviennent à avoir un enseignant bénévole, ils l’exploitent  comme ils le peuvent. Pourtant  au moment du recrutement, ils ne signalent pas le besoin d’un enseignant de cette qualification.’’ A fait savoir  un des enseignants bénévoles de Kirundo qui mentionne que par  contre  les responsables de l’enseignement dans cette province ne se gênent pas à recruter des enseignants avec des qualifications dont ils n’ont pas besoin.

Du clientélisme dans le recrutement

Les  agissements des directeurs communaux  de l’enseignement  suscitent des inquiétudes. ‘’Nous  déduisons que les DCE ne demandent pas à recruter selon les besoins en enseignants mais privilégient plutôt leurs relations’’,  déplore  notre source qui trouve que  ces pratiques des directeurs communaux de l’enseignement  les bloquent dans leur carrière. ‘’Si le directeur communal ne te donne pas la chance ne serait-ce  que de passer un test, tu n’iras nulle part. Surtout  que  le ministre  a insisté  que même pour remplacer  les retraités, ils tiendront  compte de points  obtenus par les candidats  dans le  test fait.’’

 Les enseignants bénévoles pensent que  le ministre ayant l’éducation dans ses attributions  pourrait peut-être agir s’il était au courant de ce qui se passe  lors des recrutements. Cette autorité  n’a pas encore réagi à cette situation.

 Pour la prochaine  année scolaire 2023-2024, le ministère compte engager plus de 2912 enseignants. D'après une publication du ministère, plus de 2000 remplaceront des enseignants partis à la retraite et le processus de recrutement est déjà lancé dans tous le pays.

Mwaro: Les parents de Rusaka contre l’impunité des auteurs des abus sexuels  en milieu scolaire

Mwaro: Les parents de Rusaka contre l’impunité des auteurs des abus sexuels en milieu scolaire

Certains parents des élèves de la commune Rusaka en province Mwaro exhortent les autorités habilitées à ne pas continuer de fermer les yeux devant les cas d’abus sexuels commis par les éducateurs. Ces parents indiquent que ce comportement  des éducateurs qui abusent de leurs enfants ne date pas d’aujourd’hui et reste impuni.

Les parents  d’élèves   de la  commune Rusaka en province Mwaro  déplorent l’inertie des autorités communales  de l’éducation devant les abus sexuels en milieu scolaire devenue pourtant monnaie courante.  Ils citent le cas le plus récent du directeur   de l’Ecole Fondamentale Kizi Dieudonné Ndabashinze alias Kibiriti  accusé d’avoir  abusé sexuellement son élève.  Ils signalent qu’une élève qu’il a engrossée a récemment mis au monde  après avoir abandonné  l’école au mois de  mai cette année 2023.

Selon les mêmes informations, le directeur en question est introuvable depuis plusieurs jours,  une information confirmée par le directeur de l’éducation dans la commune Rusaka Célestin Nshimirimana. Il ajoute cependant que l’inspecteur provincial de l’éducation Omer Barandagiye a clôturé les enquêtes  sur ce cas.

Célestin Nshimiramana  affirme  avoir reçu  ce jeudi 24 août 2023  des recommandations  à suivre  sur ce dossier  mais qu’il ne peut pas révéler avant de consulter ses collègues du département communal de l’éducation.

Même si ce cas connait une évolution positive, les parents d’élèves  accusent les  responsables communales de l’éducation de fermer les yeux sur d’autres  abus sexuels commis par les éducateurs à l’égard des élèves,  dans leur commune de Rusaka.

A part ce  cas du  directeur de l’ECOFO Kizi Dieudonné Ndabashinze alias Kibiriti, les parents citent aussi l’exemple de Vianney Ndikuriyo, maître responsable de l’Ecole Fondamentale Raro et Gérard Nsabiyumva, préfet des études du lycée communal Butora.

Les parents d’élèves  les accusent d’avoir abusé sexuellement une même élève il y a environ une année. Selon ces informations, la victime a mis au monde un enfant mais les autorités communales de l’éducation sont restées silencieuses sur ce cas.  Gérard Nsabiyumva  aurait également engrossé  une autre élève du Lycée Communal Butora.   Ces personnes citées n’ont pas  pu être jointes  pour   donner leurs versions des faits .

Le directeur de l’éducation en commune Rusaka Célestin Nshimirimana indique qu’il n’a pas été informé de ces cas.  

Kibumbu : Une absence au voyage  d’études sanctionnée par la retenue des notes scolaires

Kibumbu : Une absence au voyage d’études sanctionnée par la retenue des notes scolaires

Les parents des élèves de l’école "Les mignons de Saint Joseph" de Kibumbu  réclament les résultats de leurs enfants. Le directeur de cette école a refusé de montrer les résultats aux élèves qui n'ont pas participé au voyage d'études organisé par cet établissement.

Ce voyage d’étude organisé par l’école ‘’Les mignons de Saint Joseph ‘’ de Kibumbu en province Mwaro, le centre du pays, était un voyage d’une journée, prévu pour les élèves de deux classes.

Certains parents d’élèves qui fréquentent ladite école indiquent que les frais exigés étaient exorbitants. ‘’Ce voyage d’étude a eu lieu au mois de Juillet 2023, c’était pour une journée. Les classes qui devraient y participer étaient les 7ème et 8ème années. Chaque enfant devrait payer 50 mille et si le parent voulait accompagner son enfant, il payait 60 mille c’est-à-dire 110 mille pour les deux. Ce n’était pas le premier voyage, la première fois, c’était volontaire.’’  Déplore un des parents qui précise que même si les parents des élèves de ces deux classes avaient été avertis à l’avance, ils n’ont pas pu tous trouver ce montant. Et les enfants qui n’ont pas pu y participer à cause du manque de moyens, ont été  punis. ‘’Ceux qui n’ont pas participé à ce voyage, n’ont pas eu leurs résultats du troisième trimestre. Le voyage est volontaire, nous ne comprenons pas pourquoi cette punition. Nous demandons au directeur de  donner les résultats de ces enfants.’’

Contacté, le directeur de l’école ‘’Les mignons de Saint Joseph’’  nous a répondu que ce problème devrait être réglé entre les concernés. Selon Fulgence Ndikumana, c’est un litige qui reste entre l’école et 3 parents seulement. Et  d’affirmer qu’ils ont discuté avec les parents et que ces derniers avaient accepté qu’ils règlent le problème.  

 

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