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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Kirundo: Les enseignants bénévoles déçus  par le  recrutement des enseignants

Kirundo: Les enseignants bénévoles déçus par le recrutement des enseignants

Les  enseignants bénévoles de la  province Kirundo (nord du pays)  dénoncent  le déroulement du recrutement  de nouveaux enseignants. Pour ces enseignants bénévoles, les directeurs communaux de l’enseignement  ne tiennent pas compte des besoins des écoles en enseignants selon les qualifications mais plutôt  privilégient  leurs relations  peu  importe  leurs qualifications. 

Les enseignants bénévoles  de la province Kirundo se sentent exploités. Selon nos sources parmi ces bénévoles, les directeurs communaux de l’enseignement (DCE) les cherchent uniquement pour le bénévolat  mais en cas de recrutement, ils ne les considèrent pas même pour passer le test.  Selon ces enseignants,  certains cours manquent de titulaires qualifiés alors qu’ils  existent parmi les  bénévoles.

’Imaginez toute une direction communale de l’enseignement avec la section SSH, Sciences Sociales  et Humaines qui manque par exemple un enseignant de géographie, un des cours à test. Et depuis la mise en place de cette section,  ils n’ont jamais embauché un seul enseignant qualifié  en géographie. Mais quand ils parviennent à avoir un enseignant bénévole, ils l’exploitent  comme ils le peuvent. Pourtant  au moment du recrutement, ils ne signalent pas le besoin d’un enseignant de cette qualification.’’ A fait savoir  un des enseignants bénévoles de Kirundo qui mentionne que par  contre  les responsables de l’enseignement dans cette province ne se gênent pas à recruter des enseignants avec des qualifications dont ils n’ont pas besoin.

Du clientélisme dans le recrutement

Les  agissements des directeurs communaux  de l’enseignement  suscitent des inquiétudes. ‘’Nous  déduisons que les DCE ne demandent pas à recruter selon les besoins en enseignants mais privilégient plutôt leurs relations’’,  déplore  notre source qui trouve que  ces pratiques des directeurs communaux de l’enseignement  les bloquent dans leur carrière. ‘’Si le directeur communal ne te donne pas la chance ne serait-ce  que de passer un test, tu n’iras nulle part. Surtout  que  le ministre  a insisté  que même pour remplacer  les retraités, ils tiendront  compte de points  obtenus par les candidats  dans le  test fait.’’

 Les enseignants bénévoles pensent que  le ministre ayant l’éducation dans ses attributions  pourrait peut-être agir s’il était au courant de ce qui se passe  lors des recrutements. Cette autorité  n’a pas encore réagi à cette situation.

 Pour la prochaine  année scolaire 2023-2024, le ministère compte engager plus de 2912 enseignants. D'après une publication du ministère, plus de 2000 remplaceront des enseignants partis à la retraite et le processus de recrutement est déjà lancé dans tous le pays.

Deux mois sans prêt-bourse, les étudiants de l’université du Burundi souffrent

Deux mois sans prêt-bourse, les étudiants de l’université du Burundi souffrent

Les étudiants de baccalauréat 3 dans différentes facultés de l’Université du Burundi  réclament  le prêt-bourse de 2 mois qui n’a pas encore été versé. Un retard qui affecte le quotidien de ces étudiants qui n’ont pas d’autres sources de revenus.

La tranche de prêt-bourse des mois de mai et de juin  2023 est la tranche jusqu’ici impayée et  que les étudiants de baccalauréat 3 dans différentes facultés de l’Université du Burundi réclament.  Ces étudiants font savoir qu’ils ont seulement perçu deux tranches depuis le début de cette année 2023, c'est à dire la tranche de  janvier, février et celle des mois de mars et avril, car une tranche couvre 2 mois. ‘’Nous sommes en train de réclamer la 3ème tranche couvrant le mois de mai et de juin parce que la tranche des mois de juillet et août n'est pas encore arrivée à son terme’’, expliquent-ils.

Ainsi, dans la vie quotidienne de ces étudiants de l’Université du Burundi, les problèmes se sont multipliés;  la plupart d’entre eux ne peuvent plus payer les loyers et ont des difficultés pour se nourrir étant très éloignés de leurs familles.

‘’C'est vraiment un sérieux problème pour un étudiant  de passer 2 mois sans pouvoir payer le loyer. Il arrive que même les bailleurs nous chassent  de leurs maisons’’, s’indignent ces étudiants qui ajoutent  que leurs familles , restées sur les collines natales, sont dans l’impossibilité de leur envoyer de la ration alimentaire avec les problèmes de carburant qui perdurent et qui rendent difficile et cher la circulation des personnes et le déplacement de différents produits .

Ces étudiants de l’Université du Burundi insistent auprès des autorités chargées de l’octroi du prêt-bourse de trouver une solution durable à ce problème  répétitif et  respecter le délai convenu, vu qu’elles savent très bien que ces étudiants n’ont pas d’autres sources de revenus pour survivre.

Kibumbu : Une absence au voyage  d’études sanctionnée par la retenue des notes scolaires

Kibumbu : Une absence au voyage d’études sanctionnée par la retenue des notes scolaires

Les parents des élèves de l’école "Les mignons de Saint Joseph" de Kibumbu  réclament les résultats de leurs enfants. Le directeur de cette école a refusé de montrer les résultats aux élèves qui n'ont pas participé au voyage d'études organisé par cet établissement.

Ce voyage d’étude organisé par l’école ‘’Les mignons de Saint Joseph ‘’ de Kibumbu en province Mwaro, le centre du pays, était un voyage d’une journée, prévu pour les élèves de deux classes.

Certains parents d’élèves qui fréquentent ladite école indiquent que les frais exigés étaient exorbitants. ‘’Ce voyage d’étude a eu lieu au mois de Juillet 2023, c’était pour une journée. Les classes qui devraient y participer étaient les 7ème et 8ème années. Chaque enfant devrait payer 50 mille et si le parent voulait accompagner son enfant, il payait 60 mille c’est-à-dire 110 mille pour les deux. Ce n’était pas le premier voyage, la première fois, c’était volontaire.’’  Déplore un des parents qui précise que même si les parents des élèves de ces deux classes avaient été avertis à l’avance, ils n’ont pas pu tous trouver ce montant. Et les enfants qui n’ont pas pu y participer à cause du manque de moyens, ont été  punis. ‘’Ceux qui n’ont pas participé à ce voyage, n’ont pas eu leurs résultats du troisième trimestre. Le voyage est volontaire, nous ne comprenons pas pourquoi cette punition. Nous demandons au directeur de  donner les résultats de ces enfants.’’

Contacté, le directeur de l’école ‘’Les mignons de Saint Joseph’’  nous a répondu que ce problème devrait être réglé entre les concernés. Selon Fulgence Ndikumana, c’est un litige qui reste entre l’école et 3 parents seulement. Et  d’affirmer qu’ils ont discuté avec les parents et que ces derniers avaient accepté qu’ils règlent le problème.  

 

Des enseignants réclament  leur Per diem

Des enseignants réclament leur Per diem

Les enseignants de différentes provinces du pays réclament le Per diem qu’ils devraient percevoir dans le cadre  d'une formation sur la langue française organisée par le projet  ’’Twige neza’’ dans les premiers mois de cette année.

 Cette formation financée par l’Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (IFADEM) a eu lieu en quatre temps. Deux jours en février, deux jours en mars, une journée en avril et une autre au mois de mai. Chaque participant devrait avoir 25 000 francs par jour.

Deux mois après la fin de la formation, certains enseignants n’ont pas encore eu cet argent. ‘’C’est une somme de  150 mille francs burundais que devraient bénéficier les enseignants des classes de 5ème et 6ème année primaire, qui ont  participé durant 6 jours à cette  formation en rapport avec le cours de la langue française’’, expliquent nos sources, enseignants de la province Gitega. Pourtant les formateurs ont tous perçu leurs rémunérations  alors qu’ils avaient  signé sur un même papier, révèlent nos sources.

La colère est aussi grande  chez les enseignants de la province  Rumonge. Eux aussi n’ont perçu aucun centime de leur Per diem. Ainsi, ces enseignants se disent déçus car chacun donnait son identification numéro de matricule y compris, son école d'origine ainsi que le numéro de téléphone correspondant à son portefeuille mobile. Mais jusqu'à présent, ils n’ont rien reçu et aucune explication ne leur a été donnée.

Ces enseignants interpellent  le Président de la République ainsi que les  responsables du secteur de l’enseignement  pour qu’ils les aident à être réhabilités dans leurs droits affirmant qu’ ‘’un tel projet  n’est lancé que  lorsque tout le budget nécessaire est déjà disponible.’’

 

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