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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bujumbura : Ecole Saint-Dominique, une augmentation qui fait débat

Bujumbura : Ecole Saint-Dominique, une augmentation qui fait débat

La direction de l'école Saint-Dominique de Kanyosha, située dans la commune de Muha à Bujumbura,  déclenche une vive polémique après avoir unilatéralement augmenté ses frais scolaires pour l'année 2024-2025. Cette décision, qui va à l'encontre de la réglementation officielle, a provoqué la colère des parents d'élèves, dénonçant une hausse jugée illégale et disproportionnée.

Selon les informations obtenues, les frais trimestriels pour les élèves de la 1ʳᵉ à la 6ᵉ année fondamentale passeront de 90 000 à 105 000 francs, soit une hausse de 15 000 francs. Pour les élèves de la 7ᵉ à la 9ᵉ année, l'augmentation sera de 10 000 francs, portant les frais à 135 000 francs par trimestre.

Cette augmentation est en contradiction directe avec l'ordonnance ministérielle n°620/630 du 17 juillet 2018, qui réglemente les frais scolaires dans les établissements publics et privés du Burundi. Selon ce texte, l'École Saint-Dominique, classée dans la catégorie B, devrait appliquer des frais trimestriels plafonnés à 90 000 francs par élève et par trimestre.

Les parents, mécontents, appellent les autorités à intervenir, rappelant le précédent des frais d'inscription qui avaient été supprimés suite à l'action du ministère. « Que ceux qui sont chargés de promulguer des lois le sachent et arrêtent cette mesure », déclare un parent exaspéré.

Malgré les tentatives de la RPA pour obtenir une réaction, le directeur de l'école, Claver Kadoyi, n'a pas pu être joint pour commenter cette situation.

Mutaho : L'exode des enseignants bénévoles met en péril l'éducation

Mutaho : L'exode des enseignants bénévoles met en péril l'éducation

De nombreux enseignants bénévoles de la Direction Communale de l'Enseignement (DCE) de Mutaho, dans la province Gitega, quittent massivement leurs postes, dénonçant des promesses non tenues concernant l'augmentation de leurs frais d'encouragement. Ce départ massif menace gravement le fonctionnement des écoles locales et compromet l'avenir des élèves.

Au cœur de cette situation alarmante se trouve une promesse non tenue par le Directeur Communal de l'Enseignement. En septembre 2024, au début de l'année scolaire en cours, une amélioration des frais d'encouragement avait été promise aux enseignants bénévoles. Actuellement, ces derniers ne perçoivent que 50 000 francs burundais par mois, une somme jugée dérisoire par les intéressés.

Les effets de cette promesse non tenue se font déjà sentir dans plusieurs établissements : L'Ecofo Kivoga a perdu deux bénévoles, l'Ecofo Gatabataba déplore également le départ de deux enseignants et l'Ecofo Mutaho a vu partir deux de ses bénévoles.

Ces départs, survenus au début du deuxième trimestre, ont des répercussions immédiates sur la qualité de l'enseignement. Les enseignants restants se voient contraints de combiner des classes, se retrouvant parfois face à plus de 120 élèves, dont certains sont assis à même le sol.

Les enseignants bénévoles encore en poste menacent de suivre leurs collègues si la situation n'évolue pas rapidement. « Au début du deuxième trimestre, les bénévoles avaient tous refusé de se présenter au travail, exigeant des explications sur la non-concrétisation de l'amélioration promise », confie un enseignant à la RPA. Bien qu'ils aient repris le service, ils avertissent qu'ils partiront si les frais d'encouragement ne sont pas revalorisés d'ici à la fin du mois.

 Anatole Mbazumutima, Directeur Communal de l'Enseignement de Mutaho, a promis de réagir ultérieurement, invoquant un manque de temps pour commenter la situation immédiatement.

 

Vingt millions de francs dans la poche : Le détournement qui scandalise des parents de Cibitoke

Vingt millions de francs dans la poche : Le détournement qui scandalise des parents de Cibitoke

À l'école fondamentale Cibitoke II, Marie-Claver Ndereyimana, directeur adjoint, transforme l'éducation en commerce illicite. Accusé d'extorquer systématiquement de l'argent aux familles, ce fonctionnaire bafoue le principe de gratuité scolaire et suscite la colère légitime des parents, qui réclament désormais son limogeage immédiat.

Les parents, qui s'attendaient à une scolarité gratuite pour leurs enfants, s'insurgent contre ces pratiques qu'ils jugent abusives. « Où sont passés les plus de vingt millions qu'on a déjà contribué pour différentes activités scolaires ? L'école est supposée être gratuite pour les enfants du cycle fondamental et post-fondamental. Alors, on se demande quand est-ce que cela a changé », s'interroge un parent exaspéré.

Le mécontentement est tel que certains parents réclament le limogeage du directeur adjoint. Ils dénoncent un système où chaque service rendu aux élèves est monnayé, en contradiction totale avec les principes d'une éducation publique gratuite.

Les tentatives de la rédaction pour joindre Marie-Claver Ndereyimana et Lambert Manirakiza, le directeur de l'école, sont restées vaines.

Université du Burundi : Les enseignants vacataires au bord du gouffre

Université du Burundi : Les enseignants vacataires au bord du gouffre

L'Université du Burundi (UB) traverse une crise profonde qui menace la qualité de l'enseignement supérieur dans le pays. Les enseignants vacataires, qui représentent une part importante du corps professoral, n'ont pas reçu leur rémunération depuis novembre 2023, soit plus d'un an. Cette situation précaire met en péril non seulement leur subsistance, mais aussi l'avenir de l'institution.

Les enseignants vacataires de l'UB font face à une double peine : des salaires bas et des retards de paiement chroniques. Les tarifs horaires actuels sont largement insuffisants face à l'inflation galopante : Un licencié ou ingénieur perçoit 5 000 francs burundais par heure, un maître assistant : 5 800 francs burundais par heure, un chargé de cours : 10 580 francs burundais par heure et un Professeur associé : 11 730 francs burundais par heure.

Ces montants n'ont pas été revalorisés depuis 2015, malgré une hausse significative du coût de la vie. En comparaison, les universités privées offrent des rémunérations presque deux fois supérieures, créant un fossé important avec le secteur public.

Les enseignants vacataires de l’UB lancent un cri d'alarme. Ils demandent non seulement la régularisation rapide de leurs paiements en retard, mais aussi une revalorisation significative de leurs tarifs horaires. Sans une action urgente des autorités, l'Université du Burundi risque de perdre sa capacité à attirer et retenir des enseignants qualifiés.

Le recteur de l'Université du Burundi, Audace Manirambona, n'a pas pu être joint pour commenter cette situation critique.

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