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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Université du Burundi : Le campus  Kamenge sans eau potable depuis bientôt un mois

Université du Burundi : Le campus Kamenge sans eau potable depuis bientôt un mois

Une odeur nauséabonde se dégage des lieux d’aisance au campus Kamenge, à cause du manque d’eau potable qui dure près de trois semaines. Cette odeur dérange les étudiants et les travailleurs de cette institution qui craignent aussi d’attraper des maladies de manque d’hygiène.

Le campus Kamenge de l’université du Burundi compte autour de 300 étudiants internes. Actuellement, l’eau coule d’un seul robinet se trouvant non loin de l’entrée principale du campus.  Mais, à cause de son faible débit, même remplir un petit bidon d’eau à boire n’est pas facile.

Les étudiants de ce campus font savoir qu’ils ne peuvent plus faire la propreté des chambres, des douches et toilettes ou laver leurs habits. Cette pénurie d’eau au campus Kamenge affecte beaucoup plus les étudiantes qui ont besoin d’une hygiène particulière. Les étudiants ainsi que les travailleurs de ce campus ignorent les raisons à l’origine de ce manque d’eau et craignent d’attraper des maladies des mains sales.

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Audace Manirambona et Emery Nukuri, respectivement Recteur et vice-Recteur de l’Université du Burundi.

Burundi : Négligence et dévalorisation de la langue d’apprentissage

Burundi : Négligence et dévalorisation de la langue d’apprentissage

Le français et l’anglais ne feront pas objet des épreuves de l’examen national, année-scolaire 2023-2024, pour la section Mathématiques-Statistiques. Mesure prise par le ministère en charge de l’éducation nationale et qui est déplorée par les enseignants qui trouvent d’ailleurs que le français, qui est la langue d’enseignements au Burundi, subit un processus de dévalorisation depuis une dizaine d’années.

En date du 19 juin 2024, le ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique a annoncé aux directeurs provinciaux de l’éducation que les cours de français et anglais ne feront pas partie des épreuves de l’examen d’Etat édition 2024 pour la section Mathématiques-Statistique (Maths-Stat).

La section Maths-Stat est nouvelle, et c’est sa première promotion qui passera le test national cette année. Au cours de la conférence publique animée par les membres du gouvernement, vendredi dernier 28 juin 2024, le ministre de l’éducation nationale a déclaré que la section Maths-Stat n’est pas la seule section à ne pas faire le français et l’anglais à l’examen national.

« D’autres sections telles que Maths-physique et Biochimie, Sciences de la terre existent depuis des années, mais le français et l’anglais ne sont pas matières à examen d’Etat. C’est pour cela que nous avons décidé que ces cours ne seront pas faites à l’examen d’Etat de cette année aussi pour la section Maths-Stat», a expliqué le ministre.

 

Les enseignants parlent de dévalorisation de la langue d’enseignement

De la première année primaire jusqu’à la formation universitaire, les cours au Burundi sont dispensés en langue française.

La Fédération Nationale des Syndicats du secteur de l’Enseignement et de l’Education du Burundi, FNASEEB en sigle, trouve que le retrait du français des disciplines qui feront objet de l’examen d’Etat pour la section Maths-Stat est la conséquence du processus de dévalorisation de cette langue.

La FNASEEB explique que la négligence de la langue française a commencé avec l’introduction de l’anglais et du kiswahili dans les disciplines enseignées à l’école primaire, après la naissance de la communauté des Etats de l’Afrique de l’Est, où les deux langues sont couramment utilisées. L’Etat du Burundi avait l’ambition, précise la fédération, d’élever l’anglais au niveau de la langue d’enseignement en remplacement du français. En conséquence, déplore la FNASEEB, les séances du français ont été revues à la baisse et parallèlement les gestionnaires de l’éducation ont décidé l’allègement du programme du français en retirant certains thèmes comme l’expression, qui dote pourtant à l’enfant les compétences communicatives à l’oral et à l’écrit.

Avec la naissance de l’école fondamentale en 2013, le français a été versé dans le domaine des langues avec comme conséquences l’absence de logique interne et de cohérence entre les thèmes enseignés, regrette la fédération nationale des syndicats du secteur de l’enseignement. Ici, le français a acquis le statut d’autres langues enseignées, alors que toutes les matières sont dispensées en français.

Avec l’avènement de l’enseignement post fondamental, les séances du français ont été sensiblement baissées dans toutes les sections sauf dans la section langue, mais même dans cette section la matière enseignée ne cadre pas avec le niveau atteint par les apprenants, souligne la Fédération des syndicats du secteur de l’enseignement et de l’éducation.

Pour la Fédération Nationale des Syndicats du secteur de l’Enseignement et de l’Education du Burundi, dans la section pédagogique qui forme les formateurs, la langue française, qui est la future langue de transmission, n’a pas la place qu’il faut et dans les sections scientifiques et techniques, elle semble ignorée.

Les conséquences de tout cela, conclut la FNASEEB et l’incapacité des apprenants d’intérioriser les contenus des enseignements suite à l’absence de maitrise de la langue d’enseignement et d’apprentissage.  FNASEEB demande au gouvernement du Burundi de remettre à sa juste valeur la langue française dans l’enseignement conformément aux conclusions des états généraux de l’éducation qui ont eu lieu en juin 2022 et qui ont recommandé la promotion de la langue française à tous les niveaux d’enseignements.

Selon le ministre François Havyarimana, le français et l’anglais ont été retirés de la liste des épreuves de l’examen d’Etat de l’édition 2024 pour la section Mathématiques-Statistiques dans le but de revaloriser ces deux langues. Les années à venir, a-t-il déclaré, le français et l’anglais feront partie des cours à test pour la section Maths-Stat et pour toutes les autres sections des sciences.

 

INSP : Cinq mois sans prêt-bourse

INSP : Cinq mois sans prêt-bourse

Les étudiants de l’Institut National de Santé Publique, INSP, ne perçoivent pas le prêt-bourse depuis déjà cinq mois. Menant une vie très difficile, ces étudiants  demandent au gouvernement et aux chargés du département des prêts-bourses de faire tout leur possible pour qu’ils puissent avoir cet argent qui les aide à survivre.

L’année académique à l’Institut National de Santé Publique commence au mois de février. Depuis le début de l’année académique en cours, les étudiants de la 2ᵉ et 3ᵉ année n’ont pas encore eu de prêt-bourse. Seuls les étudiants de la 1ʳᵉ année ont perçu, à la fin du mois dernier de juin, le prêt-bourse de deux mois.

En temps normal, les étudiants de l’INSP reçoivent mensuellement ce prêt-bourse qui est de 60 mille francs burundais. Jusqu’à présent, ils n’ont pas été informés des raisons à l’origine de ce retard.

Alors que la plupart vivent de cet argent, ces étudiants de l’Institut National de Santé Publique demandent au ministère de l’Éducation de trouver, dans les brefs délais, une solution à ce problème.

La RPA s’est entretenu avec certains agents du service chargés de l’octroi du prêt-bourse, ils ont confirmé ces informations et indiquent que ces retards ont été causés par certains ajustements opérés au sein de leur service. Et de tranquilliser ces étudiants de l’INSP qu’ils vont être régularisés à la fin de ce mois de juillet.

 Makamba: Manque criant d’enseignants à Nyanza-Lac

Makamba: Manque criant d’enseignants à Nyanza-Lac

La commune Nyanza-Lac de la province Makamba connait une insuffisance du personnel enseignant. Cette carence est à l’origine du mauvais rendement des élèves qui n’étudient pas dans de bonnes conditions.

Les zones les plus touchées par ce manque d’enseignants sont la zone Mukungu et Kazirabageni, toutes de la commune Nyanza-Lac. Les écoles fondamentales et post fondamentales font face à cette situation. Les conséquences sont multiples.

Le peu d’enseignants disponibles pour le moment gèrent des classes pléthoriques, ce qui affecte l’apprentissage des élèves. « Certains enseignants se retrouvent à enseigner des matières  qu’ils ne maitrisent pas. Les élèves n’arrivent pas à comprendre les matières et leurs notes ne font que baisser. » Explique un des enseignants de la commune.

Enseignants et parents de la commune Nyanza-Lac demandent au gouvernement de prendre au sérieux ce problème et de faire des recrutements sur base des compétences.

Nous n’avons pas encore pu avoir la réaction du directeur de l’Education en commune Nyanza-Lac. 

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