Les enseignants des écoles des métiers titulaires des diplômes de niveau A2 et A3 réclament à l’État le versement d’une partie de leur salaire qui leur est retirée depuis plus de cinq mois. Confrontés à des retards de paiement, certains d’entre eux, déjà endettés auprès des banques, subissent désormais des sanctions pour défaut de remboursement. Ils dénoncent leur incapacité à subvenir aux besoins de leurs familles dans un contexte marqué par une forte inflation au Burundi.
Les épreuves de l’examen d’État marquant l’admission à l’université ont débuté ce mardi 8 juillet sur tout le territoire. Plus de 53 mille élèves y participent pendant quatre jours, avec une majorité de filles, selon les chiffres du ministère de l’éducation.
Plus de 1 120 enseignants du fondamental et post-fondamental ont abandonné le service au ministère de l’éducation en l’espace de neuf mois seulement. La principale raison évoquée est l’insuffisance salariale, une situation qui inquiète vivement les autorités éducatives.
Le monde a célébré ce 7 juillet la Journée internationale du Kiswahili. Cette langue figure parmi les plus parlées au monde, avec plus de 200 millions de locuteurs à travers le globe. Elle est largement utilisée dans les pays membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est, dont le Burundi fait partie. Introduit dans le système éducatif burundais en 2007, le kiswahili est enseigné dès l’école primaire jusqu’à l’université. Cependant, sur le terrain, son apprentissage se heurte encore à de nombreux obstacles.
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