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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Deux mois sans prêt-bourse, les étudiants de l’université du Burundi souffrent

Deux mois sans prêt-bourse, les étudiants de l’université du Burundi souffrent

Les étudiants de baccalauréat 3 dans différentes facultés de l’Université du Burundi  réclament  le prêt-bourse de 2 mois qui n’a pas encore été versé. Un retard qui affecte le quotidien de ces étudiants qui n’ont pas d’autres sources de revenus.

La tranche de prêt-bourse des mois de mai et de juin  2023 est la tranche jusqu’ici impayée et  que les étudiants de baccalauréat 3 dans différentes facultés de l’Université du Burundi réclament.  Ces étudiants font savoir qu’ils ont seulement perçu deux tranches depuis le début de cette année 2023, c'est à dire la tranche de  janvier, février et celle des mois de mars et avril, car une tranche couvre 2 mois. ‘’Nous sommes en train de réclamer la 3ème tranche couvrant le mois de mai et de juin parce que la tranche des mois de juillet et août n'est pas encore arrivée à son terme’’, expliquent-ils.

Ainsi, dans la vie quotidienne de ces étudiants de l’Université du Burundi, les problèmes se sont multipliés;  la plupart d’entre eux ne peuvent plus payer les loyers et ont des difficultés pour se nourrir étant très éloignés de leurs familles.

‘’C'est vraiment un sérieux problème pour un étudiant  de passer 2 mois sans pouvoir payer le loyer. Il arrive que même les bailleurs nous chassent  de leurs maisons’’, s’indignent ces étudiants qui ajoutent  que leurs familles , restées sur les collines natales, sont dans l’impossibilité de leur envoyer de la ration alimentaire avec les problèmes de carburant qui perdurent et qui rendent difficile et cher la circulation des personnes et le déplacement de différents produits .

Ces étudiants de l’Université du Burundi insistent auprès des autorités chargées de l’octroi du prêt-bourse de trouver une solution durable à ce problème  répétitif et  respecter le délai convenu, vu qu’elles savent très bien que ces étudiants n’ont pas d’autres sources de revenus pour survivre.

Rumonge : Scandale à l’école fondamentale de Kivumya

Rumonge : Scandale à l’école fondamentale de Kivumya

 

Le directeur et un enseignant de l’école fondamentale de Kivumya de la zone Buruhukiro en commune et province Rumonge (Sud- Ouest du Burundi) se sont bagarrés devant les élèves ce mardi. Les parents d’élèves de la dite école demandent à l’autorité hiérarchique de sévir contre un tel comportement.

Une bagarre a éclaté ce mardi 27 juin 2023 entre le directeur de l’école  fondamentale de Kivumya,  Alexis Ndayishimiye,  et l’enseignant, Elias Ndikumana. Selon une source sur place, tout a commencé par des échanges des injures après une demande d’explication du directeur Alexis Ndayishimiye à l’enseignant Elias Ndikumana.  ‘’L’enseignant n’a pas supporté le ton utilisé par le directeur. C’est ainsi  qu’ils se sont chamaillés. Ils ont échangé des coups de poings et se sont jetés des objets  comme des lattes, des chaises devant les élèves .Les activités  scolaires ont été temporairement suspendues’’, a précisé notre source.

Les parents d’élèves condamnent

Les parents d’élèves fustigent le comportement de ces éducateurs et demandent à l’autorité hiérarchique de sévir contre de tels comportements qui, à leurs yeux, constituent un mauvais exemple aux élèves.  ‘’Se bagarrer devant les élèves sert de mauvais exemple. Nous demandons à l’autorité hiérarchique  de  ces éducateurs de les sanctionner afin que cela ne se reproduise plus. En cas de litiges, ils devaient les arranger autrement ou saisir les juridictions compétentes’’, a conseillé un des parents des élèves.

D’après les informations sur place, Elias Ndikumana est dans les mains de la police accusé d’être à l’origine de la bagarre.

Des enseignants réclament  leur Per diem

Des enseignants réclament leur Per diem

Les enseignants de différentes provinces du pays réclament le Per diem qu’ils devraient percevoir dans le cadre  d'une formation sur la langue française organisée par le projet  ’’Twige neza’’ dans les premiers mois de cette année.

 Cette formation financée par l’Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (IFADEM) a eu lieu en quatre temps. Deux jours en février, deux jours en mars, une journée en avril et une autre au mois de mai. Chaque participant devrait avoir 25 000 francs par jour.

Deux mois après la fin de la formation, certains enseignants n’ont pas encore eu cet argent. ‘’C’est une somme de  150 mille francs burundais que devraient bénéficier les enseignants des classes de 5ème et 6ème année primaire, qui ont  participé durant 6 jours à cette  formation en rapport avec le cours de la langue française’’, expliquent nos sources, enseignants de la province Gitega. Pourtant les formateurs ont tous perçu leurs rémunérations  alors qu’ils avaient  signé sur un même papier, révèlent nos sources.

La colère est aussi grande  chez les enseignants de la province  Rumonge. Eux aussi n’ont perçu aucun centime de leur Per diem. Ainsi, ces enseignants se disent déçus car chacun donnait son identification numéro de matricule y compris, son école d'origine ainsi que le numéro de téléphone correspondant à son portefeuille mobile. Mais jusqu'à présent, ils n’ont rien reçu et aucune explication ne leur a été donnée.

Ces enseignants interpellent  le Président de la République ainsi que les  responsables du secteur de l’enseignement  pour qu’ils les aident à être réhabilités dans leurs droits affirmant qu’ ‘’un tel projet  n’est lancé que  lorsque tout le budget nécessaire est déjà disponible.’’

 

Des carrières bloquées suite à une fuite du hangar où sont stockés des dossiers ?

Des carrières bloquées suite à une fuite du hangar où sont stockés des dossiers ?

Plus de 300 enseignants de différentes localités du pays demandent d’être rétablis dans
leurs droits. Ces derniers viennent de passer près d’une année à attendre que leurs
carrières soient débloquées, mais en vain.
Ces enseignants lésés sont au nombre de 330. Quant à ce montant réclamé, il résulte de leurs
annales suspendues depuis 2015 et qui ont été débloquées depuis 2021. Selon nos sources,
tous les enseignants ont été régularisés depuis le mois de juillet 2022, sauf les 330. Un de ses
enseignants qui s’est confié à la RPA fait savoir que les justifications leurs données n’ont
aucun fondement, d’où leurs doutes. ‘’Les agents de la fonction publique ont sillonné tout le
pays pour nous expliquer que nos dossiers sont vides car l’endroit où ils avaient été stockés
avait été inondé. Ils nous ont alors dit qu’il fallait être patients en attendant qu’ils
reconstituent de nouveaux dossiers.’’ Fulmine un de ces enseignants qui dit n’a pas été du
tout convaincu par cette réponse. En effet, ces fonctionnaires disent ne pas comprendre
comment une telle institution peut jouer avec la vie des gens. Pourtant, Déo
Rusengwamihigo, ministre de la fonction publique a abondé dans le même sens dans une

réunion qu’il a tenue à l’endroit de certains de ces enseignants lésés. C’était le 14 janvier
2023 en province Kayanza. ‘’Les dossiers sont conservés dans 3 endroits. Certains sont au
sous-sol, d’autres au premier niveau tandis que le reste est conservé sur des étagères. Ce
sont ceux qui sont stockés dans les caves du sous-sol qui ont été abimés par les eaux des
pluies qui s’y sont infiltrées il y a de cela deux ans. Ils ont alors fait recours aux plantons
pour les faire sécher. Vous vous imaginez donner un tel travail à un planton qui ne sait ni
lire ni écrire ? Ils ont alors mélangé des dossiers datant de 2000 avec ceux des années 80 ou
90, à tel enseigne que le résultat était catastrophique.’’ Dixit le ministre de la fonction
publique qui a même fait savoir que, malheureusement, certains de ces documents ont été
perdus pour de bon. ‘’ Il y a des dossiers qui se sont perdus. On est en train de procéder au
cas par cas parmi les plus de 300. Moi-même j’ai demandé pourquoi on n’a pas encore
débloqué mon argent, et vous savez ce qu’ils m’ont dit ? Ils m’ont signifié que mon dossier
était introuvable. J’ai alors donné l’ordre à deux plantons de le retrouver. Ça a pris à peu
près 4 mois alors que je suis ministre et mon dossier était toujours enfui dans le même sous-
sol. Imaginez pour les autres personnes. Mais quoi qu’il arrive, ils ne peuvent pas garder cet
argent ils vont finir par me le restituer.’’

Le ministre aurait-il baladé les enseignants en leur cachant la vérité ?

Les doutes au sein des enseignants n’ont fait que croitre avec ces affirmations du ministre de
la fonction publique. Et pour cause, ils trouvent louche que seuls ceux qui ont des numéros
matricules commençant par 10 sont concernés alors que leurs dossiers ne devraient pas être
conservés dans un même rayon vu qu’ils n’ont pas la même ancienneté. ‘’ A vrai dire,
j’ignore comment ils ont organisé ça. Mais ce qui est évident, c’est que la plupart des gens
qui ont des matricules commençants par 10 n’ont pas été régularisés. Supposons que les
affirmations du ministre qui dit que les dossiers de ces personnes dont les matricules
commencent par 10 ont été endommagés par les eaux de pluies sont fondées. Mais de leur
côté, les travailleurs dudit ministère réfutent ces dire. Alors, qui croire ?’’ S’est confié un de
ces enseignants lésés qui craint d’être victime de la mauvaise organisation dudit ministère
surtout que certains enseignants ont vu leurs matricules changés, passant de l’index 50 à 10.
De plus, ils disent ne pas accorder aucun crédit aux explications fournies par le ministre de la
fonction publique suite aux contradictions contenues dans ces dernières. ‘’Ce qui nous étonne
en tant que fonctionnaires lésés, c’est d’entendre que le ministre s’est insurgé contre le fait

que des plantons aient été sollicités pour rassembler et ranger ces dossiers alors qu’ils ne
savent ni lire ni écrire. Mais paradoxalement, il dit avoir envoyé les mêmes plantons
rechercher son dossier, lequel ils ont d’ailleurs fini par retrouver. Donc cela veut dire que
ces plantons ont recouvré leur capacité intellectuelle pour chercher le dossier de ce ministre
et sont par après redevenus analphabète ?’’
Ces enseignants disent aussi ne pas comprendre comment leurs salaires leur sont
régulièrement versés et qu’on leur explique que leurs dossiers sont vides seulement lorsqu’il
s’agit de leur octroyer les arriérés de 8 ans de leurs annales.
Ce qui est sûr, c’est que 5 mois après le discours du ministre de la fonction publique, les 330
enseignants n’ont toujours pas été approchés et demandent aux autorités habilités de faire tout
leur possible pour vider cette question, surtout que dans un mois, si rien ne change, le
gouvernement procédera à l’harmonisation des salaires.
Pour rappel, ces dossiers ont été endommagés il y a de cela plus de deux ans et rien n’a
toujours été fait pour les conserver digitalement alors qu’un montant de 2 milliards a été
débloqué à cet effet depuis.

A propos de ces grognes et lamentations, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre le
ministre de la fonction publique Déo Rusengwamihigo de même que François Havyarimana
en charge du ministère de l’éducation qui est le ministère de tutelle de ces fonctionnaires de
l’état.

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