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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les détenus de la prison centrale de Mpimba n'ont pas accès à l’eau potable

Les détenus de la prison centrale de Mpimba n'ont pas accès à l’eau potable

Depuis une semaine, les détenus de la prison centrale de Mpimba n’ont pas l’eau potable. Ces détenus n’ont pas d’eau suffisante pour préparer leurs aliments, encore moins de l’eau pour nettoyer leurs cellules, toilettes et habits.

Les informations que nous détenons de nos sources dans la prison centrale de Mpimba (en mairie de Bujumbura), affirment que cette maison carcérale vient de passer toute une semaine sans qu’aucune goutte d’eau ne coule des robinets de cette prison.

Les conséquences néfastes sont déjà remarquables à Mpimba suite à cette pénurie d’eau potable. Pour avoir l’eau à utiliser dans la cuisine, les détenus sont obligés d’en acheter à l’extérieur de la prison à un prix de 2000 fbu par bidon de 20 litres, un prix jugé exorbitant par ces détenus. Certains détenus ne sont pas à mesure de trouver cet argent et sont affamés, car ne pouvant pas trouver de l’eau pour préparer leur nourriture.

A cause de cette situation, cette prison est très sale. Les toilettes dégagent des odeurs nauséabondes, parce que les détenus n’ont pas l’eau pour les nettoyer. Les détenus de la prison centrale de Mpimba ont donc peur d’attraper des maladies liées au manque d’hygiène si rien n’est fait dans les meilleurs délais.

L’eau de forage qui a été installée par l’entreprise Amazi Water n’est pas aussi régulièrement disponible suite aux coupures intempestives d’électricité. Les pompes qui font monter l’eau sont électriques.

Selon notre source dans cette prison, les frais d’achat des unités électriques sont offerts par la mairie de Bujumbura. Selon les mêmes informations, la mairie de Bujumbura donne ces fonds à différentes maisons de détention et les donne alternativement.

Nous n’avons pas pu joindre le directeur de la prison centrale de Mpimba qui compte à elle seule plus de 4000 détenus.

 

Mpox : le Burundi parmi les pays voisins de la RDC les plus touchés

Mpox : le Burundi parmi les pays voisins de la RDC les plus touchés

Les Nations Unies estiment que la propagation de la variole simienne prend de l'ampleur en Afrique. Le Burundi occupe la seconde place parmi les pays les plus touchés par l'épidémie.

Avec 328 cas confirmés de variole simienne, le Burundi vient en seconde position derrière la République Démocratique du Congo sur le continent africain qui compte plus de 3800 cas confirmés selon l’OCHA. Le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Aides indique que les effectifs actuels pourraient être revus à la hausse.

Ce bureau cite cinq pays de l’Afrique Australe et Orientale qui, au 2 septembre, comptaient 367 cas confirmés de Mpox. En plus du Burundi, ce bureau cite l’Afrique du Sud qui compte 24 cas confirmés, suivi de l’Ouganda qui totalise sept cas, ainsi que le Rwanda et le Kenya qui comptent chacun quatre cas confirmés de variole simienne. L’OCHA précise aussi que dans ces pays, 3 morts liées à cette maladie ont été signalées.

La République Démocratique du Congo qui est le pays le plus touché par cette urgence sanitaire internationale obtiendra ses premiers vaccins ce jeudi 05 septembre, selon RFI. Radio France Internationale, qui cite le directeur général de l'Africa CDC, Jean Kaseya, précise que 200 mille doses seront transportées en deux lots par avion entre jeudi et vendredi. Selon toujours RFI, trois millions six cent mille doses sécurisées par l'Africa CDC seront ensuite transférées, dans les quinze jours suivants, dans d'autres pays africains, notamment le Gabon, le Burundi, la Centrafrique et la Côte d'Ivoire.

 

 

Bururi : L’hôpital du district sanitaire de Matana sans eau potable

Bururi : L’hôpital du district sanitaire de Matana sans eau potable

L’hôpital du district sanitaire de Matana en province Bururi n’est pas alimenté en eau potable depuis quelques jours. Les malades et les habitants de la localité qui fréquentent l’établissement sanitaire sont inquiétés, ils craignent d’attraper des maladies.

L’hôpital situé dans le district sanitaire de Matana n’a pas d’eau potable depuis dimanche dernier, 1ᵉʳ septembre. Notre source fait savoir qu’à partir de ce jour, la propreté laisse à désirer surtout dans les latrines. Les malades ainsi que leurs gardes malades craignent d’attraper d’autres maladies liées notamment au manque d’hygiène.

«  Comme il n’y a pas d’eau, le problème se pose davantage au niveau des latrines. On ne trouve pas où poser le pied. Nous sommes très inquiets que même les malades sous traitement ainsi que les gardes malades risquent d’attraper plus de maladies. On est également inquiet de la maladie de la variole de singe. Il n’y a pas moyen de s’en prévenir sans l’eau pour laver ne fut ce que les mains. » Déplore une des sources internes à cet hôpital qui ajoute que les patients et leurs gardes malades ne parviennent plus à se laver, encore moins laver leurs habits.

La situation à l’hôpital du district sanitaire de Matana est grave à tel point que certains malades alités dans cette structure sanitaire manquent des fois de l’eau pour prendre les médicaments. Ils sont alors obligés d’aller puiser dans une rivière appelée Mukamiri située à dix minutes de marche.

Cette population demande aux responsables de cet hôpital du district sanitaire de Matana de trouver une solution adéquate à ce problème le plus tôt possible.

Nous n’avons pas pu joindre le directeur de cet hôpital de district sanitaire de Matana ni les responsables de la REGIDESO dans cette localité.

Crise du carburant : L’évacuation des gens souffrant du Mpox devenue impossible à Makamba

Crise du carburant : L’évacuation des gens souffrant du Mpox devenue impossible à Makamba

Les habitants de la province Makamba sont inquiétés par l’allure que prend la propagation de la variole du singe dans cette localité. Et pour cause, les cas suspects sont de plus en plus nombreux et malheureusement, les malades n’arrivent pas à rejoindre les structures sanitaires pour se faire soigner faute de moyens de déplacement. Cette population demande aux autorités habilitées de prioriser les ambulances lors de la distribution du carburant pour que les malades soient évacués à temps, surtout que cette épidémie est très contagieuse.

En province Makamba (sud du Burundi), tout comme dans la plupart des localités du pays, les ambulances ne sont plus actives faute de carburant. Les malades dont l’état de santé nécessite une évacuation se sont résignés et attendent la mort étant chez eux. Des fois, des ambulances passent des jours et des jours en plein milieu de la route à cause des pannes bêtes.

« Cela fait pratiquement quatre mois que les ambulances sont aux arrêts. L’ambulance de Vugizo vient de passer deux mois à l’hôpital de Mabanda faute de carburant. Quant à celle de Kibago, elle n’a fait qu’un seul aller-retour en quatre mois. Et entre-temps, on continue de nous signaler des cas de malades graves qui ne peuvent pas se déplacer jusqu’à l’hôpital. » Révèle un médecin prestant à Makamba qui fait savoir que pour le moment, une contamination à grande échelle est à craindre si rien n’est fait.  « Dans les communes de Vugizo, Mabanda, Kibago et Makamba, il y a beaucoup de cas positifs au virus de la variole du singe, et cela, parce que les malades restent chez eux et continuent de propager ce virus. Mais si on pouvait isoler et évacuer ces cas positifs à temps, ça permettrait d’en stopper la propagation. Malheureusement, faute de carburant, cela nous est impossible. »

En plus de ces ambulances qui font défaut, même les outils de protection pour le personnel soignant ainsi que les désinfectants ne sont pas disponibles, d’où il est plus qu’urgent que les autorités habilités interviennent avant qu’il ne soit trop tard.

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