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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Kayanza : Pénurie de traitements face à la montée du paludisme

Kayanza : Pénurie de traitements face à la montée du paludisme

Dans la province de Kayanza, les patients atteints de malaria peinent à trouver des médicaments dans les centres de santé. Cette situation inquiète la population, alors que les cas de paludisme continuent d’augmenter dans la région.

Dans les centres de santé publics des communes de Gatara, Butaganzwa, Rango, Kabarore et Gahombo, les patients testés positifs au paludisme ne reçoivent plus systématiquement de traitement sur place. Selon des témoignages recueillis sur le terrain, les infirmiers se contentent désormais de prescrire des ordonnances, laissant aux malades la lourde tâche de se procurer eux-mêmes les médicaments nécessaires dans les pharmacies.

« Les cas de paludisme sont très nombreux dans plusieurs communes. Partout où je suis passée, les centres de santé sont pleins de patients venus se faire soigner. Même à la maison, il y a beaucoup de malades », témoigne une habitante. Elle cite notamment le centre de santé de Kabuye (commune Kayanza), celui de Maramvya (commune Gatara), le centre de santé de Kayanza et celui de Buraniro (commune Butaganzwa, géré par des religieuses), où l’afflux de personnes souffrant de la malaria est particulièrement marqué.

Cette situation intervient alors que la courbe des cas de paludisme est en forte hausse depuis la fin de l’année dernière. « Les médicaments qu’on nous donnait, notamment la quinine, sont aujourd’hui introuvables. On achète du simple paracétamol pour calmer la maladie, mais cela ne guérit pas. Comme ces médicaments ne sont plus disponibles dans les centres de santé publics, on nous donne une ordonnance et on doit aller les chercher ailleurs, dans des pharmacies ou dans des structures privées », déplore un autre patient.

Pour l’heure, la rédaction n’a pas pu obtenir la réaction de Pascal Niyonzima, directeur provincial de la santé à Kayanza, sur les mesures envisagées pour remédier à cette crise.

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Photo : Bureau de la province Kayanza

Rugombo : L'appel à l'aide des habitants et des réfugiés

Rugombo : L'appel à l'aide des habitants et des réfugiés

Les habitants de la commune de Rugombo, située dans la province Cibitoke, expriment une vive inquiétude face à la proximité du camp de transit accueillant des réfugiés congolais. Ce site, installé dans le stade local, héberge des milliers de personnes ayant fui les violences dans l’est de la République Démocratique du Congo. Cependant, les conditions sanitaires précaires et le manque d’infrastructures essentielles suscitent des craintes croissantes parmi la population locale.

La situation au stade de Rugombo est critique. Les réfugiés, estimés à environ 45 000 individus selon le HCR, vivent dans des conditions extrêmement difficiles. À proximité du camp, les habitants constatent une accumulation de déchets dégageant une odeur nauséabonde et attirant des nuées de mouches. Le manque d’eau potable et l’insuffisance de latrines aggravent les risques sanitaires.

Cette pénurie d’infrastructures sanitaires a favorisé l’apparition d’une épidémie de choléra depuis deux semaines. Des cas ont été confirmés parmi les réfugiés, dont certains reçoivent des soins dans un centre de santé local. La rivière Nyakagunda, utilisée par les familles locales pour leurs besoins quotidiens, est désormais polluée par divers déchets, augmentant le risque de propagation du choléra.

Les habitants appellent le gouvernement burundais et les organisations humanitaires à agir rapidement. Ils demandent notamment des mesures préventives telles que la vaccination contre le choléra et l’accès à un traitement médical pour ceux déjà infectés. « Il est crucial de fournir de l’eau potable et d’assurer un traitement préventif pour éviter une propagation massive de l’épidémie », a déclaré un résident inquiet.

 Le Mpox à Gitega : Entre relâchement et inquiétude

Le Mpox à Gitega : Entre relâchement et inquiétude

La province Gitega fait face à une inquiétante possibilité de résurgence de la variole du singe (Mpox), suscitant de vives préoccupations parmi ses habitants. Cette situation préoccupante est largement attribuée à un relâchement significatif des mesures préventives et à une diminution de la vigilance des autorités sanitaires et administratives.

Selon les témoignages recueillis, la baisse apparente du nombre de cas a paradoxalement conduit à un assouplissement des protocoles de prévention. Un habitant de Gitega rapporte : « Nous ne recevons plus les vaccins comme auparavant. L'effectif des médecins a été réduit et les médicaments injectables ont été remplacés par des comprimés, ce qui rend le traitement moins efficace et augmente le risque de transmission ».

Le manque d'information et de sensibilisation est relevé comme l'une des principales causes de cette situation préoccupante. La population déplore une diminution drastique des campagnes d'information, laissant place à une dangereuse méconnaissance des symptômes et des modes de transmission de la maladie.

Les habitants de Gitega lancent un appel pressant aux autorités sanitaires pour qu'elles reprennent et intensifient les mesures de lutte contre le Mpox. « Nous demandons au ministère de la Santé de porter une attention particulière à la situation. Il est crucial qu'ils prennent des mesures pour garantir que les patients soient correctement pris en charge et que les médicaments soient disponibles », insiste un résident.

Le premier cas de Mpox a été détecté au Burundi en juillet dernier.

 Rumonge : Les malades chroniques face à la crise des médicaments

Rumonge : Les malades chroniques face à la crise des médicaments

Les habitants de Rumonge souffrant de maladies chroniques dénoncent des difficultés croissantes pour accéder aux médicaments prescrits via la mutuelle de la fonction publique. Selon plusieurs témoignages, les pharmacies locales refusent de délivrer ces médicaments, sauf si les patients les paient intégralement, ce qui suscite incompréhension et colère.

Les malades rapportent que certains médicaments, en particulier ceux coûtant plus de 50 000 francs burundais, ne sont plus disponibles via la mutuelle. « Les pharmaciens prétendent ne pas avoir ces médicaments, mais ils les fournissent immédiatement si l'on paie à 100 % », confie un habitant. Cette situation touche même des pharmacies autrefois réputées pour leur collaboration avec la mutuelle, comme la pharmacie Salama. « Elle ne sert plus les ordonnances couvertes par la mutuelle. Nous ignorons si cela est dû à une dette impayée de la mutuelle, mais ce sont les affiliés qui en subissent les conséquences », déplore-t-il.

Ce problème dépasse Rumonge et reflète une crise nationale. Les affiliés de la mutuelle constatent une réticence des pharmacies privées à travailler avec cette institution. En cause : des délais de remboursement jugés trop longs et des tarifs imposés par la mutuelle souvent inférieurs aux coûts réels des médicaments importés par ces pharmacies. Par ailleurs, les affiliés se disent choqués que leurs cotisations mensuelles soient prélevées sans que leurs droits soient respectés.

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