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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le Burundi se prépare à baliser le virus d’Ebola

Le ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida  appelle la population burundaise à se prévenir contre l’épidémie d’Ebola. Un appel  lancé  après l’apparition de cette épidémie en Ouganda depuis le mois de septembre dernier.

Le ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida, considérant les déplacements entre le Burundi et l’Ouganda via les voyages aériens et les frontières terrestres de la Tanzanie et du Rwanda, demande à la population burundaise et à tout résident au Burundi de se protéger contre l’épidémie d’Ebola. Dans un communiqué de ce lundi, ce ministère a rappelé les symptômes de cette maladie à  virus  d’Ebola. La fièvre, les maux de tête, douleurs et faiblesse musculaire, mal de gorge, diarrhée et vomissements et quelques fois la présence du sang dans les excréments et ligaments parodontal. 

Pour se protéger de cette maladie à virus d’Ebola, le ministère de la santé et la lutte contre le Sida demande aux habitants du Burundi de se laver régulièrement les mains à l’eau propre, d’éviter de toucher  les yeux et la bouche qui sont la porte d’entrée du virus de cette maladie, de ne pas toucher à des vomis de la personne  atteinte de cette épidémie et de ne pas également toucher le corps d’une personne dont on ignore la cause sa mort. Un autre point évoqué dans ce communiqué est de ne pas consommer des animaux sauvages, surtout ceux trouvés déjà morts.

Le ministère  de la santé publique et de la lutte contre le Sida a appelé, à travers le même communiqué, la population à collaborer avec les responsables du secteur  de la santé  dans cette lutte. Il a aussi donné un numéro vert  de 117 pour signaler toute personne qui présente les symptômes ci-haut cités. Pour rappel, les premiers cas d’Ebola ont été détectés en Ouganda depuis Septembre 2022.

Augmentation de cas de malnutrition aiguë chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes.

Le Cadre Intégré de Classification  de la sécurité alimentaire, IPC,   estime que  plus de  300 000 enfants âgés de 6 à 59 mois souffriront de la malnutrition aigüe de même que  45 000 femmes enceintes et allaitantes. Une dégradation enregistrée  par rapport à l’année 2021.

La situation nutritionnelle va connaître une légère dégradation entre octobre 2022 et février 2023 avec plus de 20 districts qui vont basculer en situation d’alerte IPC phase 2.  C’est  du moins ce que l’on peut rire  dans l’analyse  de la malnutrition aigüe  du Cadre Intégré de Classification  de la sécurité alimentaire, IPC MARS 2022 – FÉVRIER 2023.

Dans son rapport  publié  le 07 septembre, l’IPC estime au total  plus de  283 000 enfants âgés de 6 à 59 mois qui souffriront de la malnutrition aigüe et auront besoin de traitement au niveau national de mars 2022 à février 2023. Selon ce rapport, ce chiffre est supérieur à celui de l’IPC malnutrition aiguë 2021 qui était généré sur 31 districts sanitaires et sur 8 mois de l’année. Des chiffres qui selon l’IPC ne  sont pas comparables avec ceux de l’année précédente.

En ce qui concerne les cas de malnutrition aiguë sévère  qui s’élèvent à 59 000 sur la même période, ils demeurent nettement supérieurs à ceux de 2021,  déclare IPC dans son rapport. De plus, une estimation de 45 000 femmes enceintes et allaitantes  pourraient souffrir de la malnutrition aigüe.

L’IPC  projette que  d’octobre 2022 à février 2023 la situation devrait se dégrader pour 23 districts sanitaires qui basculeront en phase d’Alerte  IPC Phase 2 notamment tous les districts sanitaires des provinces de Kirundo, Makamba, Muramvya, Ruyigi ainsi que plusieurs districts sanitaires des provinces de Gitega, Kayanza, Muyinga, Ngozi et un des districts sanitaires des provinces de Cankuzo, Mwaro et Bujumbura Mairie. 25 districts sanitaires resteront en phase Acceptable,IPC Phase 1  notamment tous les districts sanitaires des provinces de Bujumbura, Bururi, Karuzi, Rumongue, Rutana, Bubanza et Cibitoke.

L’allaitement maternel comme une alternative à la malnutrition aigüe.

Un apport alimentaire individuel inadéquat en matière de qualité  et de quantité est un des facteurs contributifs à malnutrition aigüe. Il semble se refléter dans la quasi-totalité des districts  sanitaires analysés notamment chez les enfants de moins de 2 ans. De plus, les maladies infantiles telles que le paludisme et les infections respiratoires ont des variations saisonnières qui semblent s’associer aux pics de malnutrition aiguë. Face à tout cela, l’allaitement est proposé comme facteur protecteur.

La petite soudure alimentaire de la  saison culturale B  explique l’apport alimentaire individuel inadéquat en matière de la diversité comme de la fréquence. Une situation qui a été  reportée  dans la quasi-totalité des districts analysés et  notamment chez les enfants de moins de 2 ans  en 2022,  peut-on lire dans le rapport de du Cadre Intégré de  Classification de  la Sécurité alimentaire,  IPC.

Entre autre facteurs, l’IPC  cite  les maladies infantiles telles que la fièvre due au paludisme et les infections respiratoires ayant  des variations saisonnières qui semblent s’associer aux pics de malnutrition aiguë. Seuls les cas de diarrhées semblent présenter une saisonnalité opposée à celle de la malnutrition. Les pics des diarrhées semblent être associés à la saison sèche entrainant probablement une diminution de l’accès à l’eau qui pourrait entrainer une diminution des pratiques d’hygiène,  déclare  l’   IPC dans son rapport. En plus,  la récente épidémie de la fièvre de la vallée du Rift   pourrait avoir des répercussions sur la sécurité alimentaire et la malnutrition aiguë, ajoute l’IPC.

Dans son rapport, l’IPC indique que le niveau de retard de croissance dans la plupart des districts sanitaires dépasse les niveaux de 30 à40%. Ainsi, plus d’un enfant sur trois souffre de la malnutrition chronique avec une plus grande vulnérabilité aux chocs et donc une augmentation du risque de développer des épisodes de malnutrition aiguë.

L’IPC  trouve l’allaitement comme facteur protecteur. Selon  l’IPC, les pratiques d’allaitement au Burundi montrent des taux relativement élevés .Ce qui montrerait que la dimension des bonnes pratiques d’allaitement semble de qualité chez les mères burundaises. Il  apprécie également  la couverture des campagnes de vaccination contre la rougeole, la supplémentation en vitamine A et le déparasitage. L’IPC  considère que  les données de routines ainsi que les données historiques des précédentes enquêtes montraient des taux de couverture supérieurs à 80%.

Seulement 130 mille bovins et petits ruminants sont vaccinés contre la fièvre de la vallée du Rift.

Plus de 130 mille bovins et petits ruminants avaient déjà reçu un  vaccin au 28 Août dernier  dans le cadre de la lutte contre la fièvre de la vallée  du Rift. Selon le rapport de l’Office de Coordination des Aides Humanitaires, OCHA en sigle, l’argent utilisé dans cette campagne de vaccination provient de  l’aide d’un million de dollars récemment débloqué par les Nations- Unies via  le  CERF qui est le Fond  Central d’Intervention d’Urgence.

Le rapport de situation sorti par OCHA fait savoir que, depuis l’apparition de la fièvre de la vallée du Rift au Burundi jusqu’au 18 juillet 2022, le nombre de bovins et petits ruminants qui avaient déjà contracté ce virus s’élevait à 1600. Parmi eux,  628 en sont morts. Selon le même rapport, 94% de ces cas ont été diagnostiqué au Nord du pays. L’OCHA révèle également que le gouvernement a fait des efforts dans la lutte contre cette maladie en procédant à la vaccination du bétail. Une activité qui a été initié dans huit provinces telles que Cibitoke, Karusi, Kayanza, Kirundo, Makamba, Muyinga, Ngozi, et Gitega. En date du 28 août de l’année en cours, 130 766 bovins et petits ruminants avaient déjà  reçu le vaccin, poursuit le même organisation internationale œuvrant dans l’humanitaire.

Deux agences des Nations- Unies récipiendaires des fonds CERF d’un montant de 500 mille dollars chacune, mettent déjà en œuvre les activités. Il s’agit de l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS en sigle, qui a déjà lancé la commande des produits pour la pulvérisation des moustiques, vecteurs et responsable de la propagation de cette maladie. Elle organise également des campagnes de sensibilisation sur la maladie auprès des populations affectées et autres. Quant à la FAO, lit-on dans ce rapport, projette de conduire des activités pour le traitement du bétail avec les insecticides, garantir l’accès aux aliments d’origine animale saine et renforcer les capacités des vétérinaires, bouchers et vendeurs de viandes. L’OCHA termine son rapport en indiquant que CERF a déjà contribué à apporter une réponse d’urgence à hauteur de 32 millions de dollars à 102 projets au Burundi depuis l’année 2006 à nos jours.

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