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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Campagne de distribution des moustiquaires : Les agents, qui ont saisi les données, réclament leur rémunération

Campagne de distribution des moustiquaires : Les agents, qui ont saisi les données, réclament leur rémunération

Les agents de saisie des données lors de la compagne de distribution des
moustiquaires imprégnées d’insecticides du mois de septembre demandent
qu’on leur donne leur rémunération. Ces agents font savoir que leurs collègues
qui ont participé à la campagne ont déjà été rémunérés.
Ces agents, qui étaient chargés de la saisie des données pendant la campagne de
distribution de moustiquaires imprégnés d’insecticides, étaient tous des
infirmiers. Ils ont fait ce travail pendant 20 jours. Chaque centre de santé public et
agréé était représenté par une personne pour cette campagne tout comme
chaque district sanitaire ou les bureaux provinciaux de la santé dans tout le pays.
Notre source indique que chaque agent réclame une somme de plus de trois
cents cinquante mille francs burundais. La même source fait savoir que ceux qui
avaient la tâche de compter les ménages et les distributeurs des moustiquaires
ont déjà reçu leur rémunération. « Quand nous réclamons notre argent auprès de
nos supérieurs au niveau des districts sanitaires, ils nous disent qu’ils n’ont pas de
réponses. » Se lamente l’un de ces agents qui ont fait la saisie des données
pendant la campagne de distribution des moustiquaires.
Cette campagne du ministère de la santé publique et de lutte contre le SIDA a été
organisée en partenariat avec le PNUD et Caritas Burundi.
Ces agents, qui étaient chargés de donner chaque jour le rapport sur le
dénombrement et la distribution de ces moustiquaires réclament leurs dus.
La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Sylvie Nzeyimana, la ministre de la santé
publique et de la lutte contre le SIDA.

 
Rugombo : 7 personnes tuées par le choléra

Rugombo : 7 personnes tuées par le choléra

Les sept personnes emportées par le choléra sont originaires des collines Miduha 2, Mparambo 1 et 2 toutes de la commune Rugombo. Actuellement, selon les informations en provenance de ladite commune, plus de dix personnes sont hospitalisées dans la même commune suite à l’épidémie qui ne cesse de gagner du terrain.
Le premier cas de choléra en commune Rugombo a été déclaré le samedi, il y a plus d’une semaine. Une trentaine de cas ont été enregistrés par la suite selon les sources médicales. Selon les mêmes informations, quatre parmi ces personnes atteintes sont mortes à leur domicile. Trois autres personnes sont décédées à leur arrivée au centre de santé de Rugombo.
Nos sources dans la commune Rugombo font savoir que l’épidémie avait disparu dans cette commune il y a quelques mois. Les mêmes sources signalent que les derniers cas de choléra dans la commune Rugombo ont été enregistrés vers la fin de l’année 2022 lorsque 65 personnes l’avaient attrapé. 5 parmi elles sont mortes dans les secteurs Miduha et Rukana 2. 
Il y a pénurie de l’eau potable
La population de Rugombo utilise l’eau des rivières non seulement pour la cuisine, la vaisselle, la lessive et la douche mais aussi pour étancher la soif. La situation est pareille dans les collines Mparambo 1, Mparambo 2, Munyika 1 et Munyika 2.
Depuis la semaine dernière, certaines organisations comme Médecins Sans Frontières MSF et la Croix Rouge étaient en train de tout faire pour approvisionner en eau potable toutes ces collines affectées par l’épidémie de choléra.
De leur côté, certains habitants de la commune Rugombo en province Cibitoke accusent la REGIDESO de ne pas se soucier de l’approvisionnement en eau potable des collines où le choléra ne cesse de causer des dégâts.

 
Murengeza: une sentinelle s’improvise en pharmacien et la population s’inquiète

Murengeza: une sentinelle s’improvise en pharmacien et la population s’inquiète

Les habitants de la commune Mpanda en province Bubanza craignent pour leur
santé. Pour cause, un ancien travailleur du centre de santé de Murengeza, qui
tient depuis quelques mois la pharmarcie dudit centre de santé, n’en a pas les
compétences.
Cet ancien travailleur du centre de santé de Murengeza qui tient depuis 3 mois
la pharmacie s’appelle Raymond Ndikumana. Il avait été recruté comme
sentinelle et par après il est devenu membre des personnels d’appuis.
Notre source à Murengeza affirme qu’il a été promu par le titulaire de ce
centre de santé Murengeza pour tenir la pharmacie au mois de janvier dernier,
en remplacement d’un employé qui était en congé. Ces habitants de Mpanda
s’inquiètent car Raymond Ndikumana ne possède pas de compétence pour
tenir une pharmacie. « Des fois, nous pouvons ne pas trouver tous les
médicaments prescrits à cette pharmacie, et quand nous allons chercher
ailleurs, l’on nous avertit que les médicaments prescrits diffèrent de ceux qui
nous ont été servis. » Dénoncent nos sources de Murengeza.
A ce propos, nous avons essayé de joindre Méthode Nduwayo, le titulaire de
ce centre de santé Murengeza et Docteur Victor Hakizimana, directeur du
district sanitaire de Mpanda mais en vain.

 
Choléra : La population de Rugombo toujours en alerte malgré la régression de la maladie

Choléra : La population de Rugombo toujours en alerte malgré la régression de la maladie

26 cas de choléra ont été identifiés à Rugombo depuis décembre 2022. La propagation de cette maladie dans cette commune de la province Cibitoke est en baisse par rapport aux mois précédents. La population dénonce toujours le manque de l’eau potable.

C'est l’eau sale de la rivière Nyakagunda qui est utilisée par les habitants du secteur Rubuye en commune Rugombo de la  province de Cibitoke. Le manque d’eau potable observé depuis un certain temps  dans différentes localités de la commune Rugombo est l'une des principales causes de la propagation du choléra. Depuis le mois de décembre, 26 personnes atteintes de choléra sur les collines de Mparambo 1 et 2, Munyika 1 et 2 ainsi que la colline de Samwe ont été reçues et soignées au centre de santé de Rugombo.

La sensibilisation de la part des responsables du domaine de la santé, en collaboration avec l’organisation Médecins sans frontières, les animateurs communautaires ainsi que les responsables administratifs, sur le respect des mesures d’hygiène, a apparemment réduit la vitesse de propagation de l'épidémie.

La Croix Rouge continue la distribution d’eau potable et la pulvérisation des ménages sur les collines affectées et ses environs.

Les informations en provenance de la commune de Rugombo et confirmées par certaines autorités administratives indiquent qu’il n’y a pas de nouveaux cas de choléra enregistrés ces derniers jours.

Le recul de la maladie ne tranquillise pas pourtant la population

Les inquiétudes ne manquent pas au sein des habitants de la commune Rugombo à cause du problème de pénurie d’eau potable. Un habitant du secteur de Rubuye fait savoir que la pauvreté àlaquelle ils font face ne leur permet même pas de s’acheter du savon. "Nous avons peur du choléra qui est dû surtout au manque d’hygiène. Nous n’avons pas d’eau potable, les robinets sont à sec et nous nous contentons de ce qu’on a. Ici à Rubuye, la situation n’est pas tranquillisante si vous voyez l’état des restaurants et des cabarets. Il faut qu’on nous donne l’eau potable et en quantité suffisante. Autre chose, il faut nous offrir des savons pour la toilette et la lessive parce que la saleté peut causer la multiplication des maladies."  

Les responsables administratifs en commune de Rugombo confirment ces informations en rapport avec le manque d’eau potable qui est, en grande partie, à l’origine de l’apparition de l’épidémie de choléra. En attendant que la REGIDESO trouve la solution à ce problème, ils demandent à la population de faire bouillir l’eau des rivières avant de la boire.

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