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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les citadins contraints de dépenser plus suite à la carence de l'eau potable.

Les citadins contraints de dépenser plus suite à la carence de l'eau potable.

Le manque d’eau potable qui s’observe depuis un certain temps dans différents quartiers de la ville de Bujumbura et ses environs ne fait qu’aggraver la vie difficile menée par la population. Selon certains citadins, les dépenses journalières liées à l'eau potable peuvent aller jusqu'à plus de cinq mille francs burundais.

Certains habitants de la ville de Bujumbura indiquent qu’ils éprouvent des difficultés pour avoir de l’eau à utiliser dans les ménages. Ils expliquent que la vie est chère mais qu'ils sont dans l’obligation d’aller chercher l'eau loin des ménages ou payer les transporteurs. "Si quelqu'un t'apporte un bidon de 20 litres, il te le vend à un prix variant entre 500 et 1000 francs. Lorsque nous commandons l’eau à boire, il arrive qu'on nous amène de l’eau sale puisée dans le lac Tanganyika au même prix de 500 Francs." Se lamente un citadin.

Une seule famille peut dépenser jusqu'à 5000 francs ou même plus par jour pour s'approvisionner en eau potable. C'est un lourd fardeau pour les familles selon un chef de ménage du quartier Kajiji de la zone Kanyosha en commune Muha. "Pour avoir de l’eau potable, l’on peut dépenser une somme de 2500 Francs ou même plus par jour selon le nombre des membres de la famille. Et ici l’on ignore la toilette ou le lessive car, dans ce cas, on peut dépenser jusqu'à 5000 francs ou plus. La situation se présente ainsi alors que l’on fait face à une misère sans précédent".

La situation est pareille dans les environs de la ville de Bujumbura. Dans le quartier de Gatunguru situé en zone Rubirizi de la commune Mutimbuzi en province Bujumbura, une femme, qui s’est confiée à la RPA fait savoir qu’elle est obligée d’acheter 8 bidons d'eau potable par jour pour 500 francs chacun. Selon elle, la quantité ne peut même pas suffire compte tenu de l'effectif des membres de sa famille.

Le 4 janvier, la Régie de distribution d’eau et de l’électricité, REGIDESO, a indiqué que la perturbation d’approvisionnement en eau potable était due à une panne des équipements électriques qui servaient pour l’alimentation des pompes d’eau de la station de pompage SP1. "Les techniciens sont à  l’œuvre afin de trouver solution à ce problème." A conclu la REGIDESO.

Mauvaise gestion d’une ambulance à l’hôpital de Gihofi

Le personnel de l’hôpital de Gihofi  situé dans les enceintes de la SOSUMO, en commune Bukemba de la province Rutana,  dénonce le mauvais usage de l’unique ambulance que dispose cet hôpital. Il indique que ce véhicule est souvent utilisé dans les activités d’intérêt personnel ce qui  fait qu’il tombe souvent en panne. Cette situation paralyse le bon fonctionnement de l’hôpital surtout lorsqu’il s’agit de transférer les malades vers d’autres hôpitaux. 

 L’hôpital de Gihofi a été doté d’une ambulance en 2016. Les employés de cet hôpital indiquent que ce véhicule leur a été accordé au moment opportun car, ils éprouvaient beaucoup de peines lorsqu’il s’agissait de transférer les malades vers d’autres hôpitaux. 

Ils déplorent ainsi le fait que ce véhicule est souvent utilisé dans les activités d’intérêt personnel. « L’ambulance en question ne stationne plus ici à l’hôpital. Elle est toujours en circulation. On la voit en train de déplacer les enfants des responsables de services. Elle est aussi utilisée pour se rendre au marché, au bistrot et ailleurs. Cela fait qu’elle tombe souvent en panne », raconte l’un des employés de cet hôpital.

Pourtant, selon toujours nos sources, la Société Sucrière du Moso, SOSUMO en sigle, possède plusieurs véhicules. « Nous ne comprenons pas pourquoi on n’accorde pas au chef de service un autre véhicule afin que cette ambulance soit utilisée uniquement dans les activités de l’hôpital. Ils ne réalisent pas combien elle est utile pour le bon fonctionnement de l’hôpital », s’indignent ces employés, en précisant cette situation perturbe le bon fonctionnement de cet l’hôpital.

A cet effet, le personnel de l’hôpital de Gihofi demande à l’Administrateur Directeur Général de la SOSUMO, le Général de Brigade Aloys Ndayikengurukiye, d’octroyer à cet hôpital un autre véhicule afin que l’ambulance soit exclusivement réservée au service de cette structure sanitaire.

Bujumbura: Le ministère de la santé déclare l'épidémie de Choléra dans deux districts sanitaires

Bujumbura: Le ministère de la santé déclare l'épidémie de Choléra dans deux districts sanitaires

Au  1er janvier 2023, le ministère de la santé publique a annoncé 5 cas hospitalisés et 7 cas guéris de choléra. Cibitoke, Buyenzi et Kinama sont les zones touchées selon le communiqué de ce ministère. Les administratifs de ces zones de la mairie de Bujumbura sont appelés à tout mettre en œuvre pour sensibiliser la population afin d'observer les mesures d'hygiène individuelles et collectives. 

"Se laver les mains à l'eau propre et au savon avant de manger, après avoir été aux toilettes, avant d'allaiter son enfant, avant de préparer les repas; se laver les mains après avoir nettoyé les couches de l'enfant, manger les aliments bien cuits, bien couvrir les aliments, boire de l'eau potable" font partie des mesures d'hygiène individuelle et collective que le ministère de la santé publique demande d'observer pour la population en général et celle des zones touchées par le choléra en particulier.

Après avoir déclaré l'épidémie de choléra dans les Districts Sanitaires Nord et Centre de la Mairie de la Bujumbura, le ministère de la santé publique a signalé que 5 cas étaient  toujours hospitalisés au Centre de traitement de choléra à l'Hôpital Prince Régent Charles et que  7 autres cas étaient  sortis du centre  guéris. Le communiqué du ministère tient à  préciser que les foyers de propagation sont le quartier Bukirasazi I, de la zone Kinama, les quartiers Cibitoke et Mutakura de la zone Cibitoke et la 20ème avenue de la zone Buyenzi.

Le ministère de la santé publique appelle les  administratifs des zones touchées par le choléra d'interdire le commerce de rue des aliments cuits et ceux qui se mangent crus, de faire un effort particulier pour l'assainissement du milieu et mobiliser le population pour l'usage correct des latrines.

De son côté, la Croix Rouge du Burundi s’est engagé à appuyer les pouvoirs publics dans la gestion de la situation. Des actions de pulvérisation, de distribution de l'eau et des aquatabs et de sensibilisation de la population par ses volontaires avaient déjà commencé a déclaré dans son communiqué la Croix Rouge du Burundi.

L'épidémie de choléra est déclarée sur une partie de la mairie de Bujumbura au moment où certains quartiers de cette capitale économique font face à la pénurie d’eau. Ce qui pourrait aggraver la situation selon certains citadins.

Depuis près d’un mois, le choléra est également signalé dans la commune Rugombo de la province Cibitoke.

Alerte sur la malnutrition aiguë sévère au Burundi

L’UNICEF tire le signal d’alarme sur la prédominance de la malnutrition aiguë sévère au Burundi surtout chez les enfants de moins de 5 ans. Selon l’article du site ReliefWeb de ce mardi 18 octobre 2022, la province de Karuzi est la plus affectée avec un taux dépassant le seuil national d’alerte et avoisinant celui de l’Organisation Mondiale de la Santé.

 La province de Karuzi est particulièrement touchée par le retard de croissance, avec une prévalence de 61,9% bien supérieure à la moyenne nationale de 55,8% et le seuil d'alerte de 30%. Selon l'enquête nutritionnelle de 2022 menée par le Ministère de la Santé Publique et l'Office National des Statistiques, avec l'appui de l'UNICEF, du Programme Alimentaire Mondiale et de Groupe des Volontaires Civiles, la prévalence de la malnutrition aiguë globale dans la province de Karuzi est de 4,7%, avec 1,3% de malnutrition aiguë sévère.

Au cours d’une visite effectuée vers la fin du mois de septembre cette année dans ladite province par une délégation aux commandes de Mélanie Higgins, Ambassadrice des Etats-Unis au Burundi, la représentante adjointe de l'UNICEF au Burundi, Nathalie Meyer, a déclaré que ces statistiques sont inquiétantes, étant donné que cette situation affecte le développement de la petite enfance.

Reprise par le site Reliefweb à travers son article publié ce mardi 18 octobre, Nathalie Meyer attire l'attention sur le fait que chaque année au Burundi, environ 60 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère doivent être soignés. La prévalence de la malnutrition aiguë globale, a-t-elle déploré, est proche du seuil d'alerte de 5% fixé par l'Organisation Mondiale de la Santé. Nathalie Meyer a également averti que la prévalence de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans a augmenté au cours des derniers mois de 2022.

Depuis le début de cette année, le district sanitaire de Buhiga a accueilli 1 315 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère, sur un total de 34 341 enfants admis et traités dans tout le pays, selon le Ministère de la Santé Publique.

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